Se haïr est aussi narcissique que de s'aimer.

Mardi 30 janvier 2007 à 21:40

Tu m'énerves
Lorsque je te vois au loin,
Tu m'énerves
Pour ne te rendre compte de rien,
Tu m'agaces
Lorsque tu t'approches de moi,
Ca me  tracasse
Lorsque mon poul s'active pour toi.
Tu m'énerves
Lorsque tu me prends dans tes bras,
Tu m'énerves
Quand tu me sers tout contre toi,
Mon corps frissone
Quand tu me parles tout bas, tout bas,
Et mon coeur cogne
Lorsque tout d'un coup tu t'en va !
Tu m'énerves
J'aimerais vraiment te repousser,
Tu m'énerves
Mais c'est dur, j'ai essayé,
Plus rien à dire
Tu te rends compte de ce que tu me fais ?
Pour en finir
Un jour peut-être je t'oublierais !

Dimanche 28 janvier 2007 à 17:50

Il faisait moche ce jour là, elle ne savait pas quoi faire.



Prise par l'ennui, elle se leva et elle sortit malgré ce temps. Dehors les nuages gris cachaient le soleil. Le brouillard s'accentua peu à peu. Elle ne voyait plus où elle allait. Elle se baladait ici et là des heures durant, sans savoir vraiment ce qu'elle faisait. Elle se laissait aller, guider par ses pas. Il se faisait tard. Elle avait froid. Ce jour là, elle aurait dû commencer à rentrer mais elle n'en avait pas envie. Pas la force non plus de faire demi-tour et de revenir à ce qu'elle avait fui, la réalité.

Tout à coup une musique douce au loin. Elle n'arrivait pas à bien la distinguer. Elle lui paraissait familière mais à cette distance, ce n'était qu'un murmure. Elle continuait d'avancer vers celle-ci. Plus elle se dirigeait vers elle, plus le brouillard disparaissait et plus la nuit se faisait sombre. Ca y est maintenant elle s'en souvient. C'est cette musique qu'elle aime tant. Jouée par toi au piano elle avait le don de l'apaiser. Epuisée, elle s'assied. Devant elle, de l'eau. Eau dissimulée par la brume. Où était-elle ? Aucune idée. Est-ce ses pas qui l'ont conduit jusqu'ici ou est-ce son inconscient qui a décidé pour elle ? Elle s'allongea. Ecoutant la musique, elle fut comme possédée. Elle ne pensait plus à rien, ni à l'heure qu'il était, au temps, ni à l'herbe mouillée sur laquelle elle était couchée. Bercée par cette mélodie, sous le regard des étoiles, elle s'endormit. Elle s'échappait enfin. Elle était dans un autre monde, dans son univers. La musique l'enveloppa, elle s'envolait au loin, elle rêvait.

Un rayon de lumière lui fît ouvrir les yeux. Quel jour était-on ? Plus qu'une seule chose en tête, rentrer. Elle s'éloignait peu à peu de ce lieu si fantastique. Elle y avait tout abandonnée, ses malheurs, ses peines, jusqu'à ce qu'elles ne lui reviennent. Elle ne retrouvera  peut-être jamais ce lieu. Il l'avait consolé mais pour combien de temps ?


Ce jour là, il faisait moche, elle était triste.
Il se faisait tard et elle aurait dû commencer à rentrer mais elle n'aurait pas été apaisée.
Jouée par toi au piano, elle avait le don de l'apaiser, jouée par quiconque dailleurs elle a toujours le pouvoir de la calmer.
Est-ce ses pas, ou son inconscient, qui l'ont menée dans ce lieu ? Ses pas ont oubliés le chemin, son inconscient lui s'en souvient.

Mercredi 24 janvier 2007 à 18:18



Déjà plus de deux semaines viennent de s'écouler et pourtant je ne me sens pas plus soulagée. C'est vrai que je pourrais me dire que "Ouais, c'est super dans tant de jours c'est les vacances", mais cela ne ferrait que me fatiguer d'avantage ; et oui c'est que je suis une grosse feignasse moi !


En tout cas j'ai décidé que je ferrais le moins d'efforts possible à partir d'aujourd'hui. Non c'est pas possible ça, comment faire moins d'efforts que pas d'efforts ? Je ne sais pas mais je trouverais bien !

C'est quand même horrible la vie de nous, pauvres élèves, quand on y pense. Tous les jours ou presque se lever ; pour les plus malchanceux à 6h environs. Se diriger à moitié mort, rampant vers le miroir de la salle de bain avec en nous toujours cette pointe d'appréhension, de la tête que l'on aura ce matin. Puis pour les quelques mals-réglés-du-réveil faire en vitesse, les yeux mi-clos, le sac qu'on aurait mieux fait de faire la veille ou bien les devoirs non finis d'hier (en général c'est plutôt non fait d'hier). Par malheur se rendre compte 45 min plus tard que l'on s'est rendormi et de se fait pester contre ce qui nous sert de réveil alors qu'il n'y ai pour rien lui, le pauvre ! Mettre ce qui nous tombe sous la main, sans regarder, en priant pour que le hasard fasse bien les choses. Ne plus avoir le temps de prendre son petit déjeuner et emporter une poire, pomme, ou autre fruit en partant. Courir avec ses amis qui eux vous attendaient bêtement (mais c'est gentil quand même). Réussir à l'avoir quand même ce foutu car. Arriver en cour exténué alors que la journée n'a pas encore commencé. Déballer ses affaires et ... oups mauvais cahier, on aurait peut-être dû ouvrir les yeux au moment de faire notre sac ! Rentrer chez nous après avoir passé une journée plutôt banale. Manger en regardant son assiette, comme si il allait en sortir la Tour Eiffel. Entendre ses parents nous parler de on ne sais quoi, on n'écoutait pas. Aller se doucher, pour tout évacuer puis entendre àprès 5 minutes : "Hey l'eau chaude c'est pour tout le monde". Se diriger dans sa chambre, s'écrouler sur son lit et se dire Put...réfaction faut que je fasse mes devoirs. S'endormir en se disant c'est pas grave j'aurais le temps de les faire demain (tu parles).

Se réveiller le lendemain matin et se dire "c'est pas vrai il faut tout recommencer".


Et oui vraiment c'est fatiguant la vie d'un petit écolier !

Dimanche 14 janvier 2007 à 21:37

Le pudding !
Vous connaissez sa recette ?
Non ? De toutes façons moi non plus, alors on est bien avancé !
Mais là n'est pas la question … ni la réponse d'ailleurs.


En fait le pudding est un gâteau très bon quand il est réussi ; il n'y a pas de doutes sur ça, tout le monde s'accorde à le dire mais le problème c'est juste, j'adore ce petit mot, c'est justement de le réussir. Car bien que le résultat soit formidable on peut y passer très loin. Pour cela il suffit de se tromper de quelques mesures: mettre trop de farine, pas assez de lait, trop de chocolat ; quoi qu'il n'y a jamais assez de chocolat !

Bref à cause d'une simple et minuscule erreur qui est parfois d'inattention, on peut voir tous nos efforts réduits à néant. C'est comme une fois le souflet cuit par exemple, si par malheur vous faites trop de bruit, « poup » tout s'effondre sous vos yeux. Mais là même si à ce moment vous êtes sous le choc, même si vous avez envie de tout foutre en l'air, de tout laisser tomber, même si vous vous dites " c'est bon ça me saoule, je ne ferai plus jamais de gâteau ", et bien même là on sait bien que, peut-être pas le lendemain (normal, c'est lundi, il y aura cours), peut-être pas le week-end d'après, mais quand tout à coup vous aurez une envie de patisserie (peut-être des mois après), là, vous remettrez le pied à l'étrier et grâce aux erreurs que vous aurez faites précédemment vous ne vous planterez plus (ou moins) sur votre gâteau et peut-être sera -t-il cette fois délicieux. A ce moment vous ne regretterez pas de ne pas avoir abandonné.

Vous vous demandez bien pourquoi je vous parle de je ne sais quoi sur le pudding et les gâteaux; c'est vrai ça, après tout on s'en fou ! Eh bien ! En fait c'est simple, c'est juste pour vous montrer que des petites choses comme celles-là, petites choses qui nous paraissent sans aucune importance, peuvent en réalité sans que l'on s'en rende compte, nous expliquer, nous donner des leçons sur la vie. Eh oui ! La vie aussi est faite d'échecs. Des échecs qui ne doivent d'ailleurs pas nous faire couler car si l'on les laisse faire, si l'on ne remonte pas à la surface, si l'on ne remonte jamais sur le cheval duquel on est tombé, si l'on ne surmonte pas nos erreurs en essayant de les dépasser, alors dans ce cas on n'avancera jamais. Oui, car si vous ne les doublez pas, vous resterez à la même place et ne saurez jamais se qui se serait passé si vous l'aviez fait. En revanche prenez des risques et là vous découvrirez le monde, peut-être ferez-vous d'autres erreurs, mais ce n'est qu'en en faisant qu'on avance.


Il ne faut surtout pas croire que cela ne s'applique qu'à quelques courageux car il suffit simplement d'oser aller plus loin et principalement de ne pas rester sur la touche. Car en général, à force de faire du sur place, on commence par être doublé par d'autres qui eux ont osé passer et peu à peu on finit par reculer.

Samedi 13 janvier 2007 à 16:44

Marre,


Marre de ces déchets que je vois dans les rues,
de cette fumée qui nous empêche de bien respirer,
Marre de toutes ces ordures au propre comme au figuré,
Marre de marcher sans savoir où aller.

J'en ai marre de tous ces gens qui se prennent pour des rois,
Qui emmerdent le monde alors qu'ils ne sont rien,
J'en ai marre que l'on ne me laisse pas le choix,
Alors que j'aimerais moi même tracer mon chemins.

J'en ai marre d'oublier le passer, ce que j'y ai laissé,
Marre d'avancer sans jamais m'arrêter,
Marre des bons souvenirs que je ne peut revivre
Marre d'aller de l'avant sans en arrière repartir.

J'en ai marre de m'énerver pour si peu de choses,
Je sais que ça ne sert à rien mais c'est plus fort que moi,
Marre que la vie, que le monde nous joue de sales tours,
Marre de quoi d'autre, je ne c'est plus, peut-être marre de moi.

Et puis pourquoi doit on souffrir, être triste, se sentir mal parfois ?
Pourquoi ne pas pouvoir vivre, simplement de bonheur et de joie?
Un endroit comme cela, existe sûrement dans mes rêves,
Mais l'idéal serait, d'en avoir un sur Terre.

Ce qui m'embête c'est qu'un endroit comme ça on s'en lasse,
On y reste quelques temps et puis ça nous passe,
Toujours la même routine qui continu sans cesse,
C'est pas si mal peut-être, un monde avec tristesse !

Je croit que j'en ai marre, tout bêtement marre d'en avoir marre,
Marre de tout, marre de rien, je ne sais plus très bien,
Tout s'embrouille, se mélange, c'est le chaos dans mon être,
Je veut que mon mal de tête, comme tout mon monde s'arrête.

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