Il faut que ce soit bien pire, avant que ca ne s'améliore.

Vendredi 27 avril 2012 à 18:52


Interdiction de parler, des choses qui intéressent, de celles qui comptent, d'utiliser les mots qui blessent. Elle a appris à se restreindre, à faire ce qu'on lui demandait sans rien dire et sans chercher les problèmes. Intérieurement elle hurle qu'elle sait, qu'elle veux et qu'elle doit. Mais c'est interdit alors elle se tais. On la condamne de choses inavouées, pour ce qu'elle n'a pas fait, mais sans savoir. Innocent jusqu'à preuve du contraire, là bas, on ne connait pas ! Ce sont ces gens qui faisant des pieds et des mains, tentent sans cesse de prouver qu'ils sont mieux que vous, qu'ils savent tout, qui l'inculpent. Ceux qui se croient si malin, dans leur tour de fer rouillée, à l'abris des regards, des jugements et des lois. Ceux qui n'assument pas, se montrent charmant aux yeux du monde pour mieux se faire respecter. C'est ceux qui vous poignardent dans le dos et qui par la suite sans lavent les mains. Ceux qui s'en sortent toujours.

Pauvre vulnérable que tu es, tu n 'as pas les armes pour ce genre de combat. Pourtant toute en finesse tu sais bien souvent déjouer leurs ruses, malheureusement personne ne t'écoute !

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Lundi 23 avril 2012 à 23:21


 

Tu l'as abandonné, sans prévenir, sans un mot. Au détour d'un croisement de vie qui te paraissait bien lointain du tien, l'esprit flouté de trop de réflexions, tu ne savais plus comment faire autrement alors tu l'as abandonné. Telle une bête que tu aurais trop aimé sans en avoir le droit, tu as préféré partir subitement, pour empêcher toute discussion. Sans un regard en arrière, tu faisais mine d'avoir pleinement conscience de tes actes alors que dos à lui tu te noyais dans tes larmes. Qui a dit que l'on agissait toujours en son âme et conscience ? Parfois c'est un coup de tête qui nous pousse à bouger et l'on apprendra que bien plus tard s'il il en valait la peine. C'est en pensant à tout les clichés du monde que tu le regardais disparaître dans ton rétroviseur. Tu espérais très fort ne jamais avoir à refaire marche arrière, ne jamais avoir à revenir honteuse la queue entre les jambes pour t'excuser et s'expliquer. Quelque chose pourtant te retenait à lui mais tu espérais que plus la distance serait grande, plus vite les souvenirs s'oublieraient.

 

Lundi 23 avril 2012 à 23:01


Les nuits son longues et fraîches, depuis que je sillonne les rues, à la recherche de mon sommeil. A la fois sereine et dépourvue de toute confiance, je me persuade sans cesse qu'il existe une raison pour chaque choses. Perdue entre espoir et déraison, je tente désespérément de comprendre ce qui ne se nomme pas. Je pense pourtant avoir toute ma tête, savoir distinguer le réel du fictif, et pourtant de plus en plus, je me laisse aller à de désagréable périple nocturne. Les insomnies décuplent de vigueur, ne me laissant pas plus de deux heures de répit par nuit. Tous les matins cette même solitude au réveil et seulement les souvenirs lourd d'un scénario qui varie. Un soir je suis brûlée, le lendemain j'ai le visage lacéré. Un jour j'apprend que je suis adoptée, un autre que je ne suis jamais né. La nuit, mes armes sont faibles, alors qu'au couché je me prépare à me battre contre moi même, mon inconscient est bien souvent vainqueur. Ce sont de longues périodes de ma vie que je vois défiler, des instants clef remis en jeu, des suites à ce qui semblait être inachevé, des fins brutales à ce qui venait tout juste de démarrer. Parfois je perds le fil et dans mon sommeil je deviens alors la cible favorite de toutes ces choses que je ne contrôle pas. Au soleil levant, j'ai souvent besoin de temps pour admettre où se situe la part de vérité. Que tout va bien et qu'il faut vite s'en remettre, pour aller travailler. J'ai de plus en plus de mal à me concentrer, tout simplement peur de m'endormir et lorsque j'ai ces flashs d'images dérangeantes, je n'arrive pas à comprendre pourquoi. S'installe en moi une part de doute sur ce qui est ou n'est pas. Ce que je vie ou ce que je rêve. Et aussi effrayante soit elle, la signification de cette activité diurne qui en vient à me pourrir la vie.

Lundi 23 avril 2012 à 23:00


Te voilà nue dans ses bras, depuis bien plus d'une heures. Petit à petit tu émerges, tu reprends conscience de qui tu es et de ce que tu as fait. Ta vision restes néanmoins flou, tes doigts tremblent encore et tu ne saurais marcher d'un pas assuré si on ne t'aidait pas. Mais tu es vivante et c'est déjà ça. La journée fut longue, et après avoir déambulée quelques peu dans les rues parisiennes, tu t'étais soudainement mise à penser à ce mec au prénom un peu décalé, rencontré sur un site qui l'était tout autant. L'esprit vif et la tête pleine de bonnes idées. Tu ne lui avais pas tant parlé que ça, deux trois mails tout au plus, échangés au hasard d'un mois qui se traînait en longueur. Quelques sourires face à ses mots, devant ton ordinateur et puis cette proposition alléchante faite hier soir. Il commençait à te plaire, sans crier garde il s'immisçait petit à petit dans ton subconscient, tu rageais de ne pas recevoir de ses nouvelles, tu l'attendais sans savoir vraiment pourquoi. Alors forcément après une journée comme celle-ci, aussi foireuse qu'elle puisse l'être, tu te perdais à l'imaginer. Inutiles les rencontres internet que tu disais, qu'il n'en ressortait jamais rien de bon. Pourtant sans l'avoir même encore rencontré ton coeur fulminait. Alors quoi de plus naturel que de lui envoyer un message, pour prendre la température, savoir ce qu'il faisait aujourd'hui ... A peine trente minutes plus tard et vous vous retrouviez à ce petit bar qu'il affectionne tellement, juste au bas de son boulot. Le temps de prendre conscience de qui est l'autre que vous étiez déjà sur la terrasse du patron en train de fumer. Quelques minutes encore, un massages plus qu'entamé et vous faisiez l'amour comme des barbare. C'était donc ça, coucher avec un parfait inconnu, ou alors était-ce la drogue prise 20 minutes à peine plus tôt ? Les sensations décuplées par centaine, ce sentiments de toute puissance et de laisser aller ? Se perdre sans compter au détriment du reste ? Si ça s'était arrêté là ç'aurait été le plus beau jour de ta vie. Mais le réveil est toujours un peu brusque. Son odeur ancrée sur ta peau, ces mots qui deviennent insipides au fur et à mesure qu'il en rajoute, ce regard presque animal qu'il a posé sur toi. Cette perte totale de contrôle que tu dénigres tant chez les autres. Mais voilà tu l'avais voulut, tu l'avais eu comme demandé, avec tous ce que ça comportait. Un plaisir jamais inégalé et une honte tout du moins aussi élevée. C'était donc ça ! Te voilà nue dans ses bras, sûrement depuis plus d'une heure. L'horloge murale affichant 20h passé, il serait grand tant de penser à rentrer. Dehors il fait déjà nuit et tu vas reprendre la voiture alors que tu ne t'es pas tout à fait remise. Tu pries très fort en espérant ne pas te faire contrôler, penses à ton papi qui serait plus que moqueur, si ce n'est pas simplement écoeuré de ta conduite. La route fût interminable, la journée de même, enfin tu retrouves ton lit avec la joie d'un condamné à mort qui aurait vue sauter sa peine. Le genre super confiant qui se dirait que demain sera enfin un autre jour, et que même si dehors le monde est cruel, c'est le moment de redoubler d'efforts pour tenter de vivre comme il se doit. Pour ne pas retomber de haut. Et même si ce soir tu es loin d'avoir pris les choses en mains, tu parviens tout de même à trouver la motivation pour te faire promettre de ne plus jamais le contacter. C'est déjà ça ...

Vendredi 20 avril 2012 à 2:38


J'oublie, toute ma dépendance, ce que c'était avant, sans les emmerdements. J'oublis ce que j'étais, j'oublie tout mon passé, sans rancunes sans une peine. Ma dépendance d'avant, contre celle de maintenant, entre les deux je penche systématiquement. Je me fout des rumeurs, des gens qui me font face, ceux qui disparaîtront, sans laisser aucunes traces. J'avance vers le changement, j'accentue mes pulsions en piétinant les cons, en partant de l'avant. J'oublie, ceux sur qui je comptaient, ceux que je détestais, tous ceux que j'ai aimé. Je m'en vais sans regrets, sans remords et sans peur, en défiant la mort. Demain, ça ne comptera plus, demain je serais sûr, demain tout ira mieux. Qui j'étais s'oubliera, mes pensées et mes choix, la vie continuera mais je ne serais plus là.

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