Il y a des sourires qui ne savent qu'avouer la tristesse du cœur.

Lundi 31 mai 2010 à 1:40

 
Adossée à le fenêtre, le sol à hauteur des yeux, l'esprit est furibon. On toise le ciel, on toise les pavés, les appartement voisins en face, de ceux qui font trop de bruit, qui dérangent avec leur lumière allumée presque toute la nuit. Les insomniaques. Le vent se fraye un passage entre les cheveux, la robe légère s'élève un peu, la pièce est envahie. Il ferrait presque froid mais je suis trop concentrée sur le fait que je prend pleinement conscience que je respire, que j'existe ici et là. Maintenant dans cette chambres souterraines. Je gagne en contennance, je sors une cigarette et tire plus fort dessu, à chaque silence dans ma tête, un peu trop pâle, un peu trop stricte à mon gout. Trop imposants. Je cale mes batements de coeur au rytme du son d'une guitare folk, il parraît qu'elle est accordée à l'irlandaise. Je m'en fout, c'est beau et ça me suffit. J'ai les épaules dénudées. Présente et bien vivante, parmis toutes ces photos de femmes belles, blondes et bien en chair, qu'il fait bon idéaliser quand on ne sait pas faire autrement. Entre deux accords je préssens que l'on me rejoind. On me parle de la pluie et du beau temps mais à vrai dire je n'écoute pas vraiment. Je sens des lèvres, on effleure mon dos,on frole avec hésitation. On a un peu peur du passé. Un soupir puissant, des soufles tièdes et ce parfum. Une envie qui vient, une idée, une passion quand tu acceptes ton sourire.
Une brulure qu'il est trop tard pour rouvrir puisqu'il n'y a plus rien à enflamer.

http://purpleheart.cowblog.fr/images/1/cheuveux.jpg
 

Dimanche 23 mai 2010 à 22:02

 
...

- Plus maintenant. Avant j'aspirais à devenir atriste peintre, une grande tennis-wooman, reine du monde mais de manière démocratique et avoir une boulangerie personnelle pour les confiseries. Tu vois. Même pas astronaute, non moi ce qui m'aurait plut c'est de savoir voler, d'être invisible sur demande, mais pas de super pouvoirs, non trop de responsabilité. Je voulais avoir un ami gay, une machine a churros dans ma chambre, pas d'écran plat, pas de haute technologie, non pour quoi faire, c'est si vite démodé. J'enviais les immenses bibliothèques des films sombres, je voulais un bébé tigre blanc et pas ces trucs tout moche et sans poils que l'on apelle dauphins. J'aurais voulu être un vampire (et entre nous j'attend toujours que l'on me morde), vivre la nuit et me marier avec un esquimaux. Bien sûr déjà en violet celà va de sois.

- Et qu'est ce qui s'est passé, si c'est pas indicret ?

* Bah les coups dans le dos, les dures réalité, les nuits à pleurer, les cris, les séparations, les non-dits, les gaffes, les mensonges, les insultes, les cons, les malentendus, les  ... *

- Faut croire que j'ai un peu trop grandi.
Mais bon c'est pas grave, pour régler le problème je vais devenir pute de luxe. Comme ça je ne ferrais plaisir qu'à ceux qui veulent bien de moi. C'est pas plus mal, et puis au moins ca ferra le tri.

...


Merci à Arnaud qui me défloute ma vie un peu plus tout les jour. Sans qui je ne prendrais pas conscience que je n'abouti à rien :)
 

Dimanche 23 mai 2010 à 21:40



J'ai rencontré un fou qui s'appelait joseph et il était térriblement gentil.

- Non je ne suis pas folle, disons juste que je suis une sadique névrosée et que plus tard j'aurais le monde à mes pieds. Mais rien ne presse, avant ça j'ai quelques rendez-vous chez mon psy à rattraper et une planète à dépeupler.

Il y a toujours deux poids, deux mesures, différentes manières de voir les choses Il y a les gens, la foule et les coup de coeur.

Dimanche 16 mai 2010 à 23:23


J’ai son parfum perdu sur un recoin de mes lèvres. Son odeur qui me hante comme un piteux arôme de vanille déjà trop vieux, trop usé, trop apprécié de tous mais qui plaît toujours. Sans qu’on ne sache vraiment pourquoi.  Cette pitoyable envie de plus qu'on ne maitrise pas, de toucher, de saisir. A l’instar d’une fane hystérique qui n’aurait pas su se contenter du regard de son chanteur déchirant la foule. Ce regard que l’on s’approprie tous et qui nous fait tant vibrer à l’écoute de cette note particulière qui nous brise un peu plus que les autres. Y a ces choses qui se passent, qui se mêlent entre elles, pour ne former que du bon. Les respirations proches et saccadées, le timbre d’une voix dans une presque obscurité. Du bonheur triste de savoir que l'on abandonnera tout ça d'ici quelques heures, mais du bonheur quand même. A sa façon. Celui qui vient juste après les poils qui se hérissent, son nez blotti contre notre nuque, les accolades. Un bonheur de l’instant. Des plus simples, des plus beau et surement des plus intenses.


Je ne sais toujours comment faire.
Playliste : Mumford & Sons - je t'ai tout donné

Vendredi 7 mai 2010 à 18:19

 
Les petits espaces verts que l'on découvre au hasard d'un coin de rue.
Un complexe sportif, pourtant si grand, mais toujours caché quelque pars.
Mes incertitudes. Tous ces endroits que je ne voient pas encore.
Les immeubles à n'en plus s'élever, les marches à n'en plus finir.

Montmartre.

Mon appartement. Mon voisin. Ma petite vielle. Ma boîte aux lettres.
Le manège enchanté. Bientôt lui peut-être. Ces trente euros trouvés par terre. Le groupe de musiciens dans ma rue. Les transiliens jusqu'à pas d'heures. Mon non-équilibre. Mon adresse. Son magasin.
Ma nouvelle petite vie.
PARIS.

L'Ecole Boulle.
Les rencontres.
Elle.
Eux.

 

Mais surtout Elle.

 

<< Allons de l'avant | 1 | Retour en arrière >>

Créer un podcast