"Dans un monde rempli de désespoir, il faut encore oser rêver." (un bel inconnu)

Jeudi 3 mai 2012 à 23:18


Ou est la nuance entre rancune et amertume ?
Comment expliquer qu'alors même que tout a été réglé, que le passé à été mis de côté et que l'on est parti de l'avant, après s'être revue sans le moindre encombre pourtant, en le quittant on a juste envie de lui foutre son poing dans la gueule ?

Lundi 23 avril 2012 à 23:01


Les nuits son longues et fraîches, depuis que je sillonne les rues, à la recherche de mon sommeil. A la fois sereine et dépourvue de toute confiance, je me persuade sans cesse qu'il existe une raison pour chaque choses. Perdue entre espoir et déraison, je tente désespérément de comprendre ce qui ne se nomme pas. Je pense pourtant avoir toute ma tête, savoir distinguer le réel du fictif, et pourtant de plus en plus, je me laisse aller à de désagréable périple nocturne. Les insomnies décuplent de vigueur, ne me laissant pas plus de deux heures de répit par nuit. Tous les matins cette même solitude au réveil et seulement les souvenirs lourd d'un scénario qui varie. Un soir je suis brûlée, le lendemain j'ai le visage lacéré. Un jour j'apprend que je suis adoptée, un autre que je ne suis jamais né. La nuit, mes armes sont faibles, alors qu'au couché je me prépare à me battre contre moi même, mon inconscient est bien souvent vainqueur. Ce sont de longues périodes de ma vie que je vois défiler, des instants clef remis en jeu, des suites à ce qui semblait être inachevé, des fins brutales à ce qui venait tout juste de démarrer. Parfois je perds le fil et dans mon sommeil je deviens alors la cible favorite de toutes ces choses que je ne contrôle pas. Au soleil levant, j'ai souvent besoin de temps pour admettre où se situe la part de vérité. Que tout va bien et qu'il faut vite s'en remettre, pour aller travailler. J'ai de plus en plus de mal à me concentrer, tout simplement peur de m'endormir et lorsque j'ai ces flashs d'images dérangeantes, je n'arrive pas à comprendre pourquoi. S'installe en moi une part de doute sur ce qui est ou n'est pas. Ce que je vie ou ce que je rêve. Et aussi effrayante soit elle, la signification de cette activité diurne qui en vient à me pourrir la vie.

Jeudi 12 avril 2012 à 20:41

 
Tu ne l'épouseras pas !
Je regrettes les mots, quelque uns uns de nos actes, on dit que c'est ça être passionné et pourtant je sens que ça ne te convient pas. Nous aurions pu, ... nous sommes bien au delà de tout ce qui se passe alors pourquoi n'allons nous pas de l'avant ? Je pensais pourtant te connaitre mieux que toi même, en si peu de temps, et malgré ça, tu m'étonnes encore. Tu feins l'indifférence, pour mieux me contacter en pleine nuit, tu parles d'attaches inexistantes et hier encore tu refusais de me voir dans un sale état. Entre autre tu as toujours voulu croire qu'il n'y avait pas d'avenir dans une relation où tu n'y voyais rien à redire. Arrêtons les bagarres ! Stoppons les beaux discours et jouons franc jeu pour une fois. Je ne me bat plus contre moi même et en contre partie tu assumes qui tu es. Ne laissons pas filer les bons moments, une attirance presque indéniable, cet attachement inassumé. Balayons nos états d'âmes et nos sautes d'humeurs. Empêchons notre orgueil de nous détruire le peu qu'il nous reste encore. Non tu ne l'épouseras pas, alors à quoi bon tenter de survivre dans une vie où l'on ferait bien mieux de profiter ?

Dimanche 18 mars 2012 à 21:18


Il n'y a rien de méchant, lorsque je te dit être comme les autres. Au contraire, j'aurais tellement préféré que tu t'en éloignes. Avec ou bien sans moi. Que tu sois différent et non pas comme ce "basic" que l'on trouve à chaque coin de ruelles. Autant il est vrai j'ai toujours eu du mal à faire mes choix, autant toi c'est à les assumer que tu y trouves difficultés. D'où ce doute constant sur toi qui m'ensevelissait. Quand on sait la confiance que tu as en toi, on se dit que tu ne devrais pas être du genre à passer par quatre chemins. On a le droit de vivre des choses, toi le premier, alors pourquoi se cacher derrière des "je ne sais pas" ? Si on ne peux évidemment pas dire à l'avance si tout fonctionnera comme on le souhaite, il n'empêche que l'on sait toujours lorsque quelque chose nous plait ou non. C'est le principe même de ce qui influence nos choix, nos goûts ! Et c'est tout ce que je demandais plutôt que d'entendre tes belles et grandes phrases. Finalement tu as eu beau te battre et clamer à tout vas que tu te différenciais du lot, chacun des moindre de tes faits et gestes, de plus en plus, m'apparaissaient comme d'une banalité affligeante. Tu ne peux te dire ami, lorsque tu annules rencontres sur rencontres. Tu ne peux te dire ami, si tu commences à avoir peur de la réaction de l'Autre. Tu ne peux pas te dire mon ami si je ne peux compter sur toi. Et même si j'apprécies beaucoup tes appels nocturnes, tu ne peux pas te dire ami lorsque tu ne fais que survoler les choses.
 
A toi qui en ce moment semble en prendre plein la gueule dans le petit monde qui est le mien, dis toi seulement que tu es une bonne source d'inspiration. Que je t'en veux beaucoup certes, mais pas tant que ça heureusement.

Dimanche 11 mars 2012 à 18:36


Je ne le reverrais pas, je ne le retrouverais plus. De ces hommes de l'instant qui réveillent ce qui pourrissait depuis bien longtemps en nous, il a disparu aussi vite qu'il me fit face. Coup d'oeil à gauche, droite, le souffle lent, désespérée de ne pouvoir choisir sois même. Coïncidence, Espoir pesant ? Il reste certain qu'il n'en fallait pas plus pour prendre conscience du chemin parcouru. Cette fois c'est dit, je ne lui courrais pas après. A trop brasser de l'air, on ne fini jamais par décoller, alors pourquoi s'entêter ? C'était pas mal, les quelques secondes où ça pris forme. Un peu moins avant, un peu moins après, et pourtant pendant, ça reste pas trop mal. Le mieux est l'ennemi du bien, pour cela on n'ira pas plus loin. Peut-être qu'un jour, au hasard d'un mauvais cours des évènements, comme ce dernier, tu me réapparaîtras comme la première fois. Tellement plus que ce que tu n'es. Moins faux, moins lâche. Un peu moins laid en sois !

 portrait homme barbu allumant sa clope, Bearded man lighting his cigarette, © photo dominique houcmant

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