"Quand on aime pas trop, c'est déjà qu'on n'aime pas assez." (Bussy-Rabutin)

Lundi 17 décembre 2012 à 22:10

Plusieurs semaines dans l'ignorance, des jours d'absences effrénées. Des jours de paix. Des moments doux, comme ceux que l'on ne fait jamais qu'imaginer. La vie s'écoule entre tes bras, calmement. Comme si de rien n'étais, j'en oublie mes tracas pourtant quotidiens. Je n'ai plus peur du noir, je n'ai plus froid. J'habite à temps plein le creux de ta nuque, et ça me suffit. Lorsque tu admires le monde, j'entrevoie les merveilles au fond de tes yeux. Je réapprend les petites joies, je bouffe de ta bonne humeur à chaque repas. Et ça me va d'aimer comme ça. D'aimer comme toi. De t'aimer. Toi.


Vendredi 21 septembre 2012 à 13:34

Assise à l'arrière du train, les souvenirs s'enchaînent aussi vite que défile le paysage. Quelqu'un là haut n'a pas l'air de vouloir me laisser apprécier l'instant. Le temps de dire ouf et j'entrevois les carrières, ma première nuit au frai, loin, très loin, du vacarne qui m'entoure habituellement. C'est julien, son air inlassablement perdu entre deux niveaux, caché derrière ses dreds, mon appel au secours et sa réponse inatendue. Je commence à entrapercevoir Groix, ses cris, ses fêtes, les arabesques folles des lumières sous comprimés, mais déjà mon regard se pose ailleurs. D'un coup c'est la maison de Catherine. Alors j'imagine ses rides qui s'accumulent, je pense à notre complicité dans la différence d'âge, sa vie, Léon ... Vite oublier Léon ! Puis vient le tour de ma petite vie de bureautique à Varenne Jarcy, Amélie, Jean Marc et ses promesses trop vite prononcées. Mes quatre murs d'aujourd'hui et les questions qui perturbent un peu plus chaque fois qu'elle viennent nous titiller l'esprit : Est ce dont j'ai toujours voulu ? Nous dépassons la ville d'un éternel fétard, ce qui me renvois subitement à Paris, à Hypolithe. A son absence regrettée. Les drames. Le choc ... Je sens le coup de frein tiré dans mon dos, je vois les voitures retrouver une alure descente, les passagers commencer à se lever. Bientôt le train s'arrêtera. L'odeur de la campagne envahi déjà mes poumons, la nuit semble bien fraîche mais peu m'importe car mon esprit vaguabonde encore. Un pied posé au sol et j'arpenterai instantanément un nouveau sentier. Je n'ose encore imaginer les embûches, je tente de passer sous silence les futures blessures encaissées. Ce soir j'ai le coeur lourd mais la tête pleine de rêve. Ce soir je ne vois pas plus loin que le bout de mon nez et j'aime ça. Ce soir j'espère avec fougue ... Après tout la vie ne fait que commencer.

Mardi 7 août 2012 à 12:52


Jour d'épuisement, de malentendus et de quiprocos. Jour d'inquiétude, jour de quiétude lorsque la fin arrive. Cette nuit mon coeur vascille, entre rencontre nouvelle et re découverte d'un connu. Je tombe dans les bras de l'improbable, je me découvre aux sens multiples.
Le malheureux ne sait pas encore ce qui l'attend.

Mercredi 4 avril 2012 à 0:50


Quand je te regarde dans les yeux, je suis persuadée que tu fais tout pour être sincère. Peut-être un peu trop bon, tu en deviendrais presque trop con.  Tu cherches sans doute à faire au mieux et pourtant comme tous, tu te lasses et tu fini par disparaître.

Lui quand je le regarde en face, certes je sais qu'il me ment, mais il ne s'en cache pas. Il ne me promet rien, a toujours été clair et bien que ca me blesse, au moins je sais à quoi m'attendre. Et que je ne pourrais jamais compter sur lui.

A croire qu'à vouloir trop en faire, on est parfois bien plus blessant sur le long terme, d'avoir fait naître de faux espoirs, que celui qui vous brsera certes, mais d'un coup sec..
 

Mercredi 15 février 2012 à 23:27


http://purpleheart.cowblog.fr/images/deuxfillesdessinees.jpg
Toi sur moi, et vice versa. Le but étant d'imaginer tout ce qui n'a encore jamais été fait. Au delà de nos envies. des livres. Au delà même de toutes ces choses que l'on a pu entendre. Laisser place à ce qu'il y a de plus animal en nous. De plus malsain. Oublier le contrôle et lâcher prise.

Le plus étonnant c'était d'écouter tes premières propositions. Les images qui se mettaient en formes en laissant divaguer nos inspirations. Au gré d'un besoin ou d'un ressenti. Le plus frustrant, l'attente entre chaque phrases. De voir si tu iras dans mon sens ou non. Si tes idées seront plus créatives que les miennes. Si tu sauras me donner plus envie que la fois d'avant. Est-ce que je te satisferais toujours ? L'adrénaline c'était ses regards furtifs à Lui. Son incompréhension voir agacement selon les heures. Le sentir impuissant de ne pouvoir contrôler les choses, tandis que je me régalais.

Finalement c'était surtout frustrant d'une mise en action inexistante. De ton éternel oublis du jeu au lendemain matin. Comme si l'inspiration te tombait dessus au réveil, n'en démordait pas jusqu'au couché, et puis qu'une fois endormi tout disparaissait dans la nuit. 

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