Fantasme au pluriel. Je n'appartiens qu'à moi.

Dimanche 13 juillet 2008 à 14:24


Un vieux disque qui tourne encore. Pas très fort. Juste audible ce qu'il faut.
Un livre presque achevé entre ses mains.
Un appel innatendu.

Il disait que ça partait dune bonne intention, et elle en était persuadé.
Alors pourquoi ça s'est terminé comme ça ?

Une vive lumière blanche que l'on allume pour éclairer les choses. Y voir plus clair sur ce que l'on ne comprend pas. Des marques rouges un peu partout, des blanches quelques peu, les draps trempés de larmes qu'elle n'a pu contenir. Le téléphone, au sol, séparé en deux morceaux après qu'elle l'ait ballancé contre le mur. Faut pas croire, elle était pas triste au début. Elle en voulait jsute à la terre entière que les gens dorment la nuit et soit évellés le jour. Alors si seulement.

C'est parti comme ça, d'un rien. Il en faut souvent peu pour se retrouver dans des états comme celui là. Parce que trop, ça donne un effet beaucoup moindre.

Jeudi 3 juillet 2008 à 19:18


Crient pour mieux lui faire comprendre qu'ils l'aiment.
Si seulement c'était si facile.
Il en faut souvent bien plus pour voir le dessous des choses.

Alors elle placarde de vieilles photos sur les murs, souri aux visiteurs, les invitent à rester dormir. Les portes claques mais elle dit que c'est les courants d'air. Quand elle pleure c'est à cause d'une poussière dans l'oeil, et si il lui arrive de ne plus avoir de voix, elle fini par en oublier la raison.
Pourtant tout ne va pas si mal. C'est seulement qu'un jeu a été mis en place il à bien longtemps de ça et que réécrire les règles serait un bien gros risque à prendre. Surtout pour une pauvre amatrice comme elle.

Les larmes lui en coulent à l'oeil. Pauvre demoiselle qu'elle est devenue. Dans un monde où le simple fait de de pas avoir envie de penser est une idée totalement incoérente, il lui est interdit même d'être passsivement triste. Le plus beau voyage qu'elle est fait dernièrement c'était en descendant dans la nuit les yeux fermés. Petit vent d'amertume, sentiment d'évasion qui s'échappe.
La mort des émotions interrieures est quelque chose d'aussi redoutée que désirable. Quand ça lui est arrivé elle n'a pourtant pas réagit.
On veut son bien, on lui fait mal. On dit qu'elle exagère mais personne ne s'arrête. Du coup on le lui repproche.

L'important c'est pas le nombre de personnes que l'on a tué mais c'est que l'on s'entende bien avec les vivants. Comment on fait quand on ne s'entend plus avec les vivants ?

Lundi 12 mai 2008 à 19:06


 

Le temps des cerisiers approche qu'il a dit. C'est vrai qu'il fait beaux ces derniers temps.
Et c'est se remémorer tout un passé échappé, toutes ces conneries passées. C'est penser qu'on n'en ferra jamais plus, pas d'aussi belles en tous cas. C'est croire à tord qu'on n'en restera là, et qu'on n'en bougera plus. C'est de se rendre compte qu'on n'y retournera pas.

Le soleil chauffe dans mon dos. J'ai le regard tourné vers ailleurs. En ce moment le monde s'aventure dans des sens différents, ou est-ce mon univers qui tourne à contre courant. J'imagine qu'on crois que je déraille, et ce n'est pas tout à fait faux. Il m'aide, je crois. Je crois qu'il m'aime aussi. Et c'est déconner totalement. Déconnectée d'ici, et ce là-bas qui m'attire un peu plus. J'ai joué ces temps ci. Juste assez pour me faire peur. Mais pas assez pour abandonner. J'oublierais mais ça reviendra.



Et c'est promis, dans un jour ou deux -ou peut-être plus- j'irais mieux.
Quand je ne m'y attendrais pas.

 

Lundi 5 mai 2008 à 15:50



Tu prends la fuite et tout ça c'est ma faute.
J'ai eu des ouïe dire, j'ai cru comprendre que.
j'ai imaginé que peut-être et puis j'ai tout oublié.

Faiblir. Laisser tomber. Simuler. Tout bruler. Détruire. Et ne pas reconstruire.


S'en aller dès maintenant.
Exaspérence.


Peut-être voir ce qu'il y a après.


Mercredi 26 mars 2008 à 10:56




Tout s'avouer. A moi. Oser lui dire la vérité. A lui. En finir. Trois fois. Il s'en moque. Il en ri. Il en pleure. Se détester pour ça. Mais je l'aime. Lui seul finalement. Et lui m'amuse. Et ça l'amuse. Et ça me fait mal. Mais ça on s'en fout. Après tout.
Voler au-dessus des choses. Ne plus s'y intérrésser. Que ça ne nous touche plus. Ras le bol. Faire comme si de rien n'était. Abandonner. Parce qu'ils on baissés les bras bien avant moi. A ma place. Alors pourquoi ne pas les satisfaire ?
Vouloir que je remplisse son verre à demi-vide. Sauf que j'ai craché dedans, et qu'il en a renversé la moitier. Commencer à en remplir un autre à côté. Chacun de son côté. Ne pas recoller les morceaux.
Silence insoutenable. Ne rien dire parce qu'on ne le peux pas. Mais faire du mal quand même. Attendre qu'il cède en premier. Ne pas vouloir qu'il le fasse. Tout faire pour malgré tout. S'en mordre les doigts d'avance. Ne plus  se comprendre.

Une claque, une vague, un mur, c'est comme vous préférez après coup. 
Mais c'est toujours une de plus.
Et ça fait toujours aussi mal.



Mal être.

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