"Les gens qui aiment ne doutent de rien, ou doutent de tout." (Honoré de Balzac)

Jeudi 21 août 2014 à 21:49


On vrille ensemble et comme la première fois, mon cœur décolle. Je prie très fort qu'on me le rende mais rien n'est moins sûr. C'est encore une de ces soirées que tu as lancé à la volée mais sans hésiter j'ai suivie.

Plus on tournoie, plus je me perd. Plus je me perd, plus on tournoie. En cadence tu me parles, tu me touches. Tu m'assumes. Tu me balades à contre sens, contre mon grès mais j'adore ça. On s'amuse des autres, tu m'amuses et tu t'amuses de nous. On tournoie encore, cette fois dans les bons temps. Toujours plus vite, en crescendo. Quand tu me lâches, je m'affole. Inquiète, je vacille et j'oublie tout. La piste, le son, les lumières. Je veux tes bras, tes mains, ton corps. Te rejoindre rapidement, au plus près, sans efforts.

Tu me rattrapes de justesse. On s'immobilise. Le tempo baisse, le rythme s'écrase. La musique pleure. De plus en plus lassent, les notes ne nous accompagnent plus. Un baise main, un sourire et le temps s'effrite déjà. On remercie poliment les partenaires et on s'éloigne pas à pas, jusqu'à la prochaine danse.

 

Lundi 21 juillet 2014 à 23:46


J'ai rêvé d'un homme qui m'aurait compris puisque sensiblement identique. Qui me regarderait parfois sans aucune raison apparente et qui rigolerait de mes blagues autant que j'apprécierais les siennes. Il me sortirait avant même que je ne trouve le temps long et l'argent ne serait pas un problème mais plus une aide qu'autre chose. Après tout ne dis t'on pas que les plus beaux cadeaux viennent du coeur ?

J'ai rêvé d'un p'tit bout d'homme, haut comme trois pommes ou un peu plus. Sans physique prédéfini mais avec une personnalité bien marquée. J'ai vue des enfants dans le jardin d'une maison, un repas de famille, des sourires plein les yeux. J'ai rêvé de toi, qui vivait sans moi, à plusieurs kilomètres. Qui ne m'attendait pas mais qui savait que j'arrivais à mon rythme.

Bien que très lent.

Jeudi 14 février 2013 à 0:39


J'aime bien quand on parle de nous, de tout, de toi .. J'ai rêvé une fois d'une vie colorée, dans cette maison qui n'est pas tout à fait tienne, seul l'aménagement changeait. Mon chat ronronnant sur les genoux, des écouteurs sur les oreilles et toi qui rentrais, un peu tard mais plus tôt que prévue, sur la pointe des pieds pour me faire la surprise. je te revoie me faire un baiser sur le front et mon sourire en me retournant sur toi. S'en suivait une longue discussion sur nous, sur tout, sur moi. La vie quoi. C'était un de ces petits moments sans importance mais il était doux, heureux. Simplement beau.
Un jour peut-être le rêve se transformera t'il en souvenir.

Tendre baisers d'une fille qui se demandait, à l'écoute de certains de tes mots, si malgré tes peurs, tu aimerais être celui qui lui "prend la tête" pour des bêtises.

Lundi 15 octobre 2012 à 23:14

Toute ma petite vie, j'ai attendue des attentions de sa part. Une caresse, un baiser. Je ne demandais pas grand chose, pourtant c'était déjà trop. L'éducation ne nous rend pas tous égaux. Bien au contraire meilleur sera le résultat, plus grand risque d'être l'oublis autre part. Pour lui c'était l'amour. La compassion. Ou plus simplement la compréhension. Je le revois encore presqu'en colère lorsqu'il ne voyait en moi que du laisser allé. Lorsque que je dépérissais et qu'il n'y pouvait rien, préférant alors ce voiler la face pour mieux se rassurer. Ce matin c'est en larme qu'il m'abandonnait presque. Lui et son mètre quatre vingt dix huit de gros bras, de pudeur et d'acharnement pour la vie. C'est un peu mon super man cet homme là et de le voir démuni de la sorte m'as laisser pantoise.Qu'après vingt deux ans de non sentiments, les portes s'ouvrent si vite, si fort de la sorte.  Le mal est déjà loin mais j'ai cet affreux sentiments que malheureusement le pire reste encore à venir. 

Ca devrait être interdit, de faire pleurer les papas.

Dimanche 6 juin 2010 à 23:13


Hypothétiquement je ne suis pas grand chose. Du coup vous c'est pareil. A peine un amas de souvenirs, de fausses notes et d'un peu de chance. Je suis naïve à mes heures, niaise de temps à autre, tête en l'air, mais surtout joueuse. Vous, vous êtes les mêmes mais en différents.

Ce soir encore je choisissais bien mon train, le jour la date et l'heure. Pour être sûr de tomber au bon moment sur les bonnes personnes. J'oublie souvent que tout le monde n'est pas comme moi. Je ne crois pas au destin, ni au coup de foudre. Au coups de coeur à la limite mais seulement parce que je ne peux pas aller contre ma manière d'être. En revanche je crois en la provocation. Faire en sorte que tel ou tel évennement se réalise. Que telle ou telle relation puisse exiter. Ca ne tient qu'à nous.
Je ne dis pas que le hasard n'existe pas, non non, juste qu'il ne fait pas tout. On ne peux décemment pas demander à ce que tout nous tombe du ciel à la main. Je dirais qu'il y a environs dix pour cent d'innatendu, d'inconnu, d'incertitude sur lesquel on n'a aucune prise. Le reste c'est du nous. Du ressort de nos choix, de nos actes et du concret. De la maniguance pour arriver à nos fins.

Un peu de chance, un peu de travail. Et plus tu travailles, plus tu as de chances. Il semblerait que les papas disent des trucs sencés, quelques fois.

 

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