"J'adore parler de tout, de rien un peu moins." (inspiration chez krommlech)

Mercredi 23 avril 2008 à 22:31



Tous les soirs, même heure, même endroit, il était toujours présent. Quoi qu'il se passe, par tous les temps, il se plaçait là et observait les alentours. Je suppose qu'il aimait ça. Quand on y pense il fallait bien qu'il aime ça pour sortir, lorsqu'il pleuvait des cordes, emmitouflé dans son gros pull en laine, se poser sous sa vérenda. De sa venue, suivait toujours l'allumage des réverbères de la rue St Louis, de sa rue à lui. La rue d'en face. Puis il refermait sa porte d'entrée non sans avoir au préalable fait le tour de sa maison pour vérifier que tout était bien véroullé. Il revenait ensuite s'asseoir dans son rocking chair et il attendait patiement, en se balançant. Ne me demandez pas ce qu'il attendais parce que moi même je n'en savais rien. Plusieurs fois je me suis adossée à la fenêtre, poussant du bout des doigts les rideaux. Et je le regardais. Il m'intriguait ce viellard. Non pas seulement parce que personne ne vennait le voir, parce qu'il ne disait jamais rien ou qu'il restait des heures enfermé à l'interieur sans montrer le bout de son nez, mais parce que quand il était sur ce péron, assis les bras branlants, il avait toujours cet air, ce petit air que seules affichent les personnes satisfaites. Mais personne ne savait d'où le sien lui vennait.

Dimanche 20 avril 2008 à 18:44



Issus de divers (vers >_<) textes écrit il y a ... un ou deux ans je dirais :

Par delà les rideaux, je peux voir la clarté de la lune, si blanche ce soir. En même temps, ici, je n'y vois rien. Mes yeux ont fini par s'habituer à l'obscurité mais c'est comme si je ne savais plus voir. Ils sont ouverts et pourtant je n'y vois pas. Tout est flou. Comme j'aimerais les fermé maintenant et m'endormir. Enfin. Ils ne semblent pas vouloir...

C'est fou quand j'y repense ... [...]
je me suis mise sur la pointe des pieds et le reste a suivi. Ca n'a pas été aussi fort que je l'imaginais, ça n'a pas été à la hauteur de mes maintes espérences. ca n'a pas été mon premier baiser non plus. Je n'ai pas ressenti tout ce qui m'avais traversait la première fois que. Je ne sais pas si .... Par la suite je ne t'ai rien dévoilé. Pourquoi te l'aurais-je dit ? Je n'ai jamais trouvé en toi ce que j'y était venu cherché depuis tout ce temps. Et les secondes se sont accélérées. Tu m'as alors regardé, des étoiles dans les yeux, mais de ce regard étrange que je te connais bien et que je n'aime pas. Celui dont tu te gardes bien de nous préciser le sens.
Puis je suis redescendu, un sourire faux aux lèvres mais tu ne l'as jamais su.

[...] Assise à ses côtés, j'attendais. J'attendais comme à mon habitude, comme maintenant encore, de voir la suite des évènnements. Je ne le regardais pas pourtant. Je crois bien que depuis le début je n'avais dû lui jetter que deux regards tout au plus. L'un en arrivant, l'autre, furtif. Une erreur d'aiguillage. Aujourd'hui je ne sais pas pourquoi mais de son regard je n'en voulais pas. Trop lourd à porter peut-être. Ou tout le contraire. Avais-je peur d'y trouver un regard trop superficiel à mon goût, un regard qui n'était là que pour faire plaisir. Par pur esthétique et rien d'autre. Finalement je l'évitais je crois, comme pour prendre de la distance et du recul face aux choses qui se déroulaient. Juste pour me donner l'impression que ce que je vivais n'était qu'un rêve, juste sorti de mon immaination. Et que lui, en fait, n'était pas vraiment présent.

Dimanche 20 avril 2008 à 17:31

 

 

Voilà juste quelques apperçus pris dans ce que je fais en ce moment :


[...] On était comme ça, toi et moi, et cette même bonne humeur que je te connaissais bien. Celle qui ne te lacha plus à partir de ce jour et qui remplaça la tristesse qui t'emprisonait.

[...] Après que je sois parti, même si tu avais compris par toi même la raison de mes actes, on aurait pu croire que tu chercherais à me retrouver, ne serait-ce que pour entendre mes propres explications, ne serait-ce que pour en être sûr. Mais non. Ce n'était pas ton genre. Je le savais bien pourtant, que tu ne tenterais plus rien à partir de cet instant. Mais je m'accrochais à cet espoire comme à la dernière branche brisée qui aurait pû nous donner l'illusion qu'on ne sombrerait pas. Pas maintenant. Et pas comme ça.

[...] Une fin en noire et blanc, de grandes embrassades et tout le monde qui souri avant le "the end". C'est ça que je voulais. Mais il parrait qu'on n'était pas dans un film. Imposible de retourner en arrière, de rembobiner pour aller modiffier certains moments, ceux qui ne nous ont pas plu. Impossible aussi de faire un arrêt sur image ou de choisir la fin qui nous conviendrait le mieux. Au lieu de ça, elle me fait la bise, s'en va en souriant, comme toujours, passe la porte et. Le carillon de l'entré résonne dans tout le café. A travers la vitre je la regarde s'éloigner, tourner au coin d'une rue, sous la pluie. A nouveau seul, je paie l'addition. Bientôt je sortirais à mon tour, mon briquet à la main, j'ouvrirais la porte et les fumée des cigarettes s'échaperont avec moi , vers un monde plus froid. En emportant avec elles toutes mes espérences.


Dimanche 20 avril 2008 à 14:21



 

Une cigarette au bec. Sourir au coin des lèvres.
Le feu à la moquette. La Guerre qu'on n'a pas faite.
Ca m'a fait rire en plus.
Pleine lune de fausse nuit. Des amis pleins les rues.
Papillons de minuit. Ils ont tous disparus.
-Tu vois qu'elle était pleine !
Partir où bon nous semble. Au grès de ses envies.
Partir pour revenir. S'en alller à Paris.

Les écouter qui parlent. Les écouter qui chantent.
Les écouter qui rient. Et m'écouter aussi.
- Mais non je ne dors pas.
Signer des autographes. S'étreindre juste ce qu'il faut.
Ecrire des paragraphes. Et crier au complot.
Des conneries aussi.
S'entrevoir dans le miroir. Une tête à en faire peur.
Boir juste un petit peu. Ne pas tomber en pleure.






Et s'en féliciter.

Vendredi 18 avril 2008 à 20:20

 


- Hé dis comment on fait les n'enfants ?
- Pfff trop facile. Alors tu vois, c'est la maman qui ...


Tu sais les mots, moi j'ai toujours aimé ça en fait. Mais bon, trop chiant à s'en servir.
J'étais trop littéraire dans mon imagination, mon envie de tout dire maintenant en à peine deux lignes, et trop scientifique pour faire de jolies tournures de phrases, du moins celles qui parraissent venir naturelement. On y voyait trop clair dans mon jeu et ça gachait tout.
Les mots et moi, c'est toute une histoire. On s'est jamais vraiment compris je crois. Autant j'aimais qu'ils me viennent sans que je ne leurs demande rien, souvent les même dailleurs. - tu vois, moi aussi j'avais mes préféré - Autant souvent je me les appropriais mal. Fière de moi, j'en réutilisais parfois, pour montrer à tout ceux qui disent que, que moi aussi je les connaissais bien, mais bien souvent il n'était pas comme je le pensais. Et je me plantais. Tu vois, encore une fois ça gachait tout.

Comment te dire, les mots j'ai toujours préféré les entendre, les écouter à la limite, dans la bouche des conteurs, des beaux parleurs, de ceux qui savent. J'aimais les lire, aussi, beaucoup, mais ça m'était toujours insufisant. J'avais soif de mots. Alors je me suis mise à les écrire aussi, pour voir, et ça m'a drôlement plut. A eux, beaucoup moins. J'en avais soif, mais eux ne me voulaient pas.
C'était le plus dure à accepter je crois.

Du coup j'ai commencé à moins les apprécier, pendant quelques temps. Les écrire m'était devenu difficile, presque impossible. Et ça ne me plaisait plus. J'ai voulut tout arrêter une fois, plus parce que je ne savais pas les manier que par non-envie de continuer. Je les ai menacé de jetter tous mes poèmes, tous mes textes et autres nouvelles sans réel sens au feu. Mais je n'ai pas osé. Je me suis bêtement dit que même s'ils ne vallaient rien aux yeux des autres, même si ils n'étaient que de pâles inspirations de partages, qu'ils méritaient de rester présents, ne serait-ce que pour être améliorer et dire aux autres "hé surtout ne faites pas comme elle, ne faites pas comme ça !" *Trouillarde*

Parce que les mots et moi c'est simple, c'est à n'y rien comprendre. Mais ça me va bien comme ça. J'aime leur inventer une vie, un sens caché, inconu, pas reconnu, imaginé, ... J'aime les associer à des gens, des couleurs, ... Tu me prends pour une folle hein ? Si tu savais, c'est toi qui ferrais mieux de t'y consacrer. Si tu savais. Parfois c'est vrai qu'ils peuvent faire du mal, oui. Sortie d'une mauvaise manière, personne, au mauvais moment. Parfois aussi, ça peut faire un bien fou de s'en servir pour ne rien dire. Mais qu'est ce que c'est bon de sombrer dans son imagination et de pouvoir retourner le monde.

 

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