La mélancolie est une maladie qui fait voir les choses telles qu'elles sont.
Mardi 28 avril 2009 à 21:33
Je parlerais bien à un gens. A un gens comme ça pris au hasard d'une masse. De tout et de rien. De pas grand chose en fait, mais juste de ce qu'il faudrait. Un gens qui s'en ficherait bien de ma vie mais qui m'écouterait quand même, peut être seulement pour me faire plaisir.
Ou parce que j'aurais eu l'air pommé assise dans la rue à regarder mes pieds.
Mercredi 15 avril 2009 à 21:14
Parce que ça ne sert pas à grand chose d'écrire sans être lu.
Ou juste au stricte minimum. On ne se rend pas toujours compte.
A quoi bon finalement, puisqu'ils parlent mieux que moi, de moi et d'eux que ce que je ne saurais jamais faire. Parce qu'ils s'y retrouvent et se comprènent là où je ne les suis plus trop. Parce que je m'y perds un peu parfois et même beaucoup trop souvent.
Parce qu'en commençant c'était pour tellement d'autres raisons qui ne ce sont pas non plus accomplies que ça n'en vaudrait plus la peine.
Alors je vait vous faire croire que je continuerais ailleurs, pour m'en persuader aussi, même si je n'y crois pas. Même si j'en ai envie.
Mais allez les voir vous, vous qui les connaissez déjà si bien, peut-être qu'un jour j'y posterais. Peut-être. Même si l'on sait bien que je n'oserais jamais.
C'est par ici, ici et là. Un peu de là et bas aussi même s'il l'ignore, mais pas seulement.
Allez les voir vous qui avez le temps, puisque ça vaut vraiment le détour.
N'allais pas croire que c'est un appel au secour, je coule chaque jour depuis que j'ai commencé.
Contente de ne pas vous avoir connu. Ou presque.
Etonnée d'avoir tennue le coup.
C'est tout.
En attendant qu'il coule à son tour.
Je vous dit à un autre endroit.
Et Pardonez moi pour le blabla que même pour lâcher prise je n'ai jamais su mettre de côté.
Mardi 14 avril 2009 à 22:08
Finalement on n'était pas bien mieux que les autres.
Seulement sur la durée, pour jouer sur les mots et les apparences, pour se faire du mal sans doute. On disait toujours qu'on finirait ensemble, quoi qu'il arrive et malgré nous, qu'on se marierait et qu'on aurait des gosses. Autant de projets d'avenir que tous les couples de gamins de notre âge. On s'y croyait vraiment en plus.
" tu verras, une belle robe, un truc tout simple, quelques amis, toujours ensemble."
Jusqu'à hier.
Ca n'avait pas manqué, l'engueulade à la con qu'on avait vu venir depuis deux semaines et qu'on n'avait pas cherché à éviter. On s'était juste donné cette excuse qui nous manquait depuis un long moment pour tout lâcher maintenant et peut-être mieux se retrouver plus tard.
Si'il nous reste encore un peu de temps.
A croire que se séparer l'un l'autre, pour mieux vivre, était sûrement la seule façon ne nous sauver mutuellement.
Mardi 14 avril 2009 à 20:54
Elle n'avait jamais vraiment su ce qui lui plaisait chez elle.
Si cela provenait de ses yeux verts, de ses grains de beauté, ou bien de sa chevelure de feu qui lui donnaient un air si félin et coquin à ses heures.
Elle se demandait si ce qui l'intéressait n'était pas ces airs finalement qu'elle se donnait, surtout pour les autres. Et plus encore devant lui.
Souvent il passait proche d'elle et elle passait alors sa main dans ses cheveux, comme tant d'autres avant elles, comme toutes celles qu'il ne remarquait pas. Et Elle elle observait la scène de loin en étant sûre d'être différente des autres.
Jeudi 9 avril 2009 à 20:53
Mon coeur pleure sous les éclats de rire de ceux qui ne comprennent rien.
J'aurais aimé qu'il pleuve, mais le temps concorde rarement avec mes sentiments.
Je ne suis plus cette petite fillette que j'étais il n'y a pas si longtemps finalement et je ne le redeviendrais plus. Je sais bien que les regrets nous bouffent mais je préfère m'entourer de ces tristes souvenirs, plutôt que de ceux qui ne me voient plus vraiment. C'est bien dommage
Comme une poupée déjà trop fatiguée par le temps, mes yeux se plissent sous la fatigue, et je rejoins, le groupe déjà trop grand, de ceux qui ont cessé d'essayer de changer les choses, et qui se contente d'observer.