"Dans un monde rempli de désespoir, il faut encore oser rêver." (un bel inconnu)

Dimanche 16 novembre 2014 à 1:06

 Des années plus tôt, j'avais rencontré ce groupe immense dont les années avaient fait l'amitié. On ne m'avait posé aucune question, intégrée plus vite qu'il n'en faut pour le dire, du genre si t'es là c'est que tu le mérites, c'est tout !e me rappel qui y avait un type en particulier, qui semblait toujours pommé. Malgré les soirées qui passaient, les événements de la vie, il restait le même. On aurait pu prendre une photo de lui adossé à chaque mur, de chacune de ces nuits et les superposer qu'elles auraient été identiques. Pas bien méchant mais plutôt lourdaud quand l’alcool coulait à flot. Le destin ne l'avait pas vraiment laissé pour compte. Il faisait même partie si j'ose dire de la petite élite. Ses parents avait la baraque qu'on n'ose même pas rêver. La belle école, la voiture, les potes et la copine canon mais pas conne qui allait bien avec. Pas dégueulasse, il plaisait à toutes celles qui s'approchaient de trop près. Et même si l'amour parfois vous effleure, sur lui elle avait fait bien plus qu'un simple trou dans le cœur. Il l'aimait, ça se voyait. Il la bouffait du regard. A chacune de ses entrées en salle, de ses pas de danses un peu trop chaud, il la dévisageait. Sans jalousie, sans crainte. D'un simple regard d'amant conquis.

Il avait tout sans que cela ne l'atteigne. Je n'arrivais pas à concevoir qu'il y ai pu avoir quelques maux que ce soit. D'où auraient ce pu provenir ? Comment et puis surtout pourquoi ? Un soir le verre de trop avait fait son effet. Déjà, la soirée avait débuté pour lui de manière différente. Loin de se cacher dans les jupons de sa chère et tendre, il se voulait au centre de tout et de tous. Les mots en entraînant d'autre, j'ai appris que son monde de bien-aisance avait commencé à s’écrouler le jour où la donzelle en question, s'en était aller gambadé sur l'herbe du voisin. Craquage complet, il s'était enfui à l'autre bout du monde pour plusieurs mois espérant trouver au retour que tout avait une saveur différente. Le monde n'avait pourtant pas changé mais sa vision, s'étaient grande ouverte. Ses études, son devenir et « l'empire familiale ». Tant qu'il était accro, il supportait ce que d'autre lui enviait plus que tout. Cette vie toute tracée qu'on lui dédiait. Il ne s'était jamais dit qu'il n'en voulait pas parce qu'on l'avait formaté à ça. Il n'avait jamais même songé à ce qu'il pourrait y avoir comme voix secondaire. Il aura fallu un cœur brisé, plusieurs jours de larmes et un peu de temps pour réussir à s'échapper de tout ça. Il y avait découvert la liberté . Celle de faire ce qu'il voulait, mais de se prendre quelques murs parfois. Penser par et pour sois même et non plus en pensant constamment aux autres.

 

Moments d'égarements

Ayez une pensée vagabonde

Aucun commentaire n'a encore été ajouté !
 

Ayez une pensée vagabonde

Note : purpleheart n'accepte que les commentaires des personnes possédant un compte sur Cowblog : vous devez obligatoirement être identifié pour poster un commentaire.









Commentaire :








Votre adresse IP sera enregistrée pour des raisons de sécurité.
 

La discussion continue ailleurs...

Pour faire un rétrolien sur cet article :
http://purpleheart.cowblog.fr/trackback/3270039

 

<< Allons de l'avant | 1 | 2 | 3 | 4 | 5 | Retour en arrière >>

Créer un podcast