"Quand on aime pas trop, c'est déjà qu'on n'aime pas assez." (Bussy-Rabutin)

Mercredi 31 décembre 2008 à 10:36

 
La petite bande est dispersée, ce soir tout se ferra en comité encore plus restreint.
Il vient de neiger, l'exterrieur est un mélange de grisaille et de pureté. Mais qui s'en soucis.
Ce soir champagne à flôt, retrouvaille d'en temps, et discutions sûrement inintéréssées. Mais l'on ferra mine que tout va bien, car après tout c'est l'attente de la nouvelle année.
Il fait froid et pourtant je suis enfermée à linterrieur. Les sons ne s'entendent plus, seulement mon coeur qui bat.
Vers 18 heures je commencerais à m'ouvrir au monde, à eux aussi. Histoire de mieux me rappeler pourquoi je m'enferme ainsi dans ma tour de glace dorée.

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Lundi 20 octobre 2008 à 22:34



... de ces sourires coincés aux coins des lèvres.
De ceux que l'on affirme pas, que l'on veut cacher aux autres.
Je ne veux plus de ceux dont ça fait mal de se souvenir,
de ceux qui remonte à trop loin dans le passé.

Un sourire c'est pas toujours des plus heureux.
Quand ça se bloque au fond de la gorge et que ça n'y veut pas déscendre.
Quand ça nous sert qu'à nous cacher derrière,
pour rendre nos souffrances innaperçues.

Parce qu'un sourire c'est pas toujours de tout repos,
quand ça ne nous sert que de couverture pour tous ces jours maussades.

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Dimanche 19 octobre 2008 à 22:30

 

Y a comme un froid de jetté. Il tourne autour d'elle ... et elle elle fait de même.
Mais autrement.


Sans s'en rendre compte il ne reste plus que nous sur le ring, à se battre de mots acerbes. Même les spectateurs ont abandonnés tout espoir de suivre quoi que ce soit. Ce serait à celui qui craquerait le premier ou à celui qui tapperait le plus fort là où ça fait mal. Plus de gestes, plus de signes, peut-être même plus d'amour non plus. Fini les sourires coquins, les clins d'oeils discrets, ou les embrassades affectueuses. Ce serait un simple combat de mots.
Mais les mots font si mal parfois.

Chacun souffre à son façon. Chacun voit les choses à sa manières, forcément de manières différentes. Chacun fait comme si tout n'allait pas si mal. Mais personne n'admet que c'est faux. Tout deux oublient qu'il y a l'autre en face. Qu'on en a besoin mais que ce n'est pas simple.



On faisait comme si tout se finirait bien.
Mais j'ai peur, je n'en suis plus si sûr maintenant.

Lundi 6 octobre 2008 à 20:32



Elle n'avait plus sa place dans ce cercle trop fermé pour retenir quelques candidatures de plus.


Bien sûr elle avait passé une audition, comme les autres. Trop bavarde ou trop compliquée peut-être. Mais inconsciement elle avait su interloquer les bonnes personnes, juste assez pour avoir un droit de passage dans le dit cercle. Si bien qu'elle avait pris l'habitude de les rejoindre, sans prévenir, quand ils se réunissaient. Elle semblait presque acceullit à bras ouverts. Avec le temps elle pensait avoir son mot à dire sur tout ce qui ce passait autour. C'était un laisser-passer qu'elle avait su obtenir sans trop savoir comment. Désormais c'est sans scrupule qu'elle allait et venait pour les retrouver.

Mais parce qu'elle ne sait pas faire attention à ce qu'elle possède, elle a fini par perdre le laisser-passer en question. A son grand désarois. Elle a eu beau le chercher inlassablement, essayé de se remémorer où elle aurait pu l'avoir perdu, tout ce qu'elle avait fait avec, impossible de le retrouver. Et ce n'est pas la volonté qui lui a manqué pourtant. Une fois le bas de son pantalon rabaissé, d'avoir trop couru partout sans résultat, après quelques égratinures attrappées on ne sait trop comment, elle a fini par laisser tomber.

Evidement bêtement elle s'est  dit que la confiance, depuis le temps, avait parcourue son bout de route, et que quelques mots sur un bout de papier, même perdu, ni changerait plus rien. Mais elle se trompait car c'était sans compter la tenacité avec laquelle ils s'y accrochait. Et ça même si elle le comprennait il n'empêchait que désormais il n'y avait plus de place pour elle dans ce groupe, sans passeport pour y entrer.

Il ne fallait plus les dérenger.

Samedi 4 octobre 2008 à 17:19



J'avais oublié qu'on ne cesse de grandir les dix huit ans passé. Chacun de son côté.
On a beau s'emitoufler dans son écharpe jusqu'aux sourcils, en prétextant le froid. Fermer les yeux sur le fait qu'on ne les voit plus qu'un week-end sur deux, quand on a de la chance. Rien ne sert.

La temprérature baisse, l'humeur avec. Excusez- moi de me souvenir de ces soirées ensoleillée à dix heures passées, comme d'un fantôme que j'ai peur de ne plus revivre.

Une musique joyeuse en fond sonor et tout s'écroule d'autant plus. Quand aux chansons tristes à l'inverse elles me font relever la tête.
Le brouillard prend le pas sur la nature, sur les gens.
Il nous encercle et bientîot il n'y aura plus d'ici.

Je crois que l'été est définitivement mort.



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