Vendredi 19 novembre 2010 à 20:26
J'imagine qu'il y a les ressentis de chacun aussi. Ca compte sûrement. Savoir où s'arrête le besoin et où commence l'envie.
Elle évite toujours au maximum de se retrouver seule dans son appart, devenant un rien trop lugubre à l'arrivée de certaines heures sombres. Elle tourne en rond dans les rues, elle appelle un peu tout le monde. Elle perd du temps, pour en gagner autre part. Et quand seulement il n'y a plus d'autres solutions, elle rentre s'enfermer. Elle n'aime pas cette tour de verre, cette unique pièces. L'enfermement. Elle préfère la pluie, pied nus sous les gouttes, à tenter d'en croquer le plus. Elle ne sais pas vivre exclue des autres. Ou alors à l'extrême, pour s'immerger totalement dans son monde. Elle ne mange plus, elle oublie la vie, elle se morfonds. Quelque part elle dépéri. Un peu plus chaque jour où elle est sans compagnie. C'est étrange cette façon de ne vivre qu'en fonction des autre. Pas seulement pour eux, parfois elle leur est même indispensable. Alors elle se sent importante. Mais d'autres fois, quand tous préfèrent s'isoler pour un moment de stop, une pause avant de mieux repartir, elle se trouve délaissée. Elle a d'un coup peur qu'à la mettre de côté l'espace d'une soirée, ils finissent par vraiment s'en passer. Le plus dur c'est pour elle en fait. Apprendre à lâcher du leste. D'ailleurs à trop avoir besoin de proximité, elle y perd un peu pieds. Quand souvent on lui en demande plus. Elle ne sait plus ou se situe le juste milieux. C'est elle en fait, la plus pommée de l'histoire.
J'imagine que doit être bien seul celui qui après avoir escompté plusieurs refus, se retrouve à écouter ses vieux disques chez lui, ressassant inlassablement nostalgique, ses souvenirs passés.