"Les gens qui aiment ne doutent de rien, ou doutent de tout." (Honoré de Balzac)

Jeudi 6 janvier 2011 à 2:49



Il semblerait, que l'on puisse me comparer à un aimant à sentiment humain. J'attire sans exception, aussi bien les problèmes que les hommes.
 
Tout était mis en place pour finir en beauté. Ce soir ca devait être l'apogée ainsi que la fin d'un temps que l'on se veut révolu. Mais les choses ne sont plus ce qu'elles sont. Tu rajoutes une fille dans l'histoire et c'est à n'y plus rien comprendre. Il hésite, il se tord les doigts. Il a envie mais ça tête n'est plus en symbiose avec son corps. Il me titille, me teste mais je ne suis pas sa mère et me refuse de prendre les décisions à sa place. Par contre je suis douée pour en remettre une couche. J'instaure le doute, attise l'envie. La faiblesse des hommes.
Le grand méchant loup changerait-il de camps ? Rien n'est moins sûr. Pourtant j'entrevois un espoir. Bientôt peut-être, nous rigolerons de cette anecdote ensemble sur la plage de Tarnos, entre deux amants de passages.
Ce soir, il a fait le bon choix. Enfin je crois.
Incapable d'en prendre conscience sur le moment, je l'en félicite maintenant.


Ce soirs chacun chez sois et les pamplemouss seront bien gardés.

Mercredi 8 décembre 2010 à 20:09


Parfois le temps s'emballe, le vent, le froid se mêle à la pluie et tout tourbillonne.

Cette après midi, une quelconque pensée vaguabonde, me faisait tourner la tête vers l'extérieur. Une fois de plus. Un instant je cru la fin du monde arrivée. Dehors la tempête, le vent, la neige. Durant plus de 4 heures sans interruption. Parmi les apeurés, emmitouflés, cagoule jusqu'aux genoux, on pouvait apercevoir les inconscients, les mini jupe, bottines, boules de neige à main nues. Ca partait dans tout les sens, des glissades d'un côté, les frileux de l'autre, les dessins sur le sols et au milieux les bonshommes de neige qui observent la scène d'un oeil agar. A la tombée de la nuit, les voitures n'avançaient plus, les gens s'enfonçaient dans la mêlasse grisonnante en pouffant fort, mi heureux, mi énervés, du cadeau que leurs offrait le ciel cette année.

Parfois comme aujourd'hui, le temps s'emballe un peu et plus rien n'est contrôlable. Sous le brouillard et la poudreuse, Paris disparaît alors, s'enfonçant un peu plus dans les méandre de l'obscurité hivernale. Rendant la ville un peu plus magique que ce qu'elle n'est déjà.

Mardi 23 novembre 2010 à 16:37


Imagine la lune qui se lève, un hivers glacé, un début de soirée triste. Une jeune fille en pleure dans la rue, en crise, perdue. Imagine qu'elle ne sache plus où aller. Ecoute avec elle ces quelques accords de guitare qui passe rapidement, qui filent dans l'air. Et suis la dans froideur de la nuit.


J'assume tété "A la faveur de l'Automne" et "Fils de Cham", ça me rappelle tout pleins de souvenirs. Une guitare, un peu de gens cool, plein d'alcool. Une belle soirée d'ivresse.

Lundi 25 octobre 2010 à 21:38

 
je ne suis pas du genre à crier des je t'aime pour le plaisir, je n'ai pas souvent ce regard qui dit à l'autre, tu comptes tellement. Pourtant quand il est loin même s'il me dit sans cesse que je lui manque et qu'il n'est rien, j'aimerais tellement plus encore. Qu'il soit désarmé, perdu dans un monde ou je ne suis plus. C'est horrible parfois je me sens si moche de l'aimer tant et pas assez à la fois !
 

Lundi 11 octobre 2010 à 22:40


21h22, il tourne au coin de la rue et je lui jette un dernier coup d'oeil, comme une conne

Vous connaissez ce regard échangé avec un inconnu, celui que ça fait bien dix minutes de ça maintenant que ça dure mais que personne n’ose rien faire. Les regards furtifs, toujours un peu timides dans le fond parce qu’on n’arrive franchement pas à savoir si c’est parce qu’il y a quelque chose qui cloche qu’il nous observe ou si c’est parce qu’on lui plait bien. Vous savez le regard qui dit, « fait moi un signe, vite ! » alors que déjà en lui-même c’en est un. Ou encore celui qui cri « dépêches avant que je ne descende du métro, avant que je tourne dans la prochaine ruelle, avant que l’on ne se recroise jamais plus. » Dans ces situations y a toujours ceux qui sont plus malins que les autres. Ceux qui foncent dans le tas direct, qui sont lourds et bien souvent se font recalés à l'entré. Et pi il y a nous autres. Nous qui attendons jusqu’au bout, qui nous accrochons à l’espoir qu’il ferra le premier pas. Nous qui nous retrouvons bien souvent comme des badauds, notre espoir en main justement, de l’autre côté de la porte du métro, à tourner au bout de la rue, à renter chez sois, sans savoir ce qu’il y aurait vraiment pu se passer.

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Me regardez pas comme ça, je suis sur que ça vous est déjà arrivé !

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