Parce que moi, vingts ans, la poussière me fait (déjà) peur.
Mercredi 17 juillet 2013 à 0:21
Ce quelqu'un d'autre aux abord de la porte d'entrée. Il l'attendait sans même le savoir. Un peu par hasard à l'époque. De manière inattendue aujourd'hui encore. Parfois soupe au lait, quelques fois soupe aux choux. L'air farfelue quand il lui parlait de Jack sans oser espérer de réponse qui lui conviendrait. On lui aurait donné le bon dieu sans confessions. Juste pour sa belle gueule. Elle lui avait offert tellement plus. Son amitié, son coeur, que dis-je son âme. Et toutes ces conneries que l'on croise dans les contes pour enfants, qu'elle cache, enfouis dans le dernier tiroir de sa table de chevet.
C'était plus que celui du moment , pour réchauffer ce qui reste à réchauffer ... en attendant. Elle l'aurait voulu drôle, elle l'aurait voulu grand mais pas trop, un rien distant pour les convenances. Il était charmant. C'était celui pour qui elle voulait recommencer à croire. Après un an. Déjà. Ca lui suffisait bien assez. Croire c'était déjà vivre un peu. Refaire surfasse et rester constamment en alerte. A attendre que. Peut-être un peu trop souvent mais c'était le deal qu'elle s'était passée devant la glace.
Certains soirs, à certaines de ces réactions il lui arrive de croire qu'elle l'aime encore. Il lui arrive même de croire que tout est encore possible. Puis elle se rend compte que c'est seulement parce qu'elle est fatiguée. en mal d'aimer plus qu'en mal de lui. Mais quand même ..
Parfois elle l'aime.