Le plus beau des mensonge perdure tant que l'on ne se fait pas prendre.

Mardi 23 août 2011 à 21:41


Benjamin Biolay "Ton héritage"

Quelques part, perdue au delà du bout de la Bretagne, passé le port de l'Orient, le Bateau et la mer plus ou moins agitée, se trouve une petite île que l'on pourrait croire oubliée de tous. Une sorte de paradis à elle toute seule. Monde à part, à l'écart de la société, en marge presque des autorités. L'ile de Groix, où il fait bon vivre par tous les temps et où tout semble possible. Y cohabitent, rencontres abracadabrantesques et inquiétantes. Les gens que tu crois avoir vus, ceux dont tu ne te rappel plus et ceux que tu ne veux pas perdre de vue. Mais il y a aussi les pommés dans leurs vie et ceux qui ne savent faire autrement qu'errer de vies en vies. Les Groisillons aux milieux de tout celà, qui observent de loin parfois pour mieux se mêler à la foule de touristes que nous sommes. D'autres fois pour rester simples spectateurs. Sur Groix il y a ceux qui osent et ceux qui osent tout. Ceux qui n'ont pas peur et ceux qui se lâchent carrément. Ceux qui ne reviendront pas et ceux qui resteront chaque année un peu plus. Mais en résumé il y a ceux qui aiment Groix et ceux qui ne connaissent pas !
 
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Bientôt tt sera fini, le réveil sonnera aux alentours de 6h30 du matin et il faudra aller bosser. Mais il y a des souvenirs qui persisteront tous les soirs, des restes de ces vacances plein la tête, des paysages plein les yx et des rencontres plein le coeur ... Merci à tt ceux qui ont participé à mes vacances cette année de fin juin à fin aout :D à jamais sûrement parmis les meileures et les plus belles !

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Ah oui et puis payes ta chatte allé allé, Free Hugs, la MD ça fait mal aux maxillaires mais surtout GROOOOOSSSSSEEE PEEELLLEEEEEE !
Je vous aime :p parce que quand ca va bien, faut le dire aussi.
 

Jeudi 28 juillet 2011 à 3:00





Italien à ses heures, il me ferait presque chavirer.

Quelques jours maintenant qu'il a débarqué sur mon balcon, un chaud début d'après midi. Entre les gosses brayards et les autres annimateurs survoltés, on ne faisait pratiquement pas la différence. Allez distinguer un fou parmis les dingues pour voir ! Monsieur Rossetto pour vous servir. Italien s'il vous plait, et avec l'accent. Alors forcément il a la tête dure qui va avec le nom.

L'italien pour moi c'est la tête brûlée, un rien macho, quelques soupçons d'égocentrisme forcément c'est dans les gènes, toujours dans l'exagération et pi pas drôle pour un sous. Avec lui ça n'a pas manqué. Avec son jazz, son groupe et sa guitare qu'il ne quittait jamais. Ses blagues pourries. En même temps c'est vrai qu'avec moi il en fallait pas beaucoup plus.

Il y a des gens autours qui virevoltent comme des electrons, qui s'entrechoquent parfois parce qu'ils sont toujours à la recherche du meilleur chemin à prendre. Celui avec le moins d'embuches possible. Et puis il y a lui au centre de la foule, qui se contente de peu, d'amour et d'eau fraîche comme on dit. Même si dans son cas c'est plus d'air pure et de poésie. A toutes heures, du jour ou de la nuit, je le voyais divaguer, écrivant compos sur compos. Enchaînant rythmes joyeux et tristes mélodies. Serait-il possible qu'il y en ai une pour moi, cachée quelques part ?

Quand on l'observe de loin, on a sans cesse cette impression de béatitude complète. En permanance, il s'imerge dans son monde pour mieux oublier celui auxquel il appartient. J'aimerais acquérir cette distance qu'il sait prendre avec les choses parfois. Cette confiance en lui qui le pousse toujours à bout pour aller plus loin encore. Cette force qui lui permet, même s'il ne réalise pas forcément ce qui était prévu, de toujours croire que ça finira par arriver. C'est sa persévérence.

En espérant que tu ne sortes jamais trop longtemps la tête de sous ton monde aquatique. Tu risquerais de te polluer l'esprit. Pourvu malgré tout que tu ne coules jamais et que tu perdures. Quand aux critiques que tous pourront te faire, ne les écoutes pas. Il y aura toujours des jaloux pour te dire ce qui est mieux. Moi y compris.

Samedi 11 juin 2011 à 14:07


Il pousse des cris, seul sur la scène ou presque, il est déjà très loin de nous. La foule l'observe, l'écoute avec attention. Ce soir il s'offre pour la première fois au public et le public à l'air d'apprécier. C'est la vie d'un jeune homme, ses passes en hausses mais surtout ses passes à vide. Ses sentiments qu'il nous partage. Il communique grace à son language de prédilection.
La musique.

Sa voix roque, posé sur des accompagnement, pianno, harmo, basse. Son monde que je connais si bien. Lorsque son regard perce la foule, pour me rejoindre quelques instants, j'ai un sursaut de tremblemants. Quelques part il était peut-être fait pour ça. La scène. Les fans, les soirées qui terminent à pas d'heure pour ranger le matos, les tournées en minibus entre compagnons de voyage. Vivre en directe, chaque jour comme une nouvelle experience.
Ca ou l'écriture ...

J'aurais bien quelques "critiques" à faire malgré tout, ou plutôt des conseils. Mais il a un peu la dents dure, et même pour son bien, sans méchanceté aucune, il a vite fait de se sentir agresser. Alors je me tairais, même si c'était constructif. Pour son bien et le mien, je n'entrerais pas dans les détails.
Ca a souvent été celà.

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Lundi 16 mai 2011 à 13:09

 
En entrant, de suite, je remarque celui qui dans le coin est dans sa bulle. Air pensif, style prononcé, regard bercé par le paysage défilant derrière les vitres. Je te choisis toi de suite. Pas seulement parce que je me sens indéniablement attirée mais aussi et surtout parce que tu ne sembles te soucier du monde qui t'entoure. Sans but réel, assis là, contre le métal froid qui t'emmène dieu sait où. Je me sens proche. Quelques instants pas plus on se croise, on se comprend intensément, par des mimiques qui se trouvent être identiques. Une stigmate, un clin d'oeil. Pas grand chose mais que l'on remarque l'un l'autre malgré tout. Une accolade, un vieillard qui passe par là et déjà nous communiquons. Nous partageons. Nous nous connaissons à peine et pourtant ensemble nous rions déjà, chacun de notre côté. Toi le regard vers dehors, moi sous mon chapeau. Comme honteux de se rapprochement si rapide que l'on ne saurait l'expliquer.

Puis la porte s'ouvre et c'est à ton tour de descendre, moi j'attendrais encore plusieurs minutes.
On espère toujours un rien plus.
 

Mercredi 9 mars 2011 à 14:45

 
Encore une journée qui n'aurait pas du se passer comme elle le fut. Des cours en moins, une après-midi de plus, et pourtant pas grand chose d'exceptionnel.

On croit toujours être l'unique, la seule. On pense tous et toutes être la personne qui ferra la différence, celle dont on se souviendra. Celle qui hantera les souvenirs, jusqu'aux vieux jours. Du moins on aimerait. De trop d'amour, on espère marquer les esprits. En réalité on est bien souvent, que celle de plus. Celle d'une liste, parfois bien grande. Perdue entre les autres noms. Quelque part parmi celui de celle, qui à vraiment changé sa vie !

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Le nom d'une blonde sans doute, aux yeux bleus lagon, et à la poitrine prononcée.

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