Se haïr est aussi narcissique que de s'aimer.

Dimanche 22 décembre 2013 à 6:01


 

Fêtes de noyel, sourires gênés, espoirs trompeurs. Pour beaucoup c'était la fin des cours. Flash back sur les soirées passées autour d'un succulent plat de pattes (Légende Italienne oblige), à refaire le monde dans une langue que l'on ne comprend guère. Pour d'autres souvenir des pubs miteux, où l'on n'aurait vraiment mieux fait de ne pas y aller, de s'écouter, les rencontres un peu louches, ce roux carrément bizarre, le verre de trop ! Les plus téméraires s'offriront le luxe d'une dernières cigarette sous la pluie, certains préféreront opter pour le confort du hall, devant ce presque bon café gratuit. A votre aise ! Ca parle des profs, ça parle des cours, ça se marre pas mal sur fond musical mais finalement ça pue la tristitude. J'aime pas les au revoir, alors les adieux vous pensez bien .. J’évite les accolades, je rase les murs. J'observe de loin, c'est plus sûr.

Hier c'était grosse marave en soirée improvisée. Couchette à trois pour plus de praticité. Appel matinal de la maman (moi tête dans le ), pas de café, pas de jus, d'orange, ah oui et puis dernier test de connaissances, histoire de vérifier quand même que l'on était pas viendu pour rien. Personnellement j'ai tout déchiré, c'est pas pour me venter mais hein, grosse SSE-CLA quand même et puis mon dernier prof était si tout mignon tout plein que je me devais de ne pas le décevoir ! Du coup petit diplôme en poche, pas de larme, c'est pas jolie, dernière photo générale et retour chez la Mary sous la pluie.

Lundi je rentre en France, cadeaux achetés, empaquetés, préparés, triés, tout bien fait. Je vais revoir mes gens, m'avaient quand même un peu manqués finalement. Des paillettes plein les yeux, la boule au ventre mais la bouche en cœur. Paré au décollage ! Pi t'façon c'était tellement bien, que je reviens pour un mois dans une semaine. So no panique !

Dimanche 22 décembre 2013 à 5:54


Ma lettre au père Noyel, forcément après ... ne jamais en avoir écrit ce fut un peu compliqué.
N'empêche, je crois que je tien le bon bout :

Dear Santa,
How are you ? I'm happy to write to you for the first time. This month, i have been a really good girl ... I think ! I have learnt my English every day and done my homeworks. I have helped my friends when they have needed it and haven't argued with my mom. I'm going to leave you a whisky glass because i think that the night will be long. I 'd like please, to win at Bingo to come back here for free.
Lot of love. Sarah
XXX

J'adore mes cours, oui je sais, encore !

Samedi 21 décembre 2013 à 4:29


"One and too, look at you, one too three, look at me. "
Je crois que ma prof essaie d'avoir de l'autorité sur un de mes camarades de classe ..
Je ne sais décemment comment lui dire que c'est plutôt mal barrée.

Sinon flash info, les Mexicains ont les tortillasses et le chilli, les Japonnais, les sushi et les ramens. Les Italiens, pas la peine de vous faire un dessin mais alors nous on serait le grand pays des croissants et des crêpes. J'ai pas osé les vexer, j'ai dit "ui, ui, ui" pi finalement faut bien se rendre à l'évidence qu'à part le fromage et le vin rouge, j'avais pas trop d'idées.

Aujourd'hui, c'était apprends à te faire respecter et plats du monde.
Je pense qu'il est grand temps que l'on se pose, quelques questions !
 

Jeudi 19 décembre 2013 à 0:48


Tu me visites parfois, sans me demander la permission. Égaré d'un rêve qui ne m'appartient pas. Tu débarques, lancinant souvenirs, d'une vérité amer que l'on n'ose s'avouer. Comme à ton habitude, tu n'y vas pas par quatre chemins. Tu as toujours su quoi faire, comment me torturer ou t'amuser de moi. Pourtant je ne lutte pas, j'apprécie même tes quelques escapades nocturnes. Comme un présent qui s'offre à moi. Quelques instant dans la vie d'une autre. Lorsque tu me prenais comme s'il n'y avait que moi. Mes seins, mon cœur et mes envies. Tu me défies du regard, étrange amalgame de nos premiers moments privilégiés. Quand c'était interdit, le bruit défendu, les gestes un peu pommés. Lorsque nous découvrions nos corps pour la première fois. Mais tu n'ignores pas qu'il t'en faudra bien plus maintenant pour arriver à tes fins. J'aime tromper les émotions, et même si je ne suis pas bien sûr que tu ai un jour estimé ça, tu as souvent fini par te laisser prendre au jeu.

Souvent en rigolant, on se lançait des paris stupide, à qui oserait aller le plus loin, Cap ou pas cap et trucs du genre. On misait des caresses, des actes de bravoures et souvent des vérités. Celui qui gagnait était rarement celui attendu. Sans doute celui qui au dit jour, aimait un peu plus l'autre et laisser couler les choses. Je gagnait un peu trop souvent à mon goût. Flattée et en même temps envieuse de tant de self contrôle. Il est bien loin ce temps des secrets, des soirées nocturnes à faire l'amour dans un champs de maïs, comme tous les clichés du monde, lorsque l'on se disait je t'aime en supposant que ce serait pour toujours. Lorsqu'on se quittait une semaine lourds de nos inquiétudes, craintes et scepticisme de ne jamais plus se revoir. On, c'était nous avant, maintenant c'est eux, deux inconnus qui ne se voient plus que par devoir. Entre deux lueurs qui vacillent et la torpeur d'une soirée qui n'en fini plus, quand on se retrouvent parfois au coin fumeur. Sans grand chose à se dire.

Alors ces nuits seule, où tu me me rejoins, je ne dis rien. Je ne bronche pas. J'apprends à me laisser porter, par tes coups de reins, ton air mutin. J'ai bien trop peur que tu disparaisses comme un courant d'air. La blessure refermée je me dis qu'il serait trop bête de ne pas en profiter. J'oublie mon Autre, les années estompées, que tu ne m'as jamais appartenu. Pas totalement en tout cas. Je te conte un peu ma vie comme un de ces romans que tu affectionnes tant en attendant ce regard que tu ne me porteras jamais plus. Attendri, protecteur parfois. Espiègle quand tu ne te contrôleras plus. Que l'envie de goûter te bouffera jusqu'à t'en tordre l'estomac et sera si intense que tu ne demanderas pas ton reste. J'attends ces nuits, où je n'ai rien d'autre à faire qu'à me laisser porter. Prier pour que tu me reste le plus longtemps possible. Et mieux me rappeler au réveil que tu n'as jamais existé.
 

Lundi 16 décembre 2013 à 0:18


Soirée arrosée, longue et compliquée. Dormitage plus que tardif, pas chez moi, à trois. Dur réveil. J'arrive en cour, la gueule enfarinée, la bouche en cœur, je n'ai rien de plus avec moi que mon porte monnaie, et mes poches sous les yeux. A peine assise la prof me demande comment s'est passée ma soirée. Je lui fait un grand sourire. Elle me le rend bien. Je mens en expliquant que j'avais révisé la veille. (Comment lui expliquer que c'était prévue mais que je me suis endormie, puis réveillée juste à temps pour la fête ? ) De toute façon je pense qu'elle s'en moque. Aujourd'hui, c'est test de fin de semaine. Elle m'explique qu'elle est contente de moi, que je prend de plus en plus la parole, que mon écris est plutôt bon et qu'il ne reste plus qu'à travailler l'écoute. Ça tombe bien hier c'était pratiquement tous des irlandais, elle trouve que c'est une très bonne initiative. Me dit de continuer comme ça.

Vous en connaissez beaucoup des profs qui vous félicitent de vous bourrez la gueule jusque pas d'heure ?

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