... est en train de remettre les pieds sur Terre.

Mardi 20 octobre 2009 à 0:37



Dans une quelconque grande surface un. peu trop rempli à mon goût.

Quand j'y arrive, pannier dans une main, longue liste de l'autre, je send déjà la fatigue et l'empressement me monter aux joues. Les files d'attentes qui n'en finissent jamais, les caissières qui ne connaissent pas la politesste, le truc qu'on n'arrive pas à trouver, et au milieux de ça tout ceux qui te bousculent sans même te dire pardon. Et puis il y a lui. Un petit lui, sûrement pas de ceux qui vont changer ma vie, mais juste pour une soirée un rien aigueillée, ca a le mérite d'être retenue. Il attendait là, patient, caché entre la petite vieille avec ses bons de réductions, et celle qu'on voit déjà bailler à l'autre bout de la rue. Ca faisait déjà au moins cinq fois que je le croisais toujours son sourire de biais, petit grain de folie. Cinq fois que je lui passais devant, trois fois que je tournais en rond entre les torchons et la nourriture pour chat, j'ai du avoir l'air perdu en l'abordant. "Juste au fond, sur ta gauche, à côté de la moutarde et du truc qui ressemble à rien ... ton panier, pas de soucis, mais je ne suis pas si vieux, on se tutoie ?" En revennant j'ai appris pour son gateau,pour la tarte au poires et pour le chocolat. J'ai su pour la chantilly qu'il n'avait pas trouvée, quand je vous dis qu'il y a toujours un truc. "Monsieurs le vigile, la chantilly, juste sur ma droite ? Merciiiii." Tien alors ca t'évitera de te faire tapper par tes amis, oublier la chantilly, non mais quelle parjure. Juste bon à marrier. Moi, seulement à moitier, la cuisine je ne connais pas. Ou avec ma mami, mais les mamis ça ne compte pas, elle font et on regarde, on est seulement bon à lécher le plat quand c'est fini. Le juste prix ? Si, si je connais, allez à tout casser vingts euros, ... ou pas. Surement l'habitude ? Que du mérite ? Oui si on veut, c'est aussi ce que disent les chanceux. Au revoir madame, moi, non j'habite de l'autre coté, à une prochaine fois alors. Sourire de biais.

On échangera jamais nos noms.. 

Jeudi 15 octobre 2009 à 20:57



Ces regards qui s'entrecroisent et qui persistent parfois. Ces chocs brutaux et plus suptibles selon les secousses, selon la puissances des corps. Un malaise que l'on ignore mais qui subsiste quand même. Cette chaleur, celle de corps en sueurs, de deux corps en mouvements, de corps qui s'animent. La cadance qui s'active pour mieux faiblir plus tard, mieux repartir ensuite, selon leur bon vouloir. Les arrêts, l'attente, les frottements, les sourires un peu trop génés du mauvais moment. Les quelques accidents.
Les pensées vaguabondes ...

Le métro, Paris, ses heures de pointes.
 

Jeudi 15 octobre 2009 à 19:54


17/09
premier jour de classe

C'est simple là-bas c'est une manière de faire, de vivre, et de penser. C'est une vision. Bien plus en fait c'est Leur vision et rien d'autre. Le reste c'est pas que c'est insignifiant mais c'est pas grand chose. Juste tolérable Parce que nous, l'élite, on n'a pas la grosse tête, non non au contraire, on montre notre superiorité en tolérant ceux qui n'en vallent pas la peine, on s'en accomode.

C'est du bourrage de crâne intensif,
par hypocrisie, et c'est permanant.


 

Mardi 13 octobre 2009 à 0:26

 
22h16

Début d'un carnet de bord qui je m'en doute ne durera pas, comme tous avant lui.
Ce soir j'ai redécouvert les poubelles de Paris et ces beaux garçons que l'on croisent au hasard d'une rue. Paris est décidément pleine de découvertes, à découvert et à dé-couvrir. J'aime ces regards en coins des visages que l'on croit reconnaitre d'un matin à l'autre, beaucoup moins ceux de côté des inconnus perturbés. J'aime rechercher les sourires de ceux qui ne les assument pas encore à une heure si peu tardive et ceux fuyants qui sont les plus beaux à ceuillir.
 

Mardi 6 octobre 2009 à 2:17

 
A une heure où j'aurais mieux fait de dormir

Au commencement un anniversaire,  pour finir une pluie battante. Une arrivée en pyjama après le réveil bien trop bruyant d'une sonnette à laquelle on est pas encore habitué. Un petit déjeuné improvisé. Les premiers rayons du soleil en sortant du métro. Lui faire découvrir des choses, le marché aux puces, invention géniale pleine de bonne humeur, de surprises et de rencontres en tous genres. Deux glaces pour un euro. Son sourire dans mes bras. Une presque bétise car il en faut toujours une. Des promesses, des Adieux. Quelqu'un qu'on avait un peu perdu de vue et le plaisir de marcher pieds nus sur les bords de quais. Le regards étrange des passants, le mien moqueurs de leur ignorance.
Le dernier Tarantino.

Certaines choses méritent d'être faites autrement.
Et puis il y a de ces jours comme les autres qui sont juste bons a être vécut, et à rester tel quel.

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