Y a comme un froid de jetté. Il tourne autour d'elle ... et elle elle fait de même.
Mais autrement.
Sans s'en rendre compte il ne reste plus que nous sur le ring, à se battre de mots acerbes. Même les spectateurs ont abandonnés tout espoir de suivre quoi que ce soit. Ce serait à celui qui craquerait le premier ou à celui qui tapperait le plus fort là où ça fait mal. Plus de gestes, plus de signes, peut-être même plus d'amour non plus. Fini les sourires coquins, les clins d'oeils discrets, ou les embrassades affectueuses. Ce serait un simple combat de mots.
Mais les mots font si mal parfois.
Chacun souffre à son façon. Chacun voit les choses à sa manières, forcément de manières différentes. Chacun fait comme si tout n'allait pas si mal. Mais personne n'admet que c'est faux. Tout deux oublient qu'il y a l'autre en face. Qu'on en a besoin mais que ce n'est pas simple.
On faisait comme si tout se finirait bien.
Mais j'ai peur, je n'en suis plus si sûr maintenant.