"La vraie morale, se moque de la morale." (Pascal, Pensées)

Lundi 23 juin 2008 à 22:34


 

C'était un week-end mouvementé. j'adore ça.
Et c'est tout ce qu'il me fallait.
Un piano ,oui encore. Sa bonne humeure, toujours, et quelques groupes de musique écoutés au hasard des rues. Rien de plus.

On a vite fait d'oublier le reste lorsqu'un pianiste automate joue en duo avec sa violoniste. On a vite fait d'oublier que dans quelques mois tous partirons de leurs côté. Nos pleures accordé à la lecture de ces simples mots. Que certains ne garderons pas contacte. Les saxophones qui vous font réapprendre à aimer la musique, les saxos et l'harmonica aussi. Oui on à vite fait d'oublier ce qui n'est pas arrivé quand on est au milieu de tout ça.
 
Nous on était là sans toi. Je me souviens de tout ce que tu n'as pas pu entendre. Pas de la dernière fois où, seulement de leurs réclamations à deux francs six sous, seulement leurs remarques, et les rires qui s'en sont suivies. Je te dirais bien qu'il est temps de laisser tomber si je n'avais pas si peur des répercutions. Je me fais toujours si mal en t'appelant et je crois bien que je t'en fais autant. Même si je sais que j'ai plus besoin de toi aujourd'hui que n'importe quand d'autre.

J'aimerais qu'elles te prêtent à moi de temps en temps, mais bon cette fois, et si c'est pour les tigres, alors on ne dira rien. Dis tu mécouteras te raconter mes peines plus tard ? Quand t'auras le temps ? Oui plus tard, je sais.
Il y a eu de l'amour un peu, des caresses, de l'amitier. De la jalousies et des remarques à moins que ce ne soient des reprochent, de la haine, du sang aussi. Des pleures à trop en rire, beaucoup de bonne humeure à en vomir. Oui c'était vraiment un bon week-end.
Il le fût plus encore suivit de ton appel.
Contente de revivre. Un peu.
De le revoir. Beaucoup.

 

 

 


Mardi 27 mai 2008 à 22:02


Je te suivais du regard. Parti chercher tes partitions, rien que ça j'en tremblais. J'angoissais un peu parce que l'on m'avait dit que tu pouvais faire tellement de choses avec un simple piano. J'avais peur de céder moi aussi, comme tout les autres. De prouver ainsi une fois encore que je n'étais rien d'autre qu'une personne extraite de cette même masse.

Tu t'assois sur ton banc, déjà, tu ne me vois plus. Tu déplis alors tes longs doigts de pianiste fou, chacuns à sa place et de trois quart tu te places. Bientôt les nôtes s'envoleront et la musique commencera. J'attend la suite avec impatience.

Une note, puis deux, puis trois. Et d'autres qui suivent. J'ai la désagréale impression que tu l'as exprès. Me prendre par surprise... quoi de plus facile. Défilé de sons qui ne font plus que s'accélérer, l'air chargé de trop plein d'émotion. La salle que tu transportes avec toi. Autre part. Dans un autre monde, le tien, où tu sais si bien nous emmener. Le miens rejoint le tiens et ça lui fait le plus grand bien. Les allentours ont disparus.

Mes regards malgré tout qui restent lucides. Tes mains, si belles, toi. Ton visage. Petites mimiques que tu n'as pas l'air de contrôler. Les pieds qui tappent de plus en plus fort sur les pédales, ta tête que tu balances en mesure. Et le tout qui se déplace de manière presque instinctive. Tes doigts qui se prommènent sur le clavier, comme si ils ne l'avaient jamais quitté, comme si ils en connaissaient tous les moindre recoins et où tapper exactement pour n'en ressortir que le meilleur. Tel un automate tu les abaisses et les lèves de manière perpétuelle comme si tout n'était qu'un éternel recommencement de gestes automatiques. Tes yeux, un coup d'oeil. Ils sont fermés. Tu la connais donc par coeur ? Chaque fois que l'on attendait un son, une hauteur, tu nous en faisais découvrir une autre, cent fois, mille fois mieux. Je l'ai apprise moi aussi cette musique et pourtant j'ai l'impression que les deux versions sont totalement différentes. je perçois des changements, tes changements de tons, de tempos, de rythme, tes ajouts qui font que tu ne la joues même plus, tu l'interprête à ta façon. Tu t'appropries la musique. Tu voulais passer un message, dis toi que tu as fait bien mieux, tu as fait passer toutes les émotions inimaginables. Et ce, en un simple morceau de piano.

Toute note reflétait un sentiment à elle seule et toutes émotions ressenties ne provenaient que de ces suites de sons, imperceptiblent sûrement pris séparement, qui nous emportaient dans des souvenirs loingtain qu'il fait bon de temps à autres de se remémorer. Qu'ils soient bons ou non.

Puis j'ai vu pour la dernière fois tes mains se soulever, tel des mains d'automate. Le rapprochement ne s'est fait qu'un peu plus tard car bien que tes mains se soient arrêtées dans ma tête, le charme continuait encore. Et puis j'ai compris. Compris que c'était la fin d'une experience des plus troublante. Compris que tout ça n'était qu'un rêve et que la dure réalité des choses n'allait pas tarder à reprenre le dessus.  Ai réalisé qu'il était temps de partir.

 

Lundi 26 mai 2008 à 16:03


 

Au commencement il n'y avait rien.
Juste toi et la connaissance de ton blog haut en couleurs, du rastafoutisme, tes éclats de rires comme tes conneries, toutes ces photos d'une vie que tu voudrais que l'on croit si superficielle.
Puis il y a eu la découverte d'un autre toi. Un rien plus profond. Que j'ai préféré je dois dire.
Au début je me suis dit tien, un internaute de plus qui se dit être mon "fan". Bof dans trois jours il m'aura oublié. Et je ne lui en voudrait pas. Ce ne sera toujours qu'un de plus. Faut croire que c'était différent cette fois. Coriace la chose. Qui l'aurait cru ?
Par la suite rien d'important, Bernard Werber, les Wriggles, un style qui plaît, une vie qui semblent bien remplie et d'autre petites choses que bien des jeunes de notre âge doivent avoir en commun avec nous. Mais chut, eux, ça ne comptent pas. En tous cas rien qui n'explique quoi que ce soit au pourquoi du comment, ta vie, tes soeurs, les photos, le dessin, le Canada. Elles. Le nawak, l'agneau, les mails, le violet. les cheveux bouclés.
D'autres conversations suivront j'espère.

Au début ça ne devait être qu'un simple sous-marin jaune, des méchants bonzohmes qui abandonnent subtilement mais néanmoins méchament les gentilles et belles jeunes femmes qui sans eux ne survivraient pas à l'emprise de la solitude.
Tu vois finalement, c'est tout autre chose.

Lundi 17 mars 2008 à 21:44


 

Il y a ce jour, avec cette après-midi, avec ce repas, ce film, avec cette fin de soirée aussi.
Il y a cette nuit où je ne sais trop comment mais finalement ça a plutôt dégénéré.
Il y a eu cet anniversaire, ça remonte un peu maintenant, cette salle de bain, lui et elle.
Il y a ta jalousie, nos incertitudes, nos conneries. Ton regard surtout.
Ta manie de ne te souvenir de rien ... de l'essenciel seulement.
Il a tes coup de têtes, les miens quelques fois et des réconciliation quand besoin il y a.
Il y avait aussi nos aventures, bien que maintenant je dirais plutôt notre aventure.
Et il y a le reste.

Le reste c'est tout ce qu'on apprend alors que l'on ne voudrait pas l'entendre.
Le reste c'est les cigarettes qu'on ferraient mieux d'arrêter avant que.
Le reste c'est les autres. Les filles.  Les autres mecs, garçons pardon et nos amis un peu.
C'est nos silences, mes absences, ton inconscience.
Le reste c'est de s'enfermer dans cette chambre où j'y caille, mais le sourire aux lèvres.
Le reste c'est de s'endormir au son d'un téléphone d'où plus aucun bruit ne sort.


Et surtout il y a le plus important :
" Ta gueule je t'aime. Moi aussi. Allez dégage ! "

Mercredi 9 janvier 2008 à 16:02



Tu m'attends maintenant. Grande nouvelle. Et ce n'était pas la plus grande de la journée en plus. Mais quand même. Dire que c'était pour ça. Si je m'y attendais, j'aurais pas pu. Mais je ne regrette pas. Rien. Lui par contre si il savait ... Bon passons. Et tout ça pour, à cause de quoi déjà ? Grâce tu dis ? Tu vois je ne m'en souviens plus c'est pour dire, disons juste à une cigarette à la base. Enfin je crois.
J'ai le cœur qui a palpité toute la nuit, et j'aime me dire que c'est à cause de ça, même si, je ne devrait pas il semble. Elles ont toutes les deux eu peur pour moi. Comme quoi. Mal de dos depuis. En fait c'est ça, t'aime bien me faire souffrir je crois. Et ça te fait rire. Une situation qu'on gardera le plus possible dans l'ombre de toute façon. Tu m'étonnes, scandale assuré. Ou foutage de gueule qui sait ? Déjà que, mouais enfin tu sais tout ça hein. En tout cas j'espère que c'est bien plus, tu (me) l'as promis, de ne pas faire comme tout les autres avant toi. Mouais. Et j'ai eu le malheur de te regarder dans les yeux, bleus, merde, et de te croire ne serait-ce qu'un peu. Merde. Depuis le doute qui m'habite. Tu me montres le chemin de la mauvaise pente, le plus dur, avec les falaises, les pics rocheux et cette foutue herbe qui gratte, et moi, moi je te suie les yeux fermé et ça commence à me plaire en plus. Re merde. Un début d'envie d'entrer un peu dans ton tourbillon de vie. J'y gagne quoi ? Ah ça, pas grand-chose certe. Si, oui j'allais oublier, le droit de compliquer les choses quand pour une fois ça devenait simple. Et ça me fait plus plaisir qu'autre chose, tant mieux après tout. C'était bien ma seule résolution de l'année. Pour une fois que j'applique et que je m'applique à appliquer. Putain si elles savaient. Je me ferrais descendre dans les minutes qui suivent. Que dis-je minutes, secondes oui.
6 points maintenant, faut que je commence à faire gaffe alors, tu te rapproches dangereusement des 10 qu'on a établit au départ. Bon.
Et puis tu vois paraît que l'autre c'était moins bien, alors on change. Monsieur S. C'est pas trop mal. Et surtout ça me facilitera la tache comme ça. J'ai du Monsieur G, du Monsieur S et Mam'zelle S - tout simplement.
Tu vois, ça s'accorde bien finalement.

 

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