Je suis ses pas dans l'escalier, jusqu'à la dernière marche, jusqu'au bruit de son vélo dans l'entrée.
Jusqu'à ce qu'une fois encore, j'entende la porte lourde claquer derrière lui.
Dimanche 27 décembre 2015 à 23:50
Vendredi 22 mai 2015 à 0:50
L'homme des neiges n'est pas bien mieux qu'un autres. Entre deux absences injustifiées, il ne s'exprime guère pour signifier ce qu'il ressent. Ne sait-il pas quoi penser ? A-t-il perdu sa langue ? Comment savoir. Si les femmes et le hommes ne se comprennent pas, c'est que cela fait bien des millénaires qu'ils ont rompus toutes communications. Pourtant à un moment de l'histoire c'est sûr qu'il y a eu un contacte. Alors que s'est-il passé ? Quand l'un s'affole, l'autre souri. Lorsqu'elle pleur, il prend la fuite. C'est à ni rien comprendre. L'homme des neiges à toutes les cartes en mains, ce serait bien la première fois. Mais il ne fait rien. On n'attend que quelque choses se passe là-bas. Un retournement de situation serait dur à accepter mais pourquoi pas ? Mais pas un mots. Les rires sont de plus en plus rares et l'on discerne qu'il y a du mouvements. Que dire de plus ? Appart un vide. On ne nous met pas au courant et l'on s'inquiète. Qu'en serait-il si il avait posé son nid ailleurs ? On ne le saura peut-être jamais.
Dimanche 16 novembre 2014 à 1:06
Il avait tout sans que cela ne l'atteigne. Je n'arrivais pas à concevoir qu'il y ai pu avoir quelques maux que ce soit. D'où auraient ce pu provenir ? Comment et puis surtout pourquoi ? Un soir le verre de trop avait fait son effet. Déjà, la soirée avait débuté pour lui de manière différente. Loin de se cacher dans les jupons de sa chère et tendre, il se voulait au centre de tout et de tous. Les mots en entraînant d'autre, j'ai appris que son monde de bien-aisance avait commencé à s’écrouler le jour où la donzelle en question, s'en était aller gambadé sur l'herbe du voisin. Craquage complet, il s'était enfui à l'autre bout du monde pour plusieurs mois espérant trouver au retour que tout avait une saveur différente. Le monde n'avait pourtant pas changé mais sa vision, s'étaient grande ouverte. Ses études, son devenir et « l'empire familiale ». Tant qu'il était accro, il supportait ce que d'autre lui enviait plus que tout. Cette vie toute tracée qu'on lui dédiait. Il ne s'était jamais dit qu'il n'en voulait pas parce qu'on l'avait formaté à ça. Il n'avait jamais même songé à ce qu'il pourrait y avoir comme voix secondaire. Il aura fallu un cœur brisé, plusieurs jours de larmes et un peu de temps pour réussir à s'échapper de tout ça. Il y avait découvert la liberté . Celle de faire ce qu'il voulait, mais de se prendre quelques murs parfois. Penser par et pour sois même et non plus en pensant constamment aux autres.
Jeudi 21 août 2014 à 22:18
La fille d'à côté elle triche. Elle mate le monde derrière son beau rideau, zieute un peu partout chez les autres, voit les terrasses abandonnées, entend les mères de familles s'égosiller sur des mômes pas très finis. Du coup elle pense que c'est chez elle qu'il fait le plus beau. Normale. Elle s'est crée une bulle à son image, pleine de paillettes, haut en couleurs et elle se dit que c'est un peu ça la vie. Une bonne musique en bande sonore, des films à l'eau de rose pour parfaire le décor. Elle s'y croit. Elle y croit à toute ses conneries là ! De temps en temps, elle tombe sur un bel hommes adossé à la fenêtre d'en face et s'imagine des choses. Qu'un soir on viendrait sonner à sa porte, sous un prétexte des plus bidon. « Bonsoir, vraiment désolé de venir vous importuner mais ça fait plusieurs semaines que je vous vois de ma fenêtre. Je pense à vous un peu plus chaque nuit et je ne sais pas, je me suis dit qu'il fallait que je vienne vous le dire. » Ou pas ! Sans lui demander son avis, il pousserait la porte et l'embrasserait tendrement contre le mur. De surprise, elle laisserait tomber sa cigarette par terre, donnant ainsi une raison à cet affreux trou dans sa moquette. Elle rêve beaucoup la fille d'à côté. Elle fantasme à tout se qui pourrait se passer si elle daignait sortir le bout de son nez. Sauf que non. Il fait bien plus beau derrière ses trois barreaux de prison. Elle préfère pas s'aventurer dehors. Et puis quand on entend toutes ces histoires qui passent à la télé … Elle à bien raison de ne pas faire comme tout le monde. De ne pas tenter l'impossible pour ne ramasser que les miettes des autres. De ne pas se mouiller . Quitte à ne jamais rien vivre de majestueux, elle ne goûtera pas non plus au désespoir qui va parfois de paire. Elle le sait mais s'en contente. Elle fait bien. Et pi c'est vrai qu'ils sont beaux ses rideaux, à la fille d’à côté.
Lundi 21 juillet 2014 à 22:58