Vérité ou vérité ?

Lundi 13 février 2012 à 6:12


Dans la torpeur de certaines nuits, où les seuls sons que l’on ne perçoivent, sont les échos du radiateur en surchauffe et ceux du plancher qui grince, on se retourne toujours vers le réconfort - quoi qu’incertains - de ces questions que l’on se dit existentielles.

Il y a bien des heures que j’ai stoppé l’écran noir qui ne savait plus que diffuser programmes douteux sur fonds insipides. Quelques minutes plus tard, j’arrêtais aussi de zapper sur mon ordinateur, lorsqu’à trop dériver, internet ne me proposait rien de mieux que des annonces débridées, sur des femmes un peu trop folichonnes qui ne semblaient plus avoir aucune limites. Entre temps j’ai fait le tour de plusieurs radios, feuilletés tous les journaux que j’ai pu trouver à proximité, rallumé la télévision pour mieux la ré éteindre à la vue de certaines images écœurantes. Le piano n’a pas su me distraire assez longtemps pour me réconforter et la journée m’épuiser assez pour m’apaiser. Si bien qu’après un rapide coup d’œil à mon répertoire de contacts décevants, je ne trouvais rien de mieux à faire que de me prendre un peu plus la tête qu’habituellement. Quelques cigarettes plus tard, le corps glacé d’être sorti dans un froid inhumain, je n’en étais pas plus avancé. Je me refusais toujours d’admettre la triste vérité qui veut que les gens ne changent pas. Néanmoins et juste au cas où, j’espérais de tout cœur, être l’une de ces exceptions qui confirmeraient la règle.

Mercredi 1er février 2012 à 3:26


C'est au hasard des vies qui n'étaient pas prévues, qu'il nous arrive de faire les plus belles rencontres.
 
 

 
Par ici, les jours et les soirées se ressemblent méchamment. Perdue dans ce petit pays qu'est le mien, ou les distractions se font rares, les nuits sans âmes, s'écoulent et s'enchaînent d'une rapidité affolante. Malgré quelques écarts de parcours, de ceux qui bravant les barrières ont réussis à vous faire croire qu'il y avait une vie à côté pour mieux vous abandonner, on retombe très vite et souvent à contre coeur, dans la monotonie pesante, des semaines identiques.

Et puis au détour d'un imprévue on découvre une nouvelle famille ou un nouveau personnage. Ces personnes qui en plus de remplir nos week end, nous suivent chaque jours pas à pas, à travers les épreuves, sans faux-semblants ni prétention aucunes. Ceux qui sans le souhaiter de prime abord, prennent place devant les fuyards qui à l'inverse prônaient tant de choses.

Entre nos projets de rêves foireux qui se tiennent à porter de main, sa joie de vivre, son sourire, ses invitations et les autres. Parmi les soirées, les restaurants, et les sorties, je réalise que je change de cap petit à petit. Persuadée, d'un autre temps, que j'avais trouvée mon idéal de vie, je me morfondais de le voir filer au loin. Alors qu'à chaque nouvelle rencontre, je me plais un peu plus dans ce groupe et près de celui qui ne m'étais pourtant pas prédestiné.

Samedi 24 décembre 2011 à 2:13

 
Il ignorait seulement quelles conséquences pouvaient avoir ses mots, ou faire valoir ses actes. Un pas de bon sens, pour deux derrière la ligne. Arrêt sur image. Mauvais choix. Mauvaise langue. Répercutions maximum. Pourtant sur le papier elle vendait la liberté, la moindre prise de tête, prônait l'honnêteté, et dénonçait le manque de respect. Sur le terrain, disons que tout ne se ressemblait pas. A croire qu'on ne choisis décidément pas qui l'on veux être mais plutôt qu'il nous est imposé.

Tu l'appeles, tu l'appeles pas ? Il t'écris, ne lui écris pas ? Si seulement il y avait un manuel "mode d'emplois", tu te sortirais sans trop d'encombres de toutes ces situations qui te deviennent vite incontrôlables. Au quart de tour les décisions importantes seraient prises et tout avancerait plus vite. Pas de temps mort, pas de questions. Pas de questions, pas de problèmes. Pas de soucis, pas de prise de tête ... Ceci dit, vaut-il mieux des problèmes d'attachement ou n'avoir aucun problème de détachement ?

http://purpleheart.cowblog.fr/images/eaupercee.jpg
 

Mardi 6 décembre 2011 à 23:37


Tout commence sur l'annonce d'un décès et pourtant rien de bien funèbres n'en découlera.
Cortéo, cortège et marche festive, parade, chants et cries de joie se mêlent et se démêlent pendant deux heures de shows, sous les yeux ébahis des petits comme des grands qui n'en reviennent pas. Prouesses et tendresse se tiennent la main tout du long du spectacle, pour obtenir ce savant mélange d'émotions. Voltige, techniques, classes, triomphe, surprenant, énigmatique, ... Que de mots qui ne sonneraient toujours pas assez justes. Je suis rentrée sous le chapiteau déjà souriante, heureuse de ce que j'imaginais voir. Pour certains déjà trop grandes pour m'émerveiller de si "peu". Ca n'en fut pas moins Magique. En sortant le smiley jusqu'aux sourcils malgré la pluie battante dehors, un feu d'artifice de trois heures dans le ventre et des paillettes plein les yeux pour plusieurs jours.
 
Le Cirque du soleil est de retour à Paris jusque sous peu. Alors à qui souhaiterait retrouver son âme d'enfant ...


 
Comment j'étais envoûtée par les billet au verso tout brillant lumineux, qu'on se croirait retombé aux pays imaginaires !!! :D

Dimanche 30 octobre 2011 à 23:11

 
C'était l'amoureux transi. Celui de tous les songes ou presque. Des miens bien souvent. Celui qu'on admire, qu'on idolâtre, ou même qu'on fantasme en secret, caché au fond derrière le reste, dans un coin de sa tête. Pire que tout, il était tentant. Là, tout de suite. Maintenant. Dans la boue ? Oui pourquoi pas. Dans les catacombes ? D'autant plus !

Il est un peu celui qui est toujours dans nos pensées, lorsque l'esprit est furibond, vagabond et surtout divaguant. Dans un autre endroit, un autre monde ou d'autres circonstances atténuantes, les choses auraient été bien plus simple. Moins pesantes. L'homme de la situation, filait bon train entre tous ces gueux dont je faisais partie. A croire qu'il y en a vraiment certains, qui ont tout gagné au jeu de la vie !

Des heures sous terres, entre trop chaud et trop froid. Parmi ceux pour qui, il n'y a plus aucun secret. Rampant et glissant, à tâtons éclairés à la bougie. Entre front transpirant et humidité ambiante. Le regards vide des uns comme trop habitués de voir passer les "touristes, face à la curiosité des autres.

Bien plus tôt dans la soirée, déjà tu rayonnais. Sans trop y croire déjà on était deux à te faire confiance, alors que s'aurait dut être le contraire. Il se faisait déjà bien plus que tard. Une heure pas normale pour commencer une autres soirée ailleurs.  Une heure que vous n'auriez jamais du atteindre. Lorsque tout est si f(l)ou que l'on ne distingue plus ce dont on a vraiment envie et la ligne à ne pas franchir.  Normale alors de voir le gérant baisser petit à petit les lumières comme pour nous incité à rentrer chez nous. Et pourtant plus qu'autre chose, c'était reculer pour mieux sauter.

Ni toi ni moi, lorsqu'il est passé au pas de course devant l'entrée, n'imaginions, où l'on terminerait !

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