Adossée à le fenêtre, le sol à hauteur des yeux, l'esprit est furibon. On toise le ciel, on toise les pavés, les appartement voisins en face, de ceux qui font trop de bruit, qui dérangent avec leur lumière allumée presque toute la nuit. Les insomniaques. Le vent se fraye un passage entre les cheveux, la robe légère s'élève un peu, la pièce est envahie. Il ferrait presque froid mais je suis trop concentrée sur le fait que je prend pleinement conscience que je respire, que j'existe ici et là. Maintenant dans cette chambres souterraines. Je gagne en contennance, je sors une cigarette et tire plus fort dessu, à chaque silence dans ma tête, un peu trop pâle, un peu trop stricte à mon gout. Trop imposants. Je cale mes batements de coeur au rytme du son d'une guitare folk, il parraît qu'elle est accordée à l'irlandaise. Je m'en fout, c'est beau et ça me suffit. J'ai les épaules dénudées. Présente et bien vivante, parmis toutes ces photos de femmes belles, blondes et bien en chair, qu'il fait bon idéaliser quand on ne sait pas faire autrement. Entre deux accords je préssens que l'on me rejoind. On me parle de la pluie et du beau temps mais à vrai dire je n'écoute pas vraiment. Je sens des lèvres, on effleure mon dos,on frole avec hésitation. On a un peu peur du passé. Un soupir puissant, des soufles tièdes et ce parfum. Une envie qui vient, une idée, une passion quand tu acceptes ton sourire.
Une brulure qu'il est trop tard pour rouvrir puisqu'il n'y a plus rien à enflamer.
Une brulure qu'il est trop tard pour rouvrir puisqu'il n'y a plus rien à enflamer.