Un sourire réduit les distances.

Mercredi 26 mars 2008 à 10:56




Tout s'avouer. A moi. Oser lui dire la vérité. A lui. En finir. Trois fois. Il s'en moque. Il en ri. Il en pleure. Se détester pour ça. Mais je l'aime. Lui seul finalement. Et lui m'amuse. Et ça l'amuse. Et ça me fait mal. Mais ça on s'en fout. Après tout.
Voler au-dessus des choses. Ne plus s'y intérrésser. Que ça ne nous touche plus. Ras le bol. Faire comme si de rien n'était. Abandonner. Parce qu'ils on baissés les bras bien avant moi. A ma place. Alors pourquoi ne pas les satisfaire ?
Vouloir que je remplisse son verre à demi-vide. Sauf que j'ai craché dedans, et qu'il en a renversé la moitier. Commencer à en remplir un autre à côté. Chacun de son côté. Ne pas recoller les morceaux.
Silence insoutenable. Ne rien dire parce qu'on ne le peux pas. Mais faire du mal quand même. Attendre qu'il cède en premier. Ne pas vouloir qu'il le fasse. Tout faire pour malgré tout. S'en mordre les doigts d'avance. Ne plus  se comprendre.

Une claque, une vague, un mur, c'est comme vous préférez après coup. 
Mais c'est toujours une de plus.
Et ça fait toujours aussi mal.



Mal être.

Dimanche 23 mars 2008 à 19:30




Et il m'a fait pleurer ce con.

Si on me l'avait dit, que je pleurerais plus de ma betise que de la sienne, si on me l'avait dit j'aurais explosé de rire et je me serait moquer, non plus vulguaire, foutu de la gueule de l'incongru en question et de ces déblatérations à la con justement.
Mais là je pleure.

J'aime pas pleurer parce que ça me rappele de mauvais souvenirs. O
ui parce que moi je n'ai jamais pleurer de joie.
Je pleure parce que ce con il a  encore une fois mal compris. Et là je souris les larmes aux joues parce qu'il a toujours mal compris. Quand je lui envoyais des "signaux", quand je lui disais sincèrement quelque chose de gentil, quand je lui donnais l'heure d'un rendez-vous.

Je pleure parce qu'il croit que c'est de lui que j'ai peur mais ce serait bien trop simple.
Encore.
C'est de moi dont j'ai peur pour une fois. Peur de ne pas lui faire confiance quand justement il me dit tout. Peur de faire une(s) connerie(s) maintenant qu'il est devenu sage. Peur de lui faire du mal maintenant qu'il a arrêté de m'en faire. J'ai peur de ne plus l'aimer maintenant qu'il cesse de me reppousser.

Il m'a fait pleurer ce con. Non mais je vous jure quel con. Et demain j'irai le voir tout sourire, parce qu'il en a besoin.
Parce que ça fait du bien.
Parce qu'il le faut bien.

 

 

 



Et oui je vais bien putain de bordel de merde. Arrêtez de me faire chier avec ça. Ne vous en faites pas, quand ça ira mieux je vous tiendrez au courant.
Et désolée mais ça fait vraiment un bien de ouf. =)

Dimanche 23 mars 2008 à 14:51


 

Trois ans sans s'être vu.
Le retrouver au hasard d'une fête à laquelle elle n'avait pas prévu d'aller.
La rencontrer aussi.
Ne plus trop savoir pourquoi elle est là. Ici. Maintenant.
Fleur bleue de fil de fer. Merci.

Les voir rire et sans savoir pourquoi faire de même. Faire partie d'un tout juste pour ce simple plaisir. Sans vraiment en comprendre le contenus. Juste pour faire comme tout le monde et parce que ça à l'air si bien quand on les regarde de l'exterrieur.
Même si ce n'est que faussement joué.


Trois mots. Seulement. Et réussir quand même à tout foutre en l'air. Les mots ? Aucune idées de qui ils étaient, de ce qu'ils signifiaient. Bien au delà de ce qu'elle imaginait sûrement. Se moquer, sourire, et se faire haïr à en être aimer. C'est pas plus compliqué.
C'est tout ce qu'elle sait faire.

L'utopie, elle a oublié ce que c'était, jusqu'à son sens le plus profond. Elle ne la cherche plus, je crois. Elle en à trop souvent bavé pour vouloir continuer sur ce chemin. Elle aimerais bien pouvoir en emprunter un autre. On l'a retient un peu encore mais elle sait que les liens ne tarderont pas à se briser. Dans pas longtemps.
Et ça ne viendra pas de son côté.

Supposition que quoi que l'on fasse, toutes les choses iront mal.
Elle, elle ne suppose pas.
Seulement trois mots. Et réussir à tout foutre en l'air sans le faire exprès, mais en s'en rendant bien compte.

Samedi 22 mars 2008 à 18:10


 


J'avais envie de te dire de ne pas partir. De ne pas me laisser là, toute seule.
J'ai eu envie de te dire des mots doux, ceux que certains savent si bien dire dans ces circonstences. Je voulais te dire que si tu m'aimais vraiment tu ne partirais pas. Pas comme ça. Mais tu est parti. Alors m'aimais-tu vraiment ?
Je t'ai laissé t'en aller. Je t'ai laisser partir et m'oublier par la même occasion, même si c'était à contre coeur. Même si ça ne plaisait pas à tout le monde. Et ça n'a plus était que quelques appels devenus bien trop rares à mon goût. Et puis rien d'autre.

Là j'irais te chercher à la gare. Et j'ai envie de t'y dire tous ce dont je me suis retenue la dernière fois, tout ce que je me suis interdite jusqu'ici. Je t'attendrais sur le quais avec un peu d'avance pour te voir venir de loins. Alors je crirais ton nom et ça résonnera dans le hall et je courrais vers toi, comme une furie, droit sur toi, sans m'arrêter, et tu me souriras. Tu lacheras simplement tes paquets trop encombrants dans cette situation et tu m'ouvriras tes bras pour que je m'y réfuge. Et je t'aurais sauté au coup et tu m'aurais sérré un peu plus fort pour que je me sente au chaud et je t'aurais dit que j'attendais cet instant depuis des mois maintenant. Tu me dirais dans le creux de l'oreille "Tu vois qu'il n'est jamais trop tard" et je t'embrasserais la joue comme jamais elle ne l'aurait fait. Nos lèvres se seraient éffleurées ensuite et je n'aurais osé aller plus loins. Mais dans un de tes rares élans de courage tu prendrais les devants, ça m'aurrait fait plaisir pour changer et puis ...

On resterait ainsi quelques minutes enlacés entre les passants, et ils auraient fini par croire que nous étions deux amants pas revus depuis des années alors que. Et puis c'est moi qui me lancerais la première en te disant que je t'aime et ce, en te fixant droit dans les yeux. Et puis après deux secondes qui m'auraient parrues une éternité, tu m'aurais dis de même et on se serait regardés amusé, puis gênés dans ce hall de gare si peu personnel. Tu m'aurais alors dit qu'il était tant d'y aller et j'aurais attrapé tes bagages en me dirigeant vers un café car après tout, le temps ne préssait plus. On se serait alors raconté nos vie qu'on se cachait jusqu'ici, et que malgré eux c'est à nous qu'on pensait quoi qu'on ai pu dire. Aurais alors pris ma main et te serais levé pour aller en direction du train. On se serait promis que contrairement aux autres nous on s'écrirait encore et qu'on se dirait qu'on s'aime en le pensant vraiment. Et on en serait resté là.

Dans le train on n'aurait pas trop osé se parler, trop gênés de toutes ces déclarations peut-être un peu trop tardives et on aurait rejoint la fête qui battait son plein, la tête rassurée et le coeur léger.

 

Jeudi 20 mars 2008 à 20:49



T'avais raison, on aurait pas dû laisser tomber.
Je, n'aurais pas dû laisser tomber.

C'est à toi que j'aurais dû m'accrocher et pas à ses lèvres, pas aux apparences. Je buvais ses paroles au goulot de sa bouche alors que tes regards silencieux voulaient tout dire.
Ce que j'ai été sotte. Oui tu peux le dire. J'ai été stupide même.

Il est de ces choses que l'on ne sait écouter, que l'on fait mine de ne pas comprendre. Que l'on fait mine d'ignorer. Et de ces choses tu en fais parti.

Je me suis prommenée sur les pavés nocturnes, loins de ces regards fous qui me harcèlent, loins de tous ces regards flous que je ne sais plus interpréter, loins d'un souvenirs lointain qui me file sans relache. Loins de cette foule de gens dont il fait encore parti.
Et pourtant j'ai besoin de lui. Et pourtant je ne veux plus de lui.

C'était l'appel de la nuit, celui d'une musique que je me repasse en boucle, dans mon baladeur beaucoup trop vieux, mais que je garde amoureusement sans raison. C'était Agora Fidelio, c'était toi, être là avec mes souvenirs incertains. C'était de m'avouer que tu me manques trop pour que mes pensée ne lui soient entièrement réservées. C'était un appel de la nuit auxquel je n'ai su échaper. Et la nuit à assoupi mes rêves, mes espoirs, mon esprit. Elle a ingurgité mes craintes, mes peurs.
Puis elle a tout digéré.
Et elle m'a toute recrachée.

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