"Plus grand est le doute, plus dure est le réveil." (Albert Einstein)

Mercredi 2 mars 2011 à 1:50


.. et ce petit air en boucle, que j'entendais jouer au loin dans les collines ..

















 







J'étais un peu triste pour lui, d'avoir manqué de si belles retrouvailles.

Une arrivée surprise. Un demi-sourire collé sur la face. Des cheveux que l'on a arrêté de couper pour se donner un genre. Retrouver cette bouille décalée l'espace de quelques heures, entre les chemins de campagnes, nos cours que l'on ne révisait pas. Tes amis et les miens.
Tout ça je l'ai manqué.

J'ai cru tomber tout droit d'un rêve à l'appel de ma mère, lorsqu'elle à essayé de se souvenir de ton prénom, un peu comme Hadrien, quand elle a dit que tu avait parlé avec mon père. Les quelques indices qui m'ont suffit à t'identifier. J'attendais ça depuis tellement longtemps ...
 
Et moi qui t'inonde de messages "trop pressée", "à la semaine prochaine", "j'aurais tellement aimé être là ce week-end". Que tu reviennes comme prévue. Ne pas te louper. Encore une fois. Me remémorer des instants, la Tour César assise au bord du ravin juste retenue par tes bras.

Comme bien souvent avec toi, va savoir si ce n'est pas simple un jeu. Tu voudrais me faire croire que c'est la peur qui te freine ? Je ne sais plus lire en toi, ça fait bien trop longtemps maintenant que tout ça a eu lieux. J'aimerais tant ne pas douter de ton envie de me revoir. Mais parfois, des fois comme là, quand tu esquives sans explications, j'ai juste l'impression que tu cherches à fuir entre les lignes. Moi. Toi. Et notre passé. Pour ne pas dire ces quelques souvenirs que l'on a en commun.

J'étais surtout triste pour moi en fait, ne ne pas m'être faite rattrapée par mon passe pour une fois.

Lundi 24 janvier 2011 à 22:06


Il y a cette fille rencontrée il y a quelques années de cela. Une petite blonde au coeur léger et toute rosie de charme.
Il y a ce gars dans le même style, croisé je ne sais plus trop comment. Cet échange. Et ce truc qui s'est passé.

A en croire le commun des mortel il est pratiquement normale de vivre entouré d'amis. Mais lorsque l'on s'attarde un peu trop , l'on remarque que tout n'est pas totalement vrai. Entre ceux qui viennent te chercher lorsque tout vas et ceux qui s'enfuient lorsque tout va mal, il y a une marge. Il y a ceux qui t'appelle seulement quand ILS vont mal, et ceux qui sont toujours présent lorsque TU vas mal.

J'ai quelques personnes comme ça dans mon entourages. De celles qui sourient souvent plus qu'il ne le faut, qui te cache quand elles vont mal pour ne pas te déranger mais qui sont présentes à chaque mauvaise passe. Bien longtemps j'ai cru penser que les plus important c'était ceux que tu voyais le plus souvent, ta bande, avec qui tu fais la fête tous les week end, et avec qui tu ne te prends jamais la tête. Mais il s'avère que certaines de ces personnes là, dans les mauvais moments disparaissent. Parce que c'est agréable d'avoir une personne avec qui rire, une épaule sur qui pleurer mais quand les rôles s'inversent, tout de suite c'est plus inconfortable. Ca devient moins drôle.
 
Au finale même si on ne les voit plus régulièrement, même si il nous arrive de s'engueuler avec, c'est au contraire à cela que l'on reconnait ses vrais amis. Car malgré les difficultés du quotidien, ils ne s'échappent pas aux moindre coup dur, pour revenir au moment de la fête. Des vrais amis il n'y en a pas trente six, peut-être trois voir quatre à l'occasion. Un vrai ami ca se déplace et se déguise pour vous accueillir d'Angleterre comme il se doit. Ca vous organise des anniversaire surprise après que vous l'ayez annulé, mais ça sait aussi vous taper sur les doigts quand vous le méritez, vous réconforter au moment désiré. Etre présent en cas de pépins.

Mercredi 15 décembre 2010 à 23:07


Je ne comprends pas toujours les réactions des gens. Parfois j'en attends pas assez. Bien souvent trop. Et je tombe d'un peu trop haut.

On s'entrecroisent plus que l'on ne l'a jamais fait. Il est toujours aussi "éléguant" si je puis dire. En fait il me papillonne. Je ne sais pas d'où, ni pourquoi, mais il a ce quelque chose que d'autres n'ont pas. Et quelque soit le "lourd" passé, quelqu'un qui te papillonne, c'est important. D'ailleurs on retrouve encore chez moi quelques vestiges de notre courte mais vive histoire. Un cactus sur mon balcon. Une grenouille pour fond d'écran. Il a même sa place dans mes souvenirs encadrés.
Etrangement il y a des jours où j'oublierais totalement qu'il ai pu exister. Et puis il y en a d'autres jours comme aujourd'hui, où l'on s'entrecroisent plus que jamais. Où les mauvaises habitudes sont prêtes à ressurgir, d'un coup de bras. Où je le recherche. Tu me dira, les rôles semblent être partagés. Mais bon. J'imagine que quelques part, je retrouverais bien mon Crapo, son mystère, nos bêtises et son incohérence à mes yeux, puisque à l'époque je ne savais pas tout. Et puis d'autres fois ressurgis la bêtise humaine, un air vagabond, rieur plus que sur les bords et un "tu m'as pris pour qui ?" à t'en foutre à la benne. Tout juste de quoi me rappeler les circonstances qui ont faites que. Quelque part j'ai jamais bien trop compris les relations humaines. Celles qui suivent une lois qui dit que deux personnes qui furent pourtant si proche, peuvent du jour au lendemain, d'un simple regard tenter de fusiller l'autre.


Je ne comprends pas toujours les réactions des gens. Parfois j'en attends pas assez. Bien souvient tropDu coup je tombe d'un peu trop haut.



On s'entrecroisent plus que l'on ne l'a jamais fait. Il est toujours aussi "éléguant" si je puis dire. En fait je crois qu'il m'a toujours papilloné. Du moins autant que puisse papilloner un crapeau.

http://purpleheart.cowblog.fr/images/il430xN19786000.jpg
 

Jeudi 25 novembre 2010 à 1:17


Ca me fait bien sourire quand je vois une mamie utiliser un iphone avec facilité, lorsque j'aperçois un petit bonhomme avec dans les mains un super héro que je ne connais pas. Je m'étonne toujours lorsque je réalise que ma "petite" cousine va avoir 18 ans, qu'elle va passer son bac sans avoir jamais penser une seule fois aux garçons. Je lève les yeux au ciel quand maintenant, j'observe d'en bas mon "petit" frère, qui mesure tout juste depuis peu, un infime mètre 98.


Ca me fait tout drôle, j'entame à peine le début de mes 20ans et j'ai déjà l'impression que tout file à dix mille à l'heure.

Vendredi 19 novembre 2010 à 20:26


J'imagine qu'il y a les ressentis de chacun aussi. Ca compte sûrement. Savoir où s'arrête le besoin et où commence l'envie.

Elle évite toujours au maximum de se retrouver seule dans son appart, devenant un rien trop lugubre à l'arrivée de certaines heures sombres. Elle tourne en rond dans les rues, elle appelle un peu tout le monde. Elle perd du temps, pour en gagner autre part. Et quand seulement il n'y a plus d'autres solutions, elle rentre s'enfermer. Elle n'aime pas cette tour de verre, cette unique pièces. L'enfermement. Elle préfère la pluie, pied nus sous les gouttes, à tenter d'en croquer le plus. Elle ne sais pas vivre exclue des autres. Ou alors à l'extrême, pour  s'immerger totalement dans son monde. Elle ne mange plus, elle oublie la vie, elle se morfonds. Quelque part elle dépéri. Un peu plus chaque jour où elle est sans compagnie. C'est étrange cette façon de ne vivre qu'en fonction des autre. Pas seulement pour eux, parfois elle leur est même indispensable. Alors elle se sent importante. Mais d'autres fois, quand tous préfèrent s'isoler pour un moment de stop, une pause avant de mieux repartir, elle se trouve délaissée. Elle a d'un coup peur qu'à la mettre de côté l'espace d'une soirée, ils finissent par vraiment s'en passer. Le plus dur c'est pour elle en fait. Apprendre à lâcher du leste. D'ailleurs à trop avoir besoin de proximité, elle y perd un peu pieds. Quand souvent on lui en demande plus. Elle ne sait plus ou se situe le juste milieux. C'est elle en fait, la plus pommée de l'histoire.

J'imagine que doit être bien seul celui qui après avoir escompté plusieurs refus, se retrouve à écouter ses vieux disques chez lui, ressassant inlassablement nostalgique, ses souvenirs passés.

<< Allons de l'avant | 5 | 6 | 7 | 8 | 9 | Retour en arrière >>

Créer un podcast