Deux semaines à la dérive, à dénouer mes pensées.
1001 mots à t'écrire, chercher ceux qui te feront rire.
Et en même temps j'ai l'impression que c'est la dernière fois que l'on se dévoilera.
Une page blanche qui s'éternise de sous entendus.
Pas assez de temps. Ou bien trop, semble t'il, depuis tous ces moments.

Au pied du mur on n'assume plus. On repousse la frappe, on s'éternise.
Tout dévoiler serait bien plus simple, pour autant c'est immorale.
Une envie de réconfort, de confort. De bras, des tiens, avant de s'expliquer.
Un-sourire-après-l'-autre.

On ne triche plus, on se dit tout :
« Je ne conçois rien, je laisse couler. »
Quelque part, j'espère que c'est différent.
Plus blessant, troublant certes mais différent … et plus pratique aussi.
Entre deux c'est toujours mieux que rien.
Moins bien que tout mais un peu plus doux que le désespoir.

Tu vois on n'affronte pas la solitude de la même manière.
Je crèverai à petit feu de ne plus te revoir.
Tu t'oublieras de m'attendre encore et encore.
Perdants dans touts les cas.




Mais seras tu là ?





Tendre baiser, un brin v(i)olé(t).