Il était une fois moi, un rien métisse sur les bords, totalement germano-Camerounaise.

Lundi 24 janvier 2011 à 3:31




Il y a des choses qui se passent.
Des choses qui changent, tout en restant subtilement identiques.
 
 
Entre les éclats de rires j'entrevois ton regard. Certain que je suis toujours seule à le distinguer. Pourtant je reste persuadée que depuis le temps personne ne dit plus rien mais que tout le monde sait. Ce qui me fait d'autant plus rire que tu restes finalement, le seul, à ignorer la tournure qu'ont prises les choses.

L' amitié première que nous avions tous liée n'est plus aussi intacte que ce que l'on voudrait bien laisser paraitre. Nos corps ont changé, nos esprits évolué et pendant ce temps les attirances aussi. Alors oui nous sommes toujours aussi proches les uns des autres mais n'oublions pas les quelques cafouillages de parcours. Les sales gamins que nous étions plus tôt ont vite appris à manier les sentiments humains.

Je me rappelle encore cette discussion un soir de même restaurant. Entre partisans de la vérité et ceux qui se voilaient la face. Et moi qui criais gare à tous, présents ce soir là. Lui qui me contredisait sans cesse. Deux jours plus tard encore, malgré qu'il y ai eu preuve irréfutable. Tu n'as jamais compris. Jamais rien su. Le fin mot de l'histoire. Et pourtant tu n'es pas loin de ce qui pourrait t'être une très mauvaise nouvelle.

Machinalement j'imagine toujours que tu continues de jouer un rôle à la perfection. La comédie et toi, une sorte de symbiose. Puis parfois entre deux repas comme ce dernier, entre deux accolades plus ou moins désirées, j'entrevois un air un peu trop sombre, trop triste. L'air de celui qui s'est perdu un peu trop loin. Le regard de celui que j'ai su sauvé, une fois. Bien avant que tous ça ne soit d'actualité. Dans ces moments là je ne sais alors plus qui se moque vraiment de qui. Qui de nous deux attend réellement quelque chose de l'autre.

J'ignore si la manipulatrice que je suis te trompe admirablement, ou si l'acteur que tu es connais son rôle sur le bout des doigts.
Si l'on s'est tout les deux pris, dans les mailles de notre propre jeu.

Moments d'égarements

Ayez une pensée vagabonde

Par Arthan le Lundi 7 février 2011 à 21:38
ça arrive quand les choses sont intéressantes, c'est ce que l'on appelle la vie et la conquête, tu t'es beaucoup améliorée, mais lorsque l'on joue et que l'on endosse les costumes on ne doit pas oublier qui l'on est
 

Ayez une pensée vagabonde

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