Les artistes mentent pour dire la vérité et les politicien pour la cacher.

Jeudi 19 décembre 2013 à 0:48


Tu me visites parfois, sans me demander la permission. Égaré d'un rêve qui ne m'appartient pas. Tu débarques, lancinant souvenirs, d'une vérité amer que l'on n'ose s'avouer. Comme à ton habitude, tu n'y vas pas par quatre chemins. Tu as toujours su quoi faire, comment me torturer ou t'amuser de moi. Pourtant je ne lutte pas, j'apprécie même tes quelques escapades nocturnes. Comme un présent qui s'offre à moi. Quelques instant dans la vie d'une autre. Lorsque tu me prenais comme s'il n'y avait que moi. Mes seins, mon cœur et mes envies. Tu me défies du regard, étrange amalgame de nos premiers moments privilégiés. Quand c'était interdit, le bruit défendu, les gestes un peu pommés. Lorsque nous découvrions nos corps pour la première fois. Mais tu n'ignores pas qu'il t'en faudra bien plus maintenant pour arriver à tes fins. J'aime tromper les émotions, et même si je ne suis pas bien sûr que tu ai un jour estimé ça, tu as souvent fini par te laisser prendre au jeu.

Souvent en rigolant, on se lançait des paris stupide, à qui oserait aller le plus loin, Cap ou pas cap et trucs du genre. On misait des caresses, des actes de bravoures et souvent des vérités. Celui qui gagnait était rarement celui attendu. Sans doute celui qui au dit jour, aimait un peu plus l'autre et laisser couler les choses. Je gagnait un peu trop souvent à mon goût. Flattée et en même temps envieuse de tant de self contrôle. Il est bien loin ce temps des secrets, des soirées nocturnes à faire l'amour dans un champs de maïs, comme tous les clichés du monde, lorsque l'on se disait je t'aime en supposant que ce serait pour toujours. Lorsqu'on se quittait une semaine lourds de nos inquiétudes, craintes et scepticisme de ne jamais plus se revoir. On, c'était nous avant, maintenant c'est eux, deux inconnus qui ne se voient plus que par devoir. Entre deux lueurs qui vacillent et la torpeur d'une soirée qui n'en fini plus, quand on se retrouvent parfois au coin fumeur. Sans grand chose à se dire.

Alors ces nuits seule, où tu me me rejoins, je ne dis rien. Je ne bronche pas. J'apprends à me laisser porter, par tes coups de reins, ton air mutin. J'ai bien trop peur que tu disparaisses comme un courant d'air. La blessure refermée je me dis qu'il serait trop bête de ne pas en profiter. J'oublie mon Autre, les années estompées, que tu ne m'as jamais appartenu. Pas totalement en tout cas. Je te conte un peu ma vie comme un de ces romans que tu affectionnes tant en attendant ce regard que tu ne me porteras jamais plus. Attendri, protecteur parfois. Espiègle quand tu ne te contrôleras plus. Que l'envie de goûter te bouffera jusqu'à t'en tordre l'estomac et sera si intense que tu ne demanderas pas ton reste. J'attends ces nuits, où je n'ai rien d'autre à faire qu'à me laisser porter. Prier pour que tu me reste le plus longtemps possible. Et mieux me rappeler au réveil que tu n'as jamais existé.
 

Dimanche 23 mai 2010 à 22:02

 
...

- Plus maintenant. Avant j'aspirais à devenir atriste peintre, une grande tennis-wooman, reine du monde mais de manière démocratique et avoir une boulangerie personnelle pour les confiseries. Tu vois. Même pas astronaute, non moi ce qui m'aurait plut c'est de savoir voler, d'être invisible sur demande, mais pas de super pouvoirs, non trop de responsabilité. Je voulais avoir un ami gay, une machine a churros dans ma chambre, pas d'écran plat, pas de haute technologie, non pour quoi faire, c'est si vite démodé. J'enviais les immenses bibliothèques des films sombres, je voulais un bébé tigre blanc et pas ces trucs tout moche et sans poils que l'on apelle dauphins. J'aurais voulu être un vampire (et entre nous j'attend toujours que l'on me morde), vivre la nuit et me marier avec un esquimaux. Bien sûr déjà en violet celà va de sois.

- Et qu'est ce qui s'est passé, si c'est pas indicret ?

* Bah les coups dans le dos, les dures réalité, les nuits à pleurer, les cris, les séparations, les non-dits, les gaffes, les mensonges, les insultes, les cons, les malentendus, les  ... *

- Faut croire que j'ai un peu trop grandi.
Mais bon c'est pas grave, pour régler le problème je vais devenir pute de luxe. Comme ça je ne ferrais plaisir qu'à ceux qui veulent bien de moi. C'est pas plus mal, et puis au moins ca ferra le tri.

...


Merci à Arnaud qui me défloute ma vie un peu plus tout les jour. Sans qui je ne prendrais pas conscience que je n'abouti à rien :)
 

Mercredi 11 novembre 2009 à 2:53


Quand il signait "ton lou(p)"
Quand il croyait mes bétises.
Ses "Je t'aime".

L'emprunte de son odeure.
Toutes les bétises qu'on pouvaient se dire.
Quand il me faisait rire.

Quand il était fière de moi.
Quand il s'inquiétait trop.
Quand il m'oubliait un peu.

Et tous les souvenirs qu'ils me restent.

Parfois, la mémoire s'affole un peu trop et remontent alors violement en surface certains souvenirs. Qu'ils nous emportent ou qu'ils nous appaisent quand on ne s'y attendais pas ça surprend toujours un peu. De savoir que malgré le vide comblé, il y a toujours quelques restes qui subsistent.

Jeudi 8 janvier 2009 à 15:08

 
Dis moi que tu m'aimes,
même si c'est par habittude, et parce que le temps file vite autours de nous.
Dis moi que tu m'aimes un peu,
quand je plonge, tête baissée, dans tous ses ragots qui traînent sur nous.
Dis moi que tu m'aimes fort,
quand il fait foid, quand j'ai peur, quand tu es loin.
Dis moi que tu m'aimes encore,
parce que j'en ai envie, même si ça reste vague,  même si c'est des bobards.
Surtout dis moi que tu maimes,
quand tu oublis de venir, quand tu ne penses pas à moi, quand je t'en demande trop,
même si c'est un mensonge.


 

Mercredi 7 mai 2008 à 22:43


 

Des sourirs qui s'effacent au coin d'une rue
Les Je t'aime à tout va comme on n'en a jamais vu
Et pourquoi pas ceci, oui c'est vrai pourquoi pas ?
Eux y pense un peu trop, moi je pense trop au trépas.

Son regard si sombre et ses yeux fantaisie
Elle adore mettre du noir quand son coeur s'éclaircie
Un cri du fond du gouffre, une souffrance qui s'ignore
Des blessures qui font mal, on en oublie le décor

Ecrire qu'ils y en a d'autres, s'envoler au tournant
Se dire qu'on s'aime encore, tout en parlant du vieux temps
Esperer quelque chose qu'on ne verra pas venir
Se mentir juste un peu et croire en un fol avenir

Pousser son rire à mourir sans qu'il n'ai jamais vécut
S'écarter de cet orage qui se profile à nos rues
Envoyer tout valser, les nuages qui s'écartent
Quand les journées sont longues y a des trucs qu'on éfface

Mais comme d'habitude, il n'arrivera jamais rien.

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