"Un coeur battu, est un coeur violet." (aléatoire)

Mardi 7 février 2012 à 1:05

 

Aussi vivante que furtif jamais il n'avait eu de relation si saine que celle ci. Tellement de choses à faire, à dire, à voir. Tellement de choses auxquelles croire aussi. On le disait pessimiste mais c'était souvent celui des deux qui gardait les bons souvenirs. Oubliant les faux pas et les mots de travers, il ne comprenait pas Celles qui, avaient l'air d'avoir zapper tous les bons moments, au profit des quelques erreurs. Plus particulièrement il détestait l'entendre parler d'Eux, comme s'il n'en avait jamais fait parti. Elle semblait alors nier jusqu'à son existence même, y incluant leur histoire. Tare pour certaines, face aux sourires des autres, lorsque que c'est Elle qui ouvrait la bouche, ce n'était jamais bien claire. Il régnait alors une sorte d'incohérence pesante dans ces propos.

C'est moche de se dire que d'une certaine manière, Il était un peu le gosse, qu'elle n'aurait pas voulut avoir.

Mardi 27 décembre 2011 à 22:14



On recommence à zéro.

Hier était une journée comme les autres. Une simple et banale après-midi ensoleillée, la ville pour courre de récréation et toi pour assouvir mes besoins quotidien. Si peu de pensées vagabondes, si peu de tremblements. Essentiellement là où je voulais être, à l'instant précis où il le fallait. Quand tout bascule à tes côtés, quand le monde autour n'existe plus. Les passant qui disparaissent à notre approche, les environs qui se dessinent selon notre destination. Quand à chacun de nos pas, les bruits deviennent sourds et qu'il ne persiste que nos voix. Je suis plus calme dans tes bras, c'est tout ce que je retiens pour ma part. Je ne rêve plus depuis si longtemps mais il n'a fallut pas plus d'une nuit passée sous tes draps pour me sentir apaisée. Les je t'aimes, le futur, j'aime y croire toujours plus au delà du jour même, parce que ça me pousse à faire des choix pour en arriver à quelques projets que ce soit. On oubli le mariage, les enfants, tout ça c'est du bluff pour ceux qui n'ont pas confiance en eux ... Tu devrais l'avoir compris ça pourtant. S'il me suffisait de fermer la bouche pour ne plus penser, je me contenterais de bien des choses au delà de ta présence. D'un simple cactus par exemple, mais aussi d'un calendrier. Malheureusement suis bien loin de savoir comment être hermétique et si je fuse de questionnement, c'est pour ne pas bouillir à l’intérieur. Pas pour faire peur. D'autant moins pour plaire. C'est juste ma manière d'être, pour me sentir exister. Mais il suffirait que l'on me montre une autre méthode, pour que petit à petit j'apprenne à me taire. J'en demande peut-être trop ?
En attendant je recommence à zéro.

 

Plusieurs mois maintenant que cette chanson est mienne

Une insuffisance respiratoire ...

Dimanche 11 décembre 2011 à 0:19


Un dur réveil, en sueur, en panique, de simples cauchemars pour certains mais pour toi tellement plus. Bientôt plusieurs semaines où sans interruption tu enchaînes les nuits agitées, les tremblements de peurs, les cris de douleurs. De simples cauchemars et pourtant ... Tu as cette étrange mais fâcheuse faculté dans ton cas, à rêver en couleurs, en 3D, en sentiments. Parfois tu es si minutieuse dans les détails que tu doutes toi même de ton état d'éveil ou non. Parfois tu rêves si fort, qu'en pleine course poursuite ton pouls s'accélère. Il t'arrive de te réveiller en pleure lorsque que dans ton imagination tu as beaucoup trop mal.

Je me rappel de ce jour affreux où tu as ouvert les yeux au moment même où l'on te tirait une balle en pleine tête. Il y avait ce trou immense dans ta poitrine parce que l'espace d'un temps tu ne savais plus si ce tueur avait vraiment décimé tous tes amis avant toi ou non. Cette fois, où tu commençais par arracher une de tes dent, pour finalement perdre ta toute mâchoire entière. La bouche pâteuse, tu avais bégueillé pour expliquer à ton voisin, le bond que tu avais fait dans le lit  avant de le cogner. Hier encore, aux alentours de quatre heures du matin, tes mains osaient à peine frôler ton visage, de peur d'y trouver quelques lacérations que ce soit.

Je sais bien que ce ne sont pas des choses que l'on dit au gens pour leurs donner envie de continuer à errer par ici mais c'est plus un journal intime qu'autre chose après tout. Alors je peux bien faire ce qu'il me chante ... Qu'est ce qu'il se passe dans ma tête pour que chaque nuit je me tue de différentes façons ? D'où viennent toutes ces visons d'atrocités qui s'entrecroisent le soir dans ma tête ? Chaque jour je meurs à petit feu. Il semblerait que mon inconscient veule juste un peu accélérer les choses !


Il y a cet instant horrible lorsque tu t'éveilles en sursaut d'un mauvais rêve, où tu ne sait plus trop où tu es, ni ce qui s'est ou non passé. Dans mon cas,  où tu ignores complètement où se situe la vérité.


 

Vendredi 4 novembre 2011 à 0:23

  

 


Toi qui croyais que disparaîtrais du jour au lendemain cette envie de vivre, de se battre. De simplement respirer. Tu avais raison.


Je l'entrevois parfois le matin en passant devant sa maison, entre ses roses et ses bégonias. Toutes ces fleures dont elle prend soin, plutôt que de s'occuper d'elle. Elle croit que l'on ne voit rien et que l'on ne peux rien y faire. Pourtant si elle se donnait la peine de nous faire confiance, peut-être lui apporterions nous notre aide. Elle pense que si on ne vient pas, c'est parce qu'on ne le veux pas pas. Alors qu'à trop nous claquer la porte au nez, il fallait s'y attendre. Elle déraille un peu ces derniers temps. Entre son amour propre et son manque d'assurance, elle n'arrive plus à faire la part des choses. A prendre la vie comme elle vient. Ses hauts, comme ses bas. Elle pense sûrement qu'elle est différente, que pour elle tout ne marche pas comme pour nous. Et dans un sens elle n'a pas tord. Seulement c'est l'approche qui est différente. J'aimerais lui faire comprendre tout cela, si seulement elle m'en donnait l'occasion. Je n'arrive plus à savoir lorsqu'elle me ment ou non. Il m'est même devenu impossible de distinguer lorsqu'elle est heureuse. Parfois, avant, je lisais en elle presque comme dans un livre ouvert. Avec ses sautes d'humeurs, malgré ses pirouettes pour changer de sujets. Je connaissais son histoire. Maintenant je la voie qui s'éloigne, sans rien pouvoir y faire et ça me fend le coeur. J'aimerais tellement l'aider. L'aider à reprendre pied, à croire en elle. Redevenir celle qu'elle fut autrefois. Lorsque l'on s'est rencontré.

 

Jeudi 27 octobre 2011 à 17:11

 

Elle était de trop, elle n’avait pas sa place. Ou alors ne l’assumait-on pas ? Elle avait ce statut en toute connaissance de cause. Mais c’est à croire que tant que rien n’est dit clairement, on espère toujours un peu quelque part. Elle espérait. Pas besoin d’être subtil pour connaître les intentions premières, sans doute uniques de ce qu’on lui voulait. Elle savait à quoi s’attendre. Que ce n’était pas la première. Et qu’il y en aurait sûrement d’autres. Pourtant lorsqu’à ses appels il répondait sans attente, face à ses baisers, elle se voyait reine du monde. Entre pulsions et désillusion, elle ne distinguait que ce qui lui importait finalement.

Et puis il y a ce lendemain de soirée, où il est parti comme ça ! Juste quelques mots, qu’il « reviendrait », posés à plat sur un papier usé. C’est moche de fuir sans prévenir. Sans rien dire. Elle le savait tout ca ! Mais lorsqu’elle se remémorait l’avant, les sourires, les souvenirs, elle se revoyait reine du monde. Bercée de ses pulsions et de désillusion, elle ne distinguait plus que ce qui lui importait vraiment … « Il reviendrait. »

Bien mal à elle, d’oublier qu’à côté il y avait d’autres sourires, d’autres souvenirs.
D’autres baisers.


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