Je rêve d'un homme qui me dénigre plus qu'il ne me respecte. Je suis abassourdi de ses mots, de sa fierté. Usée de toute son arrogance. Je crache sur sa désinvolture et je prie chaque jour pour qu'il ouvre les yeux, face aux supplices qu'elles endurent par sa faute. Intérieurement toutes hurlent. Déchaînant leur colère sur les mauvaises personnes, déchirées par leur rancune et détruitent par ses coups. Elles se perdent dans la désillusion de ce qui ne sera jamais plus. Je me dégoûte chaque fois que je laisse ses soupirs glisser trop près de mon ego. Plus qu'immorale, il me répugne par son âme purulante des maux de ces femmes qu'il sait abandonner derrière lui. Les rumeurs dans son dos, sont devenues monnaie courante, sans qu'il n'en ai pourtant rien à faire. De ces mésaventures qu'il ferait bon ne jamais voir vous arriver. Je haïe les hommes, leurs amour passif et notre étrange fascination pour la bête qu'ils représentent.
C’est tout ce qu’on n’a pas osé faire qui à la fin d’une vie nous laisse le gout le plus amère.
Mardi 7 août 2012 à 13:22
Comment continuer à te croire différent quand tu te joues de ce qui compte ? Accepter tes douces paroles alors que tu ne sais les appliquer qu'aux autres ? Parfois je fond de ton simple souvenir. Au rappel des instants qui n'appartenaient qu'à nous et à cette insolence qu'on nous enviaient. Je ferme les yeux seule dans mon lit et je fais tout, pour oublier. Mais il est dur de passer à côté de ce que l'on a eu de meilleure. Toi et le reste, ça me convenait comme ça. Sans chichis, sans mensonges. Avec quelques jalousies mais sans faux espoirs. J'ai expié mes fautes, pourchassé mes peurs pourtant rien ne change. Le temps s'est écoulé en emportant dans sa course tout ce qui fait que je t'aimais. Et je reste devant mon miroir, la seule preuve que je n'ai pas rêvé.
Mardi 7 août 2012 à 12:52
Jour d'épuisement, de malentendus et de quiprocos. Jour d'inquiétude, jour de quiétude lorsque la fin arrive. Cette nuit mon coeur vascille, entre rencontre nouvelle et re découverte d'un connu. Je tombe dans les bras de l'improbable, je me découvre aux sens multiples.
Le malheureux ne sait pas encore ce qui l'attend.