Quand on cherche des excuses, on fini toujours par en trouver.

Vendredi 6 avril 2012 à 0:23



Comme tous j'ai beau tenter de me démarquer, je reste facile à cathaloguer. Je suis une banale romantique à fleur de peau, et lorsque je cherche à me défaire de cette étiquette, je deviens une pauvre fille perdue qui ne sait plus s'arrêter. Je peux être la dépréssive, la dévergondée. La timide et quelque fois la sur de sois. Souvent je suis la déboussolée, d'autre fois la boudeuse quand ce n'est pas la trop jalouse. On peux m'appeler bi, et pourtant je sais que je ne le suis pas. On me dit parfois sadique alors que je peux tout à fait être masochiste. Certain me trouve trop noir, pour les autres je renis mes origines. Quelque uns trouveront que j'ai réussi, là ou pour d'autres je ne serais jamais qu'un échec.

 
On ne tien à pas grand chose finalement. On se  connait plus de la manière dont nous percoivent les autres que de notre propre vision. On se juge trop vite, on écoute les ragots, que cela nous regarde ou non. Comment voulez vous faire la part des choses lorsque vous entendez parler de tant de vous différents. Celle qui est hautaine, celle qui ne sait pas ce qu'elle veux. Celle qui est naïve contre celle qui est rancunière. Au final c'est des millier de facettes qu'il existe de chacun de nous. Une fois que l'on en prend conscience, il ne reste plus qu'à apprendre à en jouer.

http://purpleheart.cowblog.fr/images/la.jpg 

Mercredi 4 avril 2012 à 0:07

 

Macho à temps plein , je suis celui que vous critiquez dans son dos. Je braille pour rien, je vous trouve toujours un défaut, je suis hautain, c'est normale je ne pense qu'à moi. Je fais mon intéressant, bien sur je suis baraque, grand brun pour vous séduire et un peu chanteur quand il faut. Les heures sup' je vous les offres, j'aime le sadisme et l'humour noir, le tact ne me connaît pas. Bref je suis invivable. Et pourtant il faut croire que je vous plaît, même si j'avoue que je fais tout pour, je prône les faux semblant, sourire charmeur, la mèches au vent et je fais mouche à tout les coups. Vous détestez mes sales manies, je vous exaspère en permanence, mais vous êtes toujours dans les parages, jamais bien loin lorsque j'en ai besoin. Évidemment je vous fais bien l'amour, vous exaltez entre mes bras, même si vous n'y restez pas longtemps car j'ai toujours plus important à faire. Je vous détruis à petit feu, me moque ouvertement de vous, parfois il vous arrive de vous énervez mais vous me revenez toujours en pleurant. Ne me voyez pas comme un salop, parfois j'aime presque sincèrement, et persuadées que vous me ferez changer, vous insistez, vous insistez. Quelque part si vous restez, c'est que vous devez aimer ça, alors pourquoi changerais-je de caractère ? Au fond je suis convaincu, que vous me prenez pour le prince charmant.
 

 
http://purpleheart.cowblog.fr/images/hommenudedosnoiretblanc.jpg

Samedi 17 mars 2012 à 20:35


Tu cherches ta soeur jumelle, là où j'ai toujours pensé que seuls les opposés s'attiraient. Tu expliquais alors qu'elle devrait te comprendre tout en t'étant différente. Etre ton égale sur les émotions mais bien distincte de toi sur la manière d'agir. Je suis bien loin de tout ce que tu peux en dire et pourtant tu y trouves coïncidences, sur coïncidences. Nos rencontres, notre vie, sa vision. Nos soucis. Quelques part seule notre différence d'âge pose à questionnement. Je me retrouve dans ce que tu n'es plus, tu te reconnaît dans ce que j'aimerais être. La futilité que devait prendre notre histoire, n'a jamais été aussi peu présente. On s'évertue à forcer quelque chose qui se veut faire différemment. On ne sera jamais ce coup d'un soir ou régulier, qui nous aurait mutuellement simplifié la vie. Pour l'instant c'est Walt Disney, resto et salsa entre amis. La vie nous joue de bien drôle de tour parfois. Certains bien plus faciles à accepter que d'autres, si seulement on voulait sois même s'en convaincre !

http://purpleheart.cowblog.fr/images/mimi.jpg

Mardi 13 mars 2012 à 1:43

 

Beaucoup me pense trop niaise/naïve ou constamment amoureuse. Alors que non ou alors il faudrait préciser du monde en général. C'est sans doute parce que j'admire tellement les nuances, que je me sens parfois si vide de ne pas en faire partie. Non je ne suis pas trop bonne, trop conne, c'est juste que je "crois" en l'être humain. On est tous foireux et je le sais d'autant plus que je le suis pas mal. Je m'efforce de prouver à ceux qui ne s'aime plus, qu'ils se font de fausses idées, que ce sois sur eux même ou sur ce qui les entourent. J'aspire à montrer qu'il y a toujours de multiples façons de faire, à offrir, une part de bonté. Manière et Manière. Paradoxale lorsque l'on sait toute la confiance que j'ai en moi ! *rire* Je pense que l'on ne peux pas être foncièrement mauvais. J'aime les gens en général et suis persuadée qu'il existe en chacun la capacité de changer. Même si parfois cela prend son temps. Le plus appréciable c'est lorsque après tout le mal fait ou dit, l'on arrive encore à pardonner, s'excuser, à promettre et appliquer. Moi même j'essaie d'offrir autant de chances que l'accepte ma rancune et que faire ce peux. Je ne m'accroche ni désespérément ni éternellement bien que ce soit ce qui puisse paraître. Je tente simplement une, deux fois parfois plus si il me semble que ça en vaut le coup. Il m'arrive de me tromper, mais pas tant que ça - qu'on se le dise. Et lorsque de l'autre côté les sens s'activent, même après plusieurs mois passés dans l'oubli, quand l'Autre s'éveil à nouveau, c'est la plus belle satisfaction que l'on puisse me faire. 

Suis-je folle de constamment espérer ce jour meilleur ?
Je crois que je m'égare en déraillement.
 
 

Mardi 6 mars 2012 à 22:52

De retour sur Paris, je réapprends cette marche décalée, qui loin d'être sensuelle, nous pousse à aller toujours plus vite que la musique. Il est approximativement seize heures, et j'ai en tout et pour tout moins de vingt minutes pour trouver ce que je cherche. Attention top départ. J'entre dans ce palais du cinéma comme de la littérature, les yeux rivés vers le sol, pour ne pas être tentée comme à mon habitude par quelques autres choses non prévues que ce soit. Comme à mon habitude je n'y parviens malheureusement pas et déjà après seulement cinq minutes dans le magasin, me voilà qui flâne entre science fiction et essais d'arts, entre les nouveautés et celles soldées. Premier arrêt, je demande, je m'explique, "non ce n'est pas ici. Deuxième à gauche voyez avec nos collègues." J'accélère le pas, les aiguilles de ma montre commence à faire la grimace, signe que rien n'est encore joué. Deuxième arrêt, l'on me questionne, je réfléchis, instant de doute, "non ce n'est pas dans nos rayons. Retournez sur vos pas, Arts et décoration, vous devriez tomber dessus." J'e bouillonne, le temps passe et justement je n'en ai vraiment plus beaucoup. Je trottine dans les allées, j'espère que le troisième choix sera le bon et justement ... Un air étonné "Tout va bien Mademoiselle ? " , un grain de peau halé juste comme il le faut, un livre d'architecture sous le bras, une main tendue qui se veut rassurante. Et l'autre derrière son comptoir, la voix aigrie, "Vous êtes ensemble ? # Silence # Echange de regards, j'en viens presque à m'interroger sur la réponse même de cette question, quand alors je la connais parfaitement. Pourtant je n'arrive pas à y répondre. J'attendais sa réponse à Lui, au même titre que la vendeuse. Un rien perplexe, un rien perdue. Moi : "Pardon vous avez dit ensemble ?" Elle : "Oui pour savoir si vous l'attendez, ou si je prends votre commande ?" Lui : "Ensemble, non pas encore ... " Et me voilà qui fond, ne sachant plus où me mettre. Plus d'horloge, plus de stresse, puisque plus aucune pensée ne semble pouvoir traverser mon esprit. Sourire béat, de la pauvre donzelle en manque d'amour, sourire du don juan, qui peut-être serait différent des autres. Le temps de reprendre mes esprits, de faire ma commande, et le bellâtre disparu entre les caisses de paiement. Lorsqu'il ré apparaît enfin, il est accompagné d'une charmante personne (amante ou non je ne le saurais jamais), le regard en arrière malgré tout, tentant de voir par où je m'en irais. Les yeux rivés sur les nuages, j'aperçois la pendule qui affiche déjà trente. Une fraction de seconde et tout redevient clair, d'ici peu, je risque de louper ce satané train. Je reprends alors ma course effrénée hors du palais des envies, entre les rues grisâtres et tortueuses d'un Paris sous la pluie. Les pieds cloués au sol, accélérant chaque fois un peu plus pour arriver dans les temps. L'esprit vagabond, déjà perdu entre cet air fripon, cette bouche prenante et les mains chaleureuses, de celui que je tenterais de retrouver d'ici huit jours, même lieu, même heure, au palais de mes désirs, puisqu'il devra comme moi, revenir chercher sa commande.

<< Allons de l'avant | 1 | 2 | 3 | 4 | 5 | 6 | Retour en arrière >>

Créer un podcast