"Un coeur battu, est un coeur violet." (aléatoire)

Lundi 15 septembre 2008 à 21:29

 

L'air s'engouffre par la vitre grande ouverte du car. Le visage frai, je ferme les yeux en espérant me réveiller ailleurs. Plus loin j'en entend s'esclaffer à l'écoute d'une quelqconque autre blague de plus et moi tout ça, ça me fais mal aux oreilles. Les profs ont voulu nous faire plaisir en nous annonçant une sortie pédagogique sur Paris. C'est vrai qu'en temps normal j'aime Paris. Je l'adore même. Mais toutes ces âmes brayardeuse qui tournoient autour de moi, ça fait bien trop dans le payasage. j'espérais que la moitier au moins serait tombés malade à cause d'un facheux virus qui circulerait dans le bahut ... J'ai jamais eu de chance.
Alors en attendant je ferme les yeux, et j'espère me réveiller ailleurs.
Sans trop savoir où le trouver.


L'air s'engouffre par la vitre trop ouverte juste devant moi. Le bout du nez rougie, j'essaie tant bien que mal de fermer mes paupières en espérant me réveiller ailleurs. Mais ailleurs ça reste encore loin. Quelques places devant, la musique fuse des enceintes d'un quelquoncque emmerdeur de plus. J'aurais aimé ne pas avoir cour ce matin mais c'était bien trop demander à mon car qui n'a pas manqué d'arriver en avance aujourd'hui préciément, me faisant ainsi courir. Trop gentil. J'aurais vraiment apprécié que la planète entière décide de faire grève ce jour là précisément ... mais je n'ai jamais eu de chance.
Alors en attendant je ferme les yeux malgré ce fond sonor scandaleux et j'espère me réveiller ailleurs.
Sans trop savoit où le chercher.

 

 

 

Mardi 9 septembre 2008 à 22:02


Tu parles d'ailleurs comme si tu y étais pourtant tu es toujours là.

Pourquoi tu n'as jamais l'air de savoir où tu vas, ni d'où tu viens ?
Quoi qu'on fasse, où qu'on aille, j'ai souvent cette même impression que tu divagues entre deux mondes. La seule chose qui t'importe c'est de t'en aller. Normal qu'en redescendant sur Terre tu sois un peu déboussolé.
Les clichés ne sont plus tout à fait les mêmes. Et tu as du mal à t'adapter.




 

Dimanche 7 septembre 2008 à 22:15


Mentir c'est facile. Je ne dirais pas que c'est beau car quoi de plus moche et fourbe que de faire croire aux autres l'inverse de ce qu'on a envie qu'ils sachent. Mais du moins ça reste l'une des choses les plus simpliste au monde. Oui oui bien plus que de compter deux par deux ou de lacer ses chaussures. Ca reste la base de tout. Tant que cette base ne devient pas principe, pas de soucis à se faire. Et oui j'en reste convaincue spèce de bande de poissons lune à la cons et personne n'y changera rien. Quoi qu'un bon massage de dos à l'huile de coco, là c'est pas de refus.
Le plus important c'est que je vous aime tous même si vous n'êtes pas grand monde depuis quelques temps... Aidez moi je déblatère des conneries !




Mes compliments.
ET ceux du chef.

Dimanche 7 septembre 2008 à 21:55


Le désir c'est pas l'envie. Autrement dit c'est différent.
Le désir on ne s'en accomode pas, l'envie on n'a pas trop le choix.
Par désir on ne peux rien faire, si ce n'est essayer de se contrôler.
Par envie, on s'écoute, on étudie, on réfléchit et puis on dit non.


Le désir c'est assez violent.
Le désir c'est de regarder en face son envie du moment. Son envie immédiate. C'est généralement se jetter dessus, et quelques jours après se dire qu'on a été con. Le désir c'est désirer de manière convulsive, incontrolée, et infinie.

L'envie c'est plus modérée.
C'est désirer gentillement une chose dont on a pas besoin. L'on peut avoir envie sur le long terme. C'est avoir le temps de se dire que c'est une bonne idée, puis non, puis le regrétter. L'envie c'est avoir envie de tout et n'importe quoi mais de s'en empêcher.

Parfois c'est plus compliqué. On aimerais lacher prise. Soit céder à ses envies. Dans ce cas on désire envier. Par contre quand on a envie de désirer c'est simplement qu'on se sent seul. Entre autre si l'on a envie, c'est qu'on veut. Si l'on désir c'est qu'on veux mais très fort.

Alors c'était du désire ou de l'envie ?

Vendredi 5 septembre 2008 à 22:24



La coure est surpeuplée mais il manque les plus important.
Je ne perçois plus ta voix pourtant les discutions fusent autour de moi.
Les écharpes acidulées flottent aux vents mais la tienne a disparue.
Je ne vois plus ceux qui m'ont soutenus parmis ces sourires trop dentés.

C'est triste la rentrée sans eux.
Sans elle.



Ah oui et puis je suis un enfoiré de requin aussi !   : p

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