Un sursaut, Un regard furtif. Le sourire de celui qui sait depuis peu ce qu'il veut. Un changement brut, mais espéré. Plus tôt que prévue certe, troublant. Mais enfin. Tu l'imagines sûrement différemment de ce qu'elle n'est vraiment. Il ne te faudra pas longtemps pour en prendre pleinement conscience. Mais avec un peu de chance c'est tout ce qui te plait en elle. Avec ses mots les choses différent. Entre ses bras le monde autour n'existe plus. Si peu de changements. Mais juste ce qu'il fallait pour retrouver une existence pleine de sens. Au détour d'un chemin, main dans la main, tu lui ferrais presque croire que c'est à nouveau possible. Cette musique que tu aimes déjà tant. Ces conversations pleines de fougues, d'envies, de chaûtages. Les autres dont elle n'a plus peur, et tous ceux à qui elle voudrait le montrer.
"C'est l'un des privilèges de l'âge que d'être chiant sans qu'on puisse vous critiquer." (Gabrielle)
Samedi 19 novembre 2011 à 10:39
Un sursaut, Un regard furtif. Le sourire de celui qui sait depuis peu ce qu'il veut. Un changement brut, mais espéré. Plus tôt que prévue certe, troublant. Mais enfin. Tu l'imagines sûrement différemment de ce qu'elle n'est vraiment. Il ne te faudra pas longtemps pour en prendre pleinement conscience. Mais avec un peu de chance c'est tout ce qui te plait en elle. Avec ses mots les choses différent. Entre ses bras le monde autour n'existe plus. Si peu de changements. Mais juste ce qu'il fallait pour retrouver une existence pleine de sens. Au détour d'un chemin, main dans la main, tu lui ferrais presque croire que c'est à nouveau possible. Cette musique que tu aimes déjà tant. Ces conversations pleines de fougues, d'envies, de chaûtages. Les autres dont elle n'a plus peur, et tous ceux à qui elle voudrait le montrer.
Mardi 15 novembre 2011 à 17:14
Lorsqu'elle t'a pris la main, c'était pour te faire passer un message. D'un pas certes déterminé mais totalement désordonné, les yeux rivés sur la ligne d'horizon tu ne te rendais compte de rien. Elle avait pourtant déjà tenté en début de matinée de te souffler quelque mots, des dessins posé sur tes genoux. Au creux de l'oreille elle essayait de te rappeler des souvenirs, les idées de tous ce que tu avais pu vivre à fond.
Mais rien.
Rien de ce qu'elle pouvait t'exprimer ne te faisait réagir. Imperceptible, tu l'ignorais. On se demande même si seulement tu l'entendais. Déjà perdu bien trop loin dans tes pensées, absents de notre monde depuis bien longtemps. On l'avait prévenue pourtant avant, mais ça ne l'avait pas empêcher de sauter dans le premier avion, pour te voir. A sa manière.
Tes yeux commencèrent à rouler, ta bouche s'entrouvrir. Plusieurs convulsions te prirent d'assaut, et tu partis en crise. Les médecin avaient dit pas trop de chamboulement. Doucement. Mais pour elle, les pas attendu de géants, ne s'assimilaient même pas à un semblant de pas de fourmis. Trop heureuse de te revoir après tout ce temps, elle s'étais secrètement dit qu'à sa simple vue, tu retrouverais la mémoire. Et au cas où ça ne suffisait pas, elle avait mis plus de parfum qu'il n'en faut, en souvenir de cette odeur que tu appréciais tant.
Elle parti sur le champ.
Ca allait s'arranger, il ne fallait pas désespérer, ne vous en faites pas ... Autant de paroles qui la répugnaient par les mensonges de leurs utilisateurs. Elle n'avait jamais eu la tête dans les nuages, plutôt même pessimiste de nature. Aujourd'hui par dessus tout, elle n'allait pas commencer à faire confiance à de parfait inconnus en blouse blanche qui prétendait mieux connaître tes agissement, quand elle même était persuadée du contraire. Alors elle fini par dire que c'était parce qu'elle ne supportait pas de te voir dans cette état, même si on lui assurait que tu ne souffrais guère. Il fallait qu'elle rentre au plus vite. Le boulot sans doute. Ou soit disant.
Personnellement, je pense qu'elle omettait juste le fait d'être déçue de ne pas être la pièce manquant du puzzle. Terriblement vexée de ne pas être la clef du miracle qui t'aurait réveillé.
Mardi 8 novembre 2011 à 2:55
Le problème c'est que je ne différencie pas tes moments de jeux du reste. Quand je repense à d'autres, bien avant de les connaître finalement je savais déjà à quoi m'attendre. Certains sont beaucoup moins prévisibles que d'autres. En ce moment, je relâche un peu la bride. Je me laisse guider sans savoir si cela sera bon ou non. Ai je bien fait de te céder les rennes ? De me laisser convaincre à nouveau ?
Adossé au rebord de sa fenêtre rez de chaussé, il observe les passants comme s'il assistait à un défilé qui s'exécuterait alors qu'il serait aux premières loges. C'est beaucoup trop de personnes dont il ignorera à jamais le nom, dont il n'entendra jamais le son d'une voix. Qu'il n'apprendra jamais à connaître. D'apparence peut-être trop idyllique, ce ne doit pas être facile non plus, d'attendre que les autres soit déçus de qui l'on est réellement. Et pourtant bien plus, on le confondrait presque avec un étudiant lambda. Alors que caché derrière sa tignasse, se trouve une future Grande personne qui s'ignore encore.
- Tu crois qu'ils vont où tous comme ça ? Le visage renfermé, les yeux rivés vers le sol. Ce serait à l'abattoir qu'on n'y verrait pas de grande différence.
- J'imagine qu'ils font comme toi. Chacun rentre chez sois après une journée dure en émotions. Leurs tête c'est parce qu'ils espèrent juste que demain sera plus souriant. Enfin, ... moi c'est ce à quoi je pense, quand je me promène seule à cette heure-ci.
- Tu penses qu'ils ressentent quoi là, tout de suite. Tien celui-là, le regard vide, sourire bas, enfoncé sous son manteau pour mieux dissimuler sa peur. Il se confondrait presque dans le paysage, s'il n'avançait pas si vite, tel une ombre déchue. Regarde le mince ! Tu vois comme il à l'air bouffé par le froid qui lui ronge plus encore ses quelques bons souvenirs de l'été passé ? A quoi rêve t'il là maintenant ?
A quoi rêve t'on un cinq novembre à une heure où même les dealers de coke sucent déjà leur pousse au coin du feu ?
- J'imagine qu'on ne rêve plus à ces heures là. On ne rêve plus assez de toute façon.
Là toute de suite je sais à quoi moi je rêve, c'est déjà tellement. Mais moi je suis déjà prête à dormir, emmitouflé sous ta couette, a t'observer de loin. Alors forcément ça va déjà un peu mieux. Si je tendais un peu le bras, je suis sûr que je te toucherais presque et en même temps j'ai l'impression que tu les as déjà rejoint. J'ignore ce que tu recherchais en me posant toutes ses questions. Je ne suis pas non plus certaines que les réponses t'aient satisfaites. Pour cause il fallait voir ta tête lorsque tu t'es approché pour me serrer contre toi. J'aimerais deviner à quoi tu penses si fort quand tu refermes ta seule ouverture sur le monde. Faut croire que ton petit air marin ne te suffit plus pour imaginer la mer le soir en te couchant.
Si je fumais une cigarette la maintenant, peut-être que ça t'énerverait juste assez pour te redonner le sourire.
Là toute de suite je sais à quoi moi je rêve, c'est déjà tellement. Mais moi je suis déjà prête à dormir, emmitouflé sous ta couette, a t'observer de loin. Alors forcément ça va déjà un peu mieux. Si je tendais un peu le bras, je suis sûr que je te toucherais presque et en même temps j'ai l'impression que tu les as déjà rejoint. J'ignore ce que tu recherchais en me posant toutes ses questions. Je ne suis pas non plus certaines que les réponses t'aient satisfaites. Pour cause il fallait voir ta tête lorsque tu t'es approché pour me serrer contre toi. J'aimerais deviner à quoi tu penses si fort quand tu refermes ta seule ouverture sur le monde. Faut croire que ton petit air marin ne te suffit plus pour imaginer la mer le soir en te couchant.
Si je fumais une cigarette la maintenant, peut-être que ça t'énerverait juste assez pour te redonner le sourire.
Vendredi 4 novembre 2011 à 0:23
Toi qui croyais que disparaîtrais du jour au lendemain cette envie de vivre, de se battre. De simplement respirer. Tu avais raison.
Je l'entrevois parfois le matin en passant devant sa maison, entre ses roses et ses bégonias. Toutes ces fleures dont elle prend soin, plutôt que de s'occuper d'elle. Elle croit que l'on ne voit rien et que l'on ne peux rien y faire. Pourtant si elle se donnait la peine de nous faire confiance, peut-être lui apporterions nous notre aide. Elle pense que si on ne vient pas, c'est parce qu'on ne le veux pas pas. Alors qu'à trop nous claquer la porte au nez, il fallait s'y attendre. Elle déraille un peu ces derniers temps. Entre son amour propre et son manque d'assurance, elle n'arrive plus à faire la part des choses. A prendre la vie comme elle vient. Ses hauts, comme ses bas. Elle pense sûrement qu'elle est différente, que pour elle tout ne marche pas comme pour nous. Et dans un sens elle n'a pas tord. Seulement c'est l'approche qui est différente. J'aimerais lui faire comprendre tout cela, si seulement elle m'en donnait l'occasion. Je n'arrive plus à savoir lorsqu'elle me ment ou non. Il m'est même devenu impossible de distinguer lorsqu'elle est heureuse. Parfois, avant, je lisais en elle presque comme dans un livre ouvert. Avec ses sautes d'humeurs, malgré ses pirouettes pour changer de sujets. Je connaissais son histoire. Maintenant je la voie qui s'éloigne, sans rien pouvoir y faire et ça me fend le coeur. J'aimerais tellement l'aider. L'aider à reprendre pied, à croire en elle. Redevenir celle qu'elle fut autrefois. Lorsque l'on s'est rencontré.
Mardi 1er novembre 2011 à 23:47
Tout d'abord je ne suis pas Elle mais moi. L'un dans l'autre, c'est vrai que l'on se ressemble mais tout de même, il y a des limites. Des principes à ne pas oublier. J'ignore ce qu'ils en pensent. Ce que je suis, ce que je montre. Ce que les gens croient. Au fond peu m'importe. Je ne suis pas Elle, c'est tout. On se distingue pars nos ressemblance. A cela, j'entend, ces petites choses qui font toute la différence. Même si pour certain ça ne compte pas. Jumelle, rivales, alliées .. Ce qui fait de notre "histoire" qu'elle est unique et qu'elle nous appartient. Ce soir en me connectant sur la toile, je n'aurais su dire que mes pensées te seraient destinée. Pourtant tu es là, dans ma vie, depuis longtemps ici, et j'aime ça. A ces moments que l'on passera encore. A ces âneries que tu débites sans cesse. A toi et ton écoeurante bonne humeur. Ces mots.