Égarée dans un monde qui n'est pas le bon, dans une vie qui n'est pas la mienne.

Mardi 25 octobre 2011 à 20:26


Il est de ces personnes qui inspirent sans même qu'on ne les connaisse. Dont la vie raconte bien plus qu'une histoire. Personnage à part entière, qui alors même qu'il est trente six pieds sous terre, l'on en vient encore à vous parler de lui.

Il était très strict et très sévère mais aussi juste et honnête. Il avait une certaine droiture de la vie, un sens pratique de ce qui se fait et de ce qui ne se fait pas. Si manichéen qu’il était quasiment impossible de l’écarter ne serait-ce qu’un tant soit peu de ce qu’il estimait être le bon choix. Malheureusement pour moi j’avouerais que je ne pense pas avoir su le satisfaire avec le peu de temps qui m'a été impartie. Je n’aurais jamais eu la chance de le rendre fière de moi et à mon grand regret je ne le connaissais pas assez.

Quand j’avais trois ans, assise dans le siège enfant du cadi pendant qu’il faisait les courses, mon grand-père me confiait une bouteille de whisky prise sur l’étalonnage histoire de m’occuper les mains et de son côté, lui soulager les oreilles de mes cris. Accessoirement aussi, il passait sans rien dire à la caisse et remmené ainsi chez lui, la dite bouteille de wisky sans payer.

 

Mercredi 19 octobre 2011 à 21:19


Les mots s'envolent au son de ta voix. J'espère te faire face, mais sans prétention aucune je n'imagine plus rien. Quand demain se lèvera j'irai voir ce que m'apportent les nouvelles. J'avais écrit un petit poème pour symboliser tout ça, mais tu connais l'informatique, ça ne fonctionne jamais comme on le voudrait. Et tout à disparu. A ton image parfois j'aimerais me croire invincible. Etre persuadée que l'histoire finira bien. Pour l'instant j'essaie de me contenter de voir trois jours en avant, c'est bien suffisant. Alors que j'oublie ce qui me retenais à eux, je me découvre d'autres accroches. De celles si fraîche qu'elles n'ont encore rien de sûr, de fort, et de rassurant. Mais parfois on les préfère à celles trop rêches qui nous griffe la main, chaque fois que l'on voudrait aider. Je ne sais pas si je viendrai vous voir. J'ignore si je lui manquerais. C'est pour bientôt. Bientôt nous saurons.
La fin approche et je suis heureuse d'être aux première loges.

Jeudi 6 octobre 2011 à 3:15

 
C'est la manière que tu as de faire planer le doute. Alors qu'en règle générale je suis au commande de tout, en ta présence, le contrôle m'échapperait presque. Tu sais manier les mots avec brio, tu joues sur les sentiments, les touchers. En fin de compte on ne saurait même plus déterminer si tu aimes te moquer des gens, ou si tu n'es simplement qu'indécis. Tu te veux brave et dur de tel sorte que rien de te touche, mais lorsque l'on s'approche de ton point faible, tu baisses les armes. Qui l'aurait cru. Alors qu'il nous faut peiner pour te désarmer, une fois notre but atteins, tu te laisse achever sans chercher à reprendre le combat. Tu bafouilles, tu transpires. En d'autres termes tu ne tiens plus en place.
Ma victoire ne fut finalement du qu'à un simple jeu de hasard

Dimanche 28 août 2011 à 2:24

 
Ce soir c'est la fatigue qui m'entraîne, moi je ne fais qu'exécuter :

Certains le dirait un rien trop jeune et malgré tout, c'est lui qui chaque soirs me faisait tenir le coup. Parce qu'on est toujours trop ou pas assez par raport à quelque chose d'autre. Mais quand advenait l'heure des lamentations, lorsqu'autour de nous n'existait alors plus qu'êtres infâmes, dépourvus de leurs sens premiers, d'équilibre et de bon sens, je ne m'accrochais qu'à lui. Néanmoins plus sobre que le reste, au contraire c'était sans doute le pire. Mais allez savoir pourquoi il m'apaisait. Que ce soit sa voix rauque que l'on n'entendait guère en journée ou ses yeux bleus lagon presque fluorescent la nuit, je savais qu'en me pausant à ses côtés, j'oublierais tout. Le pourquoi j'étais là. Mes choix futurs mais bien trop proches à mon goût. Les autres et la gène même que me procurait d'habitude son sourire redondant sur sa face de petite tête blonde. Je suis persuadée qu'il ne se doutait de rien. Ou alors si peu, qu'il n'y prêtait pas garde. De prime abord nous n'avions pas tant en commun et pourtant comme toujours lorsque l'on creuse, sous l'effet d'une quelconque attirance, l'on trouve toujours. Les arts de rues, une certaine philosophie. Une attirance surtout. Aussi étrange qu'il n'y parait, Monsieur n'est pas bien vieux. Au final c'est bien quelques printemps qu'il a de moins. Plaît il ? Oui assurément. Alors qu'est ce que quelques printemps lorsque l'on n'est qu'animer par nos instinct les plus primaires ?

Il est 02h09 seulement du matin, et j'écris sans savoir. J'aime cette sensation d'apesanteur. Lorsque l'on a plus besoin de chercher ses mots, puisqu'ils se trouvent d'eux même. Maintenant il est 02h11 du matin et j'ai presque l'impression qu'il viendrait me rejoindre dans mon lit, si là tout de suite, je fermait les yeux très fort.
 

Lundi 22 août 2011 à 16:24

 

J’ignore ce que me réservera l’avenir. Les prochaines semaines seront sûrement pleines de fêtes, de déchéance et d’inconscience mais au-delà c’est le néant.

Quelques pars j’en rêvais. Avoir carte blanche, ne pas se prendre au sérieux, du moins se laisser aller. Ne se préoccuper que du strict minimum. Manger, avoir un toit où dormir, vivre dans la continuelle bien aisance. Ça semble facile comme ça mais au final rien n’est moins sûr. Entre la course à l’amassement d’argent, le boulot, et les responsabilités, il est parfois difficile d’y trouver sa place.

 

 

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