"Les gens qui aiment ne doutent de rien, ou doutent de tout." (Honoré de Balzac)

Vendredi 1er février 2013 à 3:24


Les éclats de lune parsemés disparaissent un peu plus au bord des routes. Noël s'effrite avec. L'hiver et cette année qui fût la saison de mes rêves mis nus. Combien de ceux contrariés pour si peu réalisés ? Les jours s'enchaînent dans ce terrible rituel que l'on voudrait nous faire croire de commun. Mais qui choisi vraiment de s'enfermer dans la banalité la plus absurde ? Moi pas. Une vie sans mouvements, c'est ce que l'on nous propose d'acheter à chaque coin de rue. Entre les bons, prix, les prix de groupe et les formules trois en un, il est rare de trouver de quoi satisfaire une quelconque soif d'aventure. On vous parsème le tout d'un peu de coke, d'un peu de bling-bling ou de soirées enfarinées et tout le monde court. Alors c'est vrai, il y a l'amour, aah l'amour ... Mais bon, c'est seulement un effet paillettes longue durée. Et lorsque le voile retombe, on a tellement peur de voir la vie telle qu'elle est réellement, que l'on préfère descendre en piquet à nouveau. Alors je serre les dents chaque seconde encore plus fort pour m'empêcher de choir. Pour tenter de garder les idées claires sur ce qui m'entoure ... Mais rien ne vient.

Vendredi 20 avril 2012 à 2:38


J'oublie, toute ma dépendance, ce que c'était avant, sans les emmerdements. J'oublis ce que j'étais, j'oublie tout mon passé, sans rancunes sans une peine. Ma dépendance d'avant, contre celle de maintenant, entre les deux je penche systématiquement. Je me fout des rumeurs, des gens qui me font face, ceux qui disparaîtront, sans laisser aucunes traces. J'avance vers le changement, j'accentue mes pulsions en piétinant les cons, en partant de l'avant. J'oublie, ceux sur qui je comptaient, ceux que je détestais, tous ceux que j'ai aimé. Je m'en vais sans regrets, sans remords et sans peur, en défiant la mort. Demain, ça ne comptera plus, demain je serais sûr, demain tout ira mieux. Qui j'étais s'oubliera, mes pensées et mes choix, la vie continuera mais je ne serais plus là.

Vendredi 9 mars 2012 à 0:30


J'étais pas la fille qui dure, à peine bonne à réchauffer son lit. La fille des mauvais jours, celle que l'on change selon l'envie, que l'on ballade plutôt la nuit loin de tout ceux qui font nos vie.

En sois j'étais banale, la pas trop bête, la pas coincée. La "pas trop mal, jamais assez". Un rien coquette ça suffisait, mais parfois trop il me rentrait. Exubérante, souvent marrante, plutôt charmante, mais bien trop chiante. Comme il est dur d'assumer ce genre de phénomène !

Jamais trop stupide pour suivre une conversation, mais pas assez estimée pour avoir le dernier mot.
La fille du bar, la fille d'un soir, fallait choisir et ce fut Pile.

Je suis la fille qu'on aime pourtant bien mais c'est sans plus. Qu'on trouve parfois divine dans ses robes un peu trop courtes. C'est moi celle que l'on oublie, aussi vite qu'elle fut rencontrée. Celle qui compte un peu quand même, il faut le dire, mais pas assez.
 

Samedi 18 février 2012 à 17:54

 
Toi qui chaque soir interprètes moindres faits et gestes à ta façon. Qui déclines celle qui te veux pour celle qui t'attire. Toi qui crois dur comme fer, qu'un jour les mots se changeront en actes. Persuadé de savoir ce que tu vaut, ce que tu veux, ce que tu mérites. Oubliant l'essentiel, divaguant au gré de tes pulsions, tu te contentes du superficiel. Et tu t'étonnes encore que tout ne se passe pas comme tu le souhaites. Tu passes à côté de tant de choses. Ignores un peu ton apparence, laisse parler autre chose que ton bas ventre et peut-être y verras tu un peu plus clair. Si il est vrai que choisir par dépit ne rime à rien, se restreindre à la futilité n'as pas encore fait ses preuves. Soit tu te surestimes, soit c'est l'autre que tu sous estimes. A croire que tu ne sais pas faire dans la mesure. A toi, qui jettes ton dévolu sur celles qui t'ignorent plutôt que celles qui te veulent.

Mercredi 8 février 2012 à 19:11

 
On devrait demander à chaque nouvelle rencontre, si honnêtement elle préfère « ne pas savoir » en cas de pépins, ou « toutes vérité quitte à en souffrir ». Personnellement je suis une partisante de toute vérité quelque en sois le prix qu’il faille assumer. C’est pour cette raison que certains pensent que j’agis par égocentrisme, ou pour me soulager la conscience. Alors que je me porte bien mieux à ne faire de mal à personne, pas même moi tant qu’à faire. Si ce n’était que ça, je m’abstiendrais de bien des choses. Car bien que je préfère que l’on soit honnête avec moi, je suis totalement consciente que toute vérité n’est pas bonne à dire. Finalement J’essaie d’appliquer l’inverse du proverbe « ne faite pas à autrui, ce que vous n’aimeriez pas qu’on vous fasse ». Malheureusement, il ne faut pas se leurrer, il y a bien plus de personnes qui préfère « ne pas savoir » pour garder leur situation intacte (ce que je ne dénigre pas du tout) que ce qu’il s’en dit. Qui à bien y réfléchir, si elles ne l’avaient jamais sues, estiment qu’elles s’en porteraient mieux. A chacun, alors la lourde tache de discerner qui de l’une ou l’autre est adaptée à notre interlocuteur.

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