Il était une fois moi, mes bêtises et mon coeur d'artichaut.

Vendredi 31 janvier 2014 à 17:44


Pourquoi les gens ne disent pas simplement la vérité ? Pourquoi tourner en rond, autour d'un problème qui mériterait juste d'en parler ? Pourquoi feindre l'indifférence, donner de fausses excuses et jouer aux faux semblant. On veux se donner bonne figure ou bien l'on a peur d'affronter les yeux de la désolation … C'est vrai, moi non plus j'aime pas faire de mal, j'aime pas dire de choses méchantes et j'aime pas que les gens ne m'aiment pas. Mais mieux vaux se sentir mal, que de le faire endurer aux autres. Pire que de n'être apprécié de ceux que l'on admirait tant, c'est croire qu'ils nous aiment alors qu'ils n'osent nous dire la vérité. Celle qui blesserait fort, pendant plusieurs jours sans doute. Mais au moins l'on serait fixé ! On ne passerait pas soirées après soirée, seul dans un coin à se demander si il y a un problème et quel peut-il être. Alors on rase les murs parce qu'on est persuadé d'être de trop, que l'on à fait quelque chose de mal mais que personne ne veux nous dire quoi. Forcément ils ont trop peur. Ils préfèrent passer pour les gentils et vous laisser mijoter. Mieux, parler dans votre dos, parce qu'après tout, tout ce que vous ignorez ne peux vous faire du mal. Sauf qu'il n'existe pas beaucoup de monde bête à ce point ! Tout le monde à un sixième sens et tout le monde sait interpréter le langage du corporel. Que cela soit en une nuit ou bien en une semaine. J'aime pas les hypocrites, je sais ce n'est pas nouveau. Mais je le redis parce que quelques soit le nombre de km que l'on met entre nous et notre ville natale, on fini toujours par en retrouver. Des plus grands, des plus forts, des meilleurs !

Vendredi 31 janvier 2014 à 17:26


On s'habitue vite à la lumière, l'impression de toute puissance lorsque tout beigne et que l'on repousse limites après limites. Comme une évidence ou quelque chose de si facile, qu'il nous semble que nous aurions pu le faire depuis bien longtemps. Les sens à l’affût, chaque sortie, chaque nouvelle rencontre, n'est qu'une nouvelle façon de pouvoir prouver ce que l'on vaut. Parce qu'on réussi tout, l'on n'a plus peur de rien et puisque l'on ignore la peur, on a confiance en nos capacités. On croit enfin en qui l'on est et tout bascule ! Au moindre faux pas, les questionnements reviennent. Ai-je bien fait, comment est-ce possible, pourquoi ? Une seule éraflure et l'on redeviens qui l'on tentait d'oublier. L'on se cache, on fuie. On régresse. On disparaît derrière le masque des évidences inavouées, inassumées et incertaines. On repasse de l'autre côté du miroir, comme l'ombre évaporée que l'on n'a jamais cessé d'être.

Samedi 25 janvier 2014 à 20:33


Je ne pense plus assez à Elle, comme je m'étais promise de le faire toute ma vie. En apprenant à vivre, comme je l'avais toujours rêvé, j'ai fini par l'oublier. Nous ne sommes plus aussi proche aujourd'hui que l'époque des ongles multicolore. Nos dernières retrouvailles, n'étaient qu'un dîner organisé pour l'occasion. Une fête à laquelle je ne croyais pas, un inconnu inopportun, un retour parmi eux aussi bref qu'improvisé ! J'aime pas les voir entre deux, comme s'ils ne comptaient pas vraiment. Tous autant qu'ils sont. Car quand je dit eux, je pense aussi un peu aux autres, même si là encore, le temps nous a joué quelques sales tours. Eux, c'est un peu tout ce que j'ai, au delà de la famille. C'est comme on dit celle du cœur, que j'ai choisi. Ils ont gagné leur place le jour de nos rencontres, par le temps, la confiance et toutes ces banalités. Ils savent que je ne suis pas douée pour les compliments, les preuves d'affections, les sauts dans les bras, mais si je savais y faire, ils en feraient sans doute les frais. A son image à Elle, je les embrasseraient tous goulûment, leurs diraient combien ils manquent, combien je ne souhaite pas les perde. Tout ce que je leurs doit. Eux c'est mes vrais seuls choubidous et étonnement, sûrement ceux qui s'en doute le moins. Une preuve d'amour vaux mieux je pense que pas du tout. Alors quand bien même vous ne lirez jamais ces lignes, je laisse une trace ici pour qu'un jour, les mots puissent s'envoler jusqu'à vous.

Samedi 25 janvier 2014 à 19:07

Un jour à Cork City, un jour de plus tant que je ne les compte plus. Les habitudes reviennent, le petit groupe est enfin formé, les disputes, les câlins, les histoires, d'amour ou de haine. La vie qui reprend doucement les rennes de nos vies. Y a ceux qui sèchent, ceux qui changent de niveau, ceux qui bossent et ceux qui font semblant de chercher. Chacun essaie de trouver sa place, dans la faune Irlandaise, pour qui sait peut-être grappiller encore quelques instants particuliers. Nous nous aimons pour ainsi dire, comme si nous nous connaissions d'avant. Les engueulades ne durent jamais bien longtemps, quand aux coup de cœur, on se persuadent qu'ils survivront, ne serait ce qu'un peu, à l'après Cork. Foutaise ! Malgré tout j'aime à vivre ici, comme parmi les miens. Il me reste encore environs un mois et pourtant déjà, j'ai peur de m'envoler. Peur ne ne plus les revoir malgré les on dit. Effrayée de quitter Mary, sa bonne humeur et sa joie de vivre contagieuse. Cette école si bienveillante, les rues de Cork City, les échos du matins, les rires en journée et les musiques nocturnes. J'espère y revenir un jour, le plus vite sera le mieux. Mais pour l'instant je tente d'oublier que mon avenir n'est pas ici, profite de chaque seconde en leur compagnie. J'espère tout lendemain meilleurs que le précédent, pour eux, pour elle, un peu pour lui et puis surtout pour moi. Bientôt au Canada !

Vendredi 24 janvier 2014 à 20:37


L'envie. Ce sentiment qui vous ronge jusqu'à n'en plus dormir, n'en plus pouvoir manger. Lorsque les autres vous parlent mais que vous êtes ailleurs parce que vous y pensez constamment. Forcément moi je l'enviais, Elle. Ses formes, ses yeux, sa peau, ses cheveux. Puis bien au-delà. Je jalousais tout en elle, t'en et si bien que j'en ai brisé des choses par sa faute. 'Fin sa faute la mienne surtout. De ne pouvoir me contenir. Moi et ma rancœur, ma jalousie, ma haine et ma rage ! J'étais jalouse de tout et quand je parle au passé, c'est parce que je n'assume toujours pas totalement. Elle avait sa façon bien à elle de se tenir. Pas d'une façon provocante en se mettant trop avant. Non, non, ça se voyait, qu'elle maîtrisait son corps. Elle était belle, elle le savait et surtout on lui avait appris à ne pas trop en faire. Ce qui loin de lui enlever de son charme, la magnifiait au possible. Bouille d'ange, l'air de pas y toucher elle faisait mouche à chaque fois. Je nourrissais une haine envers tout ce qu'elle représentait. Tous ce qu'elle me renvoyait en pleine face sans le savoir. Ce à quoi j'aurais voulu ressembler,à quoi j’aspirai, tout ce que je voulais dire sans avoir à rougir, ce que je n'osais pas, et ce qui m'échappait. En somme qui je voulais être ! Je la haïssais tout en sachant que le mot était violent et qu'elle n'y était pour presque rien. Mais pour ma part, je ne pouvais m'en empêcher. Je la croisai parfois, à peine le temps d'un battement cil, dans une foule souvent noir de monde mais où l'on ne voyait qu'elle. Et je devais ravaler ma rancœur tout en baissant le regard. C'était un combat perdu d'avance puisqu'elle n'y avait jamais été convié, avec mes simples règles stupides que je m'infligeais, m'empêchant de gagner. Mes rêves de fillette noyés sous le poids de mes larmes face au miroir. Assumer par dessus tout que je ne faisais alors rien pour changer, m'était juste impossible. Parce qu'il était évident à ce moment, que l'on ne pouvait être deux comme je l'imaginais, dans un monde si peu vaste qu'est le nôtre. Si c'était Elle, ce ne pouvais certainement pas être moi !

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