Se haïr est aussi narcissique que de s'aimer.

Dimanche 21 mars 2010 à 0:29



Ce soir Taste of Blood d'Archive, groupe maintenant devenu référence, se balade dans mes oreilles. En plus d'une bouteille de poliakov à proximitée de la main, je viens de liquider environs cinq euros dans l'achat de mon premier paquet de cigarettes, signe pour moi de "l'atteignissement" de ma déchéance surpême. Manque plus les blessures et je touche le fond.

J'attends toujours beaucoup trop d'eux.
Un jour j'apprendrais de mes erreures ... et surtout de leurs conneries.

 

Mardi 16 mars 2010 à 13:58

 
 
Fut un temps où j’étais l’archétype même de la petite fille non pas parfaite mais modèle. Pas une mauvaises notes, pas un regard de travers, pas de sorties, pas de faux pas. Je disais donc, fut un temps où j’étais l’archétype même de la petite fille coincée. Maintenant je bois régulièrement, je fume sûrement de trop, je sourie à l'envers juste avant de m’en prendre une.
Il paraît que j’ai grandit.
Je vais avoir vingt ans, peut-être un BTS sous le bras, un espoir de quelque chose … ou pas. Le moral au bas fixe, des bras un peu troués, une envie de partir. A cela on reconnaît les dépressifs. Il semble donc que je dépérisse.
Je vais avoir vingt ans ça c’est sûr, pour le reste ce n’est rien qu’hypothèse.

Mercredi 10 mars 2010 à 0:59



Je suis pas poetesse, pas comme tous ces mec supra cool, tout vétus de noir, portant le béret, le regard vide dont on croise le noms parfois dans quelques bouquins égarés. Je suis pas le genre à bien parler, figures de style et méthaphores, j'aime mais je ne sais pas utiliser. J'ai pas du vivre assez de malheurs pour savoir bien le raconter.
Ce soir pas de princesse, plus de grenouille.

Ce soir je suis un dépotoire à sentiments humain.

Lundi 8 mars 2010 à 1:53

 

J'attends demain. Les yeux bouffis, les gens qui parlent, les coups dans le dos.

J'attends demain, un regard posé sur moi dans les couloirs parfois trop sombres, nos rencontres presque inopinées si seulement elles n'étaient pas prévues, les rires trop bousculant. J'angoisse l'absence d'un sourire bien trop emmitouflé sous une écharpe, la retenue d'actes qu'on croit osés. La censure de pensées vagabondes. Demain je retrouve un cou dans lequel j'ai croqué, le souvenir d'une odeur dont je n'ai pas assez profitée, un dos que j'ai quelque peu étreins entre deux embrassades nocturnes. J'attends demain, je ne suis pas impatiente, juste curieuse du déroulement des choses. Elle, attendra demain soir, que je lui rende des comptes alors j'espère juste que tout se passera bien. J'attends demain, Je pense trop et je ne réfléchi plus assez.

Demain c'est, les rêves à enfermer, les maux de têtes. Ma dépression.

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Parce que ce soir l'inspiration m'est venue d'ici

Mardi 2 février 2010 à 1:46

 

 

Elle commencait sa nuit comme un peu trop souvent ces derniers jours. Une tasse de café à la main, le disque Lights d'Archive lancé dans la machine, le ventre un peu trop vide.
De loin elle parraîssait toujours joyeuse, prennant soins d'elle, à l'interrieure je précise. Cette après-midi encore on l'avait présentée ainsi "Alors voilà, Sarah (oui c'était son nom il parraît) la fille qui a toujours le sourire aux lèvres", ouais enfin en s'y penchant un peu, on aurait vu que ça y ressemblait déjà moins.
Il y en a qui parte affronter l'hiver à l'instant même ou je me brûle la langue, y en a qui commence à rêver pendant que je ne fais qu'imaginer ce que celà pourrait être. Y en a même qui s'en vont un peu trop loin aussi, sans vraiment l'avoir désiré, ceux là, ils sont un peu plus fort que les autres, on ne peux presque pas les égaler.
Le mariage des mots qui n'iraient pas ensemble, c'est plus qu'un titre bien trouvé, presque une manière profonde d'être et de vivre. Assembler sans cesse les belles choses au moins belles, les pensée futures à celles de l'instants, les bons moments aux mauvais. C'est voir sa vie sûrement plus compliquée qu'elle ne l'est réèlement, se borner toujours à comprendre l'impossible, à chercher ce que l'on nous cache.
A aimer ceux qui nous ignorent.

Elle commencait sa nuit comme un peu trop souvent ces derniers jours.
Une cigarette à la main, son casque sur les oreilles, la tête un peu trop pleine.
 

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