La mélancolie c'est du bonheur qui se repose.

Mardi 26 juillet 2011 à 1:11

 

Pure coïncidence, ou simple moquerie de la vie, tu es un peu tombé comme une fleure sur la vase qui m'ensevélissait.

On passe parfois des années à chercher des compagnons, par cela j'entends aussi bien amis, qu'amants qui nous tendront main forte si nécessaire. Ces gens à qui sans trop savoir pourquoi, on arrive à leur faire confiance du jour au lendemain avec l'intime conviction qu'ils ne nous trahirons jamais. C'est un matin comme un autre, on a la gueule enfarinée mais ça nous vient d'un coup comme une évidence. Pourtant cela faisait bien une semaine déjà que l'on se croisait. Je te savais moins stupide qu'à n'y paraître, malgré les soirs foireux où tu te laissais aller. Mais quoi de plus. Bon bien sûr y avait les instants guitare folk, ma voix et ta chanson , mais ça c'était trop facile, qui peut résister à un bon musicien ? Après tout, le planning était contre nous et le temps jouait en notre défaveur. Ce n'était sûrement pas le moment d'aller s'encombrer (avec un gars comme toi).

On n'a jamais vraiment causé mais en une après-midi tu me connaissais par coeur. Jamais vue avant et pourtant un sentiment est là, celui de se connaitre depuis toujours. C'est vrai que c'est moche un cliché, mais quand la vie vous en offre un, il n'y a rien d'autre à faire que de l'apprécier.

Toi sauterelle et moi menthe religieuse. 

Je n'aime pas croire que certains destins peuvent être liés. Mais trop sentimentale, je prends vite gout à ces doux moments que l'on reçoit parfois. Suis je trop naïve, ou alors est - ce du simple laissez aller ? Mes accroches se dénouent de jours en jours, j'espère juste qu'au fond du gouffre, m'attend un immense matelas en plume d'oie violette.

Image du Blog papillon1967.centerblog.net

Jeudi 30 juin 2011 à 1:44


L'orage de la veille s'est abattu sur mes songes comme par inadvertance. C'était la bouteille de trop, celle qu'il ne fallait surtout pas boire. Le réveil fut rude, la nuit plutôt lourde et d'une étrange ambiguïté. Fallait-il rire ? Fallait-il pleurer ? A l'annonce des nouvelles de la journée, la décision n'était toujours pas prise. Une nuit pourtant sans encombres, d'apparence. Peut-être un mauvais rêve en fin de cycle. Des images déroutantes, sans grande folie et pourtant perturbantes.

Un pied sur le sol et rien ne se passe. Le second posé et déjà je sais que la journée se déroulera merveilleusement bien. C'est étrange certaines certitudes venues de nul part. Hier encore ma vie toute entière me semblait morne et fade, ce matin, je suis la reine de l'univers. Personne ne sait pourquoi. Je n'ai rien fait pour. Qu'il en soit ainsi.


J'imagine que mon père n'a pas tout à fait tord lorsqu'il dit qu'une bonne nouvelles n'arrive jamais seule. C'est juste dommage qu'il en soit aussi de la sorte pour celles qui à l'inverses sont contrariantes. 


J'ai un petit secret à vous dire, des fois je pense à des trucs, c'est pas très propre ou pas joli mais qu'importe, parce que j'y pense si fort que ça m'en perce les timpans. Le sang afflue du coeur à mes veines, de mes veines au cerveau, mais si vite qu'il a à peine le temps de se ré oxygéner. Le genre de choses que l'on ignore parfois jusqu'où elles peuvent aller. Les horribles choses, celles qui dérangent, que l'on blotti sous terre, après les avoir enfermé dans un sac et serrées très fort. Il y a mes colères, mes envies sombres et inavouées. Certains soirs de tristesse assez trash, quelques bêtises que l'on pourrait presque nommer atrocités. Mes peines, leurs douleurs associées, les fantasmes que je n'ose même pas fantasmer.

Et puis toi, que je n'assume décidément plus.

 

Dimanche 24 avril 2011 à 11:36

 
Quand l'abandon proviens de ceux qui nous sont le plus proche, on ne réalise pas tout de suite ce que cela influe. La famille, les amis, ceux qui compte plus qu'on ne saurait le dire. Lorsque face aux peines et houleuses expériences, ils vous laissent seuls et prennent la fuite. Bien triste celui qui sous la tempête n'a nul toit chez qui dormir.

http://purpleheart.cowblog.fr/images/ponton.jpg

Lundi 21 février 2011 à 0:05

 
 

Il y a des restes de son odeur coincés entre les draps. Seule aujourd'hui à pouvoir les distinguer, il y a quelques jours encore nous étions deux prétendantes au titre. Le loup Garou a fait son choix, ce sera là Sorcière vaudou sexy.

Les conquêtes s'enchainent, les mensonges s'accumulent dans ma gueule quant à d'autre j'apprends à confier mes pires secrets. La confiance est quelque chose de méritant et nullement je n'en suis digne. Pour autant plusieurs s'en cachent et ne veulent en ma personne, y déceler le vrai du faux.

Demain sera un autre jour, avec son lot de bataille et de désolation. Eternel renouvellement d'une journée morne et passive.

Les rencontres tardive ont cela d'avantageux qu'elles apparaissent lorsque toutes choses à vivre à déjà été vécut, et n'est alors plus que besoin d'une épaule à l'écoute sur laquelle enfin se reposer

 
 

Lundi 24 janvier 2011 à 3:31




Il y a des choses qui se passent.
Des choses qui changent, tout en restant subtilement identiques.
 
 
Entre les éclats de rires j'entrevois ton regard. Certain que je suis toujours seule à le distinguer. Pourtant je reste persuadée que depuis le temps personne ne dit plus rien mais que tout le monde sait. Ce qui me fait d'autant plus rire que tu restes finalement, le seul, à ignorer la tournure qu'ont prises les choses.

L' amitié première que nous avions tous liée n'est plus aussi intacte que ce que l'on voudrait bien laisser paraitre. Nos corps ont changé, nos esprits évolué et pendant ce temps les attirances aussi. Alors oui nous sommes toujours aussi proches les uns des autres mais n'oublions pas les quelques cafouillages de parcours. Les sales gamins que nous étions plus tôt ont vite appris à manier les sentiments humains.

Je me rappelle encore cette discussion un soir de même restaurant. Entre partisans de la vérité et ceux qui se voilaient la face. Et moi qui criais gare à tous, présents ce soir là. Lui qui me contredisait sans cesse. Deux jours plus tard encore, malgré qu'il y ai eu preuve irréfutable. Tu n'as jamais compris. Jamais rien su. Le fin mot de l'histoire. Et pourtant tu n'es pas loin de ce qui pourrait t'être une très mauvaise nouvelle.

Machinalement j'imagine toujours que tu continues de jouer un rôle à la perfection. La comédie et toi, une sorte de symbiose. Puis parfois entre deux repas comme ce dernier, entre deux accolades plus ou moins désirées, j'entrevois un air un peu trop sombre, trop triste. L'air de celui qui s'est perdu un peu trop loin. Le regard de celui que j'ai su sauvé, une fois. Bien avant que tous ça ne soit d'actualité. Dans ces moments là je ne sais alors plus qui se moque vraiment de qui. Qui de nous deux attend réellement quelque chose de l'autre.

J'ignore si la manipulatrice que je suis te trompe admirablement, ou si l'acteur que tu es connais son rôle sur le bout des doigts.
Si l'on s'est tout les deux pris, dans les mailles de notre propre jeu.

<< Allons de l'avant | 2 | 3 | 4 | 5 | 6 | 7 | Retour en arrière >>

Créer un podcast