Je ne suis qu'une simple fille de plus sur une liste. Placée, entre les noms de celles qui ont peut-être comptées.

Jeudi 31 décembre 2009 à 16:01


Deux jours que son odeur me berce, que je n'ai plus que son image en tête, son nom sur le bout de mes lèvres. Ce soir je me prépare en pensant à lui, encore, et à cette nuit qui risque d'être plus que surprenante. Je retrouve l'emprunte de ses mains fixées dans le creux de mes reins et ça m'inspire.

Et t'il nécéssaire de vous dire que je commencerais l'année aussi bien que je la terminerais ?

Jeudi 24 décembre 2009 à 1:43


J'ai vu aujourd'hui, pour la première fois dirons-nous, Le Cercle des poètes disparus, étant donné qu'à l'âge de huit ans, il me semble, sur une certe très bonne initiative de ma mère, je m'étais tout bonnement endormie devant. Misérable petit être que je suis, j'ai donc remédié à cette parjure immonde en m'y plongeant à nouveau et je n'en suis toujours pas ressortie.
Autant dire que je m'en suis prise plein la gueule.

Sommes toutes l'une des répliques si ce n'est pas la plus connue du film mais qui reste néanmoins pour moi la plus remplie de sens :

"Je m'en allais dans les bois parce que je voulais vivre sans hâte, faire face seulement au fait essentiel de la vie. Je désirais vivre profondément, sucer toute la moelle de la vie, vivre assez vigoureusement pour mettre en déroute tout ce qui n'était pas la vie. Découvrir ce qu'elle avait à m'enseigner afin de ne pas m'apercevoir à l'heure de ma mort que je n'avais pas vécu."

adapté d'un texte d'Henry David Thoreau (1817-1862)



Sur ce à votre tour de vous en prendre plein la gueule !
 

Mercredi 23 décembre 2009 à 0:50


 
Elle regarda le nom qui s'afficha sur son téléphone et d'un simple coup d'oeil su qu'elle ne répondrait pas. Fallait voir quand même à pas trop lui en demander. Elle ne pouvait décemment pas aimer, s'en prendre plein la gueule et coucher le même soir.
C'était soit l'un, soit l'autre.

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Ce soir ce serait l'autre.

Mercredi 23 décembre 2009 à 0:38





Un jour je retrouverais cette lettre écrite il y a plus d'un an de ça et l'on arrêtera de médire sur cette pauvre poste qui n'y ait pour rien dans les retards de lettres qui n'ont jamais été envoyées.

Je ne sais plus par où commencer alors faisaons dans l'habituel.
Tout d'abord merci, merci pour tout. Merci pour ces années passées en votre compagnie. Merci pour vos blagounettes souvent tombantes de manière inattendues, pour ces contrôles dit surprise quand finalement ils ne l'étaient plus, pour la ruse du "regardage de montre" quand justement on n'y croyait plus. Merci pour ce presque toujours sourire, quand d'autres n'en font pas la moitié, pour vos cheveux parfois complètement décoiffés quand il vous arrivait sûrement d'être en retard. Pour votre écoute, votre manteau que je n'ai jamais connu que rouge, votre attention, le pull avec la rayure bleue, votre rire plutôt communicatif, et pout tout le reste.

En fille de passage, bien que proche de votre portail, je ne m'aventure jamais à le pousser. Surement trop symbolique d'un monde qui fut jadis le mien, j'ai souvent trop peur de m'y bruler les doigts en voulant ne serait-ce que le franchir pour vous y rejoindre. Alors je ne fait que passer devant lui, ce jardin, vos fleurs et ces vieux murs qui vous abritent.

Une lettre de jetée, un appel au téléphone, des nouvelles que je ne souhaite pas te donner deux fois identiques. Et si pour une fois l'on parlait d'autre choses. Oublions le travail qui se veut trop prennant, les cours trop envahissant, la vie qui nous dévore notre temps libre un peu plus vite à chaque secondes dont on ne profite pas. Oublions-nous l'espace d'une lettre, nos peines et nos désirs. Parlons peu et parlons bien.
Un soir je te dirais la faute à qui toutes ces crises d'angoisses, pourquoi ces marques sur mon bras et pourquoi moi.

Je pense du haut de mes pas encore petits vingts ans que certaines choses se doivent d'être dites et que toutes celles-là en faisaient partie. Vous êtes un excellent professeur, un de ceux que j'ai voulu être fut un temps, et rien que ça je crois que ça vallait le coup d'être dit.

Tendrement.
La fille du riz au micro-ondes.

Ah oui et puis il y a eu ce jour où j'ai encore faillit échouer au bac, où j'étais seule à pleurer comme une madeleine, où vous n'avez pas dit grand-chose, où vous n'êtes pas resté longtemps mais que ça suffisait largement. Alors encore merci.

 

Lundi 21 décembre 2009 à 1:02

 
Mystérieux pour les convenances, grand pour les apparences, les cheveux long juste ce qu'il faut.
Quand je le fixe je me sent petite et faible, trop vulnérable et prise au piège. Mais étrangement j'adore ça. Ses bras sont taillés juste pour me recevoir, son torse pour que je m'y couche, et ses lèvres pour que je les embrasse. J'aime son humour et sa perversité. Sa tendresse et ses mensonges. Qu'il soit un paradoxe à lui tout seul. On se tourne autour, comme des chiens tennus en laisse, et quand la chaîne brisera adviendra ce qu'il pourra. Il est le cliché même de mon homme idéal, pourtant je n'attend rien de lui. Je veux juste qu'il me séduise et qu'il me fasse rêver. Bien que ce soit un homme à femmes, je veux m'amuser et il s'ennui. Alors jouons ensemble très chèr mais surtout, gardons les règles bien secrètes.

 Pour l'instant je me contente de lui sourire et il ignore encore tout du pourquoi.

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