Lundi 14 juin 2010 à 21:41
Lundi 14 juin 2010 à 2:15
- Mais tu ne te révolte pas parfois ?
- Bien au contraire. Mais à la différence que ma seule révolte, je l'accomplie en silence, en me saignant à blanc dans ma chambre. Je ne sais pas faire autrement tu comprends.
- Alors je t'apprendrais. On fait un pacte, je te promets de t'aider et tu fais tout pour t'en sortir ?
...
- Je suis pas sûr de vouloir, ça fait trop mal d'être heureux. Au moins quand t'es au fond du gouffre tu sais que tu ne peux pas tomber plus bas.
- Tu peux me croire tu peux vivre bien pire..
- Oui c'est vrai excuses moi au près des petits africains qui meurent de faim, mais en tant que jeune européenne égocentrique, c'est bien connu je me prend pour le nombril du monde et m'attribue de ce fait tous les malheurs su terre. Mais ne t'en fais pas, je suis sûr qu'ils comprendront.
Vendredi 11 juin 2010 à 13:16
- ... un peu comme ces chiens errants que l'on croise dans les rues. Vous faîte peine à voir. Ils font tellement pitié, l'air dégueulasse jusqu'aux dents, la patte arrière boitante, l'oeil malheureux. Pourtant personne ne les ramenerait chez eux. On aimerait bien leurs offrir plus, faire quelque chose pour eux, mais pas nous, les autres plutôt. Allez-voir ailleurs si vous voulez de l'aide, parce qu'ici c'est une entreprise, il faut avancer vite et pour l'instant vous n'avancez plus Blanchard. Vous ne ressemblez plus à rien. Vous n 'êtes plus rien. Ou bien si, comme ces cabots, lamantables et inutiles, juste bons à errer entre les jambes des braves gens. Si vous continuez comme ça, vous finirez comme eux Blanchard, dans le canivaux, la gueule en vrac.. Si c'est pas pire Blanchard... Si c'est pas pire.. "
Jeudi 10 juin 2010 à 0:46
Au-delà du présent.
Plus tard les sublimes mots du dit jeune homme..
Dimanche 6 juin 2010 à 23:13
Hypothétiquement je ne suis pas grand chose. Du coup vous c'est pareil. A peine un amas de souvenirs, de fausses notes et d'un peu de chance. Je suis naïve à mes heures, niaise de temps à autre, tête en l'air, mais surtout joueuse. Vous, vous êtes les mêmes mais en différents.
Ce soir encore je choisissais bien mon train, le jour la date et l'heure. Pour être sûr de tomber au bon moment sur les bonnes personnes. J'oublie souvent que tout le monde n'est pas comme moi. Je ne crois pas au destin, ni au coup de foudre. Au coups de coeur à la limite mais seulement parce que je ne peux pas aller contre ma manière d'être. En revanche je crois en la provocation. Faire en sorte que tel ou tel évennement se réalise. Que telle ou telle relation puisse exiter. Ca ne tient qu'à nous.
Un peu de chance, un peu de travail. Et plus tu travailles, plus tu as de chances. Il semblerait que les papas disent des trucs sencés, quelques fois.