"Comme l'ombre d'un spectre incandescent qui vient me hanter, tendrement, telle une caresse envoutante." (bébé Panda)

Lundi 15 octobre 2012 à 23:37


J'aime pas tes mots qui se veulent salutaires, ta frimousse dégueulasse de tendresse, ton vomi d'arguments bon marché. J'aime pas quand tu brailles pour rien dire, quand tu marmones tout bas tes innombrables lâchetés. J'adhère pas ! Lorsque tu décides que tu as raison et que tu réfutent tes propres faiblesses. J'aime pas que tu décides pour moi. Je n'apprécie guère ton petit air supérieur. Ta grimace à l'envers, ton faux vocabulaire. Ta tronche de gagnant quand je sais ce que tu as du faire pour en arriver là. Et si l'on t'a dit que j'aimais les hommes, on aurait du te prévenir que je n'appréciais pas les cons.

Mercredi 8 août 2012 à 19:36

 Je rêve d'un homme qui me dénigre plus qu'il ne me respecte. Je suis abassourdi de ses mots, de sa fierté. Usée de toute son arrogance. Je crache sur sa désinvolture et je prie chaque jour pour qu'il ouvre les yeux, face aux supplices qu'elles endurent par sa faute. Intérieurement toutes hurlent. Déchaînant leur colère sur les mauvaises personnes, déchirées par leur rancune et détruitent  par ses coups. Elles se perdent dans la désillusion de ce qui ne sera jamais plus. Je me dégoûte chaque fois que je laisse ses soupirs glisser trop près de mon ego. Plus qu'immorale, il me répugne par son âme purulante des maux de ces femmes qu'il sait abandonner derrière lui. Les rumeurs dans son dos, sont devenues monnaie courante, sans qu'il n'en ai pourtant rien à faire. De ces mésaventures qu'il ferait bon ne jamais voir vous arriver. Je haïe les hommes, leurs amour passif et notre étrange fascination pour la bête qu'ils représentent.

Lundi 25 juin 2012 à 23:49


Ses pas, en bas des marches, résonnent déjà comme l'ultimatum auquel je ne me suis pas préparé. A sa démarche nonchalante, je sais qu'elle hésite encore. Elle ne s'imagine sans doute pas que je l'entend déjà. C'était il  a plusieurs mois, la dernière fois, notre dernière rencontre. Nos derniers instants. Je la revois encore franchir la porte, l'air sombre et pourtant fossette en coin. Elle se voulait rassurante jusqu'à la fin, tentant de me persuadée que rien ne changerait. Mais je connaissais le mal que javais fait, les tords qu'elle me reprochait, alors je l'avais laisser s'enfuir.

J'entrevois son ombre derrière la porte, immobile. j'ai tellement peur qu'elle disparaisse d'un coup, cette fois sans même un au revoir.  Je vois sa main qui s'élève, prête à frapper. Je ne lui ai pas encore ouvert et pourtant je sens qu'elle bouillonne de tant questions auxquelles j'ai peur de ne savoir répondre. J'espère juste avoir le droit à une seconde chance. Ne serait-ce que pour la garder un peu plus près de moi.

Longtemps j'ai cru que pour aimer il fallait trouver sa "moitié". Alors que c'est de pouvoir tout perdre à tout moment qui fait d'une personne l'essentiel. En entrebaillant la porte je savais que je j'allais tomber sur ce genre de personne. Magnifique en satin rouge, je me doute que le hasard ne fais pas si bien les choses. Mais je ne dit rien. Les mots se perdent en long silence. Et même si les sourires ne sont plus ce qu'ils étaient, ton regard lui, semble apaisé.

J'ai peur des premières paroles. Des sujets qui seront abordés. J'ai peur de toi, bêtement, mais parce que je connais ta rancune. Je sais qu'à la seconde même où tu poussais ma porte, c'est que ta décision était enfin prise. Et qu'elle soit bonne ou mauvaise, tu ne me faciliterais sûrement pas la tache. Tu disais souvent savoir à quoi je pense, bien avant que les mots ne s'échappent. Voyons un peu ce soir, si il te reste de tes dons.

Mardi 19 juin 2012 à 0:47


Je pèse mes mots lorsque je dis que l'on est tous en compétitions. Dans la vie, les cœurs à prendre et les épreuves. On n'aime jamais assez de la manière qu'il faudrait. Trop enfantin au yeux d'un premier l'on sera trop entreprenant pour celui qui passera après. On est toujours moins bon, plus con, que le maths sup' math spé, qui nous dévisage goguenard du bureau d'en face parce qu'il vient tout juste d'avoir sa promotion. Pour le premier enfant il faut montrer le bon exemple, pour le dernier suivre celui de son aîné. Quand ce n'est pas pour la coupe, c'est néanmoins pour faire mieux que. Et lorsqu'il nous arrive d'y parvenir, on trouve encore meilleur. Je ne sais pas si il y a réellement de bonnes ou de mauvaises compétitions, au fond pour moi, dans les deux cas c'est de l'acharnement compulsif. Même les défis que l'on se jette à sois peuvent finir par nous couper les ailles. Parce que les quelques fois où l'on échoue, on se pense alors le dernier des plus faible.

 

Je n'ai pas confiance en moi, et oui je marche plus à la carotte qu'au bâton. Quand tu me mets la pression, c'est quatre pas que tu me fais faire à reculons. Il y a ceux qui y croient et qui ne se démontent jamais. Il y a celles qui vont droit au but et celles qui savent qu'un jour tout leur appartiendra. Puis il y a moi quelque part. Tellement persuadée de mon état de passivité latente, qu'au moindre fragments d'imprévu de parcours, je chancelle entre deux eaux.

Mercredi 23 mai 2012 à 0:14


Menteur d'exception, hypocrite comme jamais, tu as su me pourrir la vie comme personne auparavant. Ignorance des valeurs sur, oubli des grandes promesses, on est bien loin de la belle étiquette que tu vendais aux inconscients. J'assume mon manque de discipline, mon incohérence et mes sautes d’humeurs, certes, mais où sont donc passés ces bons moments que tu me faisais miroiter. Entre pagailles de cohérence et doutes à n'en plus finir, tu as su me faire crouler bien plus bas que je ne l'avais été. A qui la faute, quand tous se renvois la balle ? Sans doute à moi, bien trop fragile ou si puérile derrière ses maux. En vain, j'attends que tu rembourses tes dettes, que tu t'excuses et t'expliques enfin. Mais rien ne vient. Croire en l'autre devient un vrai calvaire lorsque l'espoir s'éloigne un peu plus à chaque fin de mois. Tu as su m'offrir mes pires révoltes, des crises de larmes à en revendre, une remise en question de chaque instant. C'est maintenant que je dois te remercier ? Toi, ces murs purulents de haine et tous ces affronts que j'ai du endurer ? … Alors merci. Merci pour cette prise de conscience, pour m'avoir ouvert les yeux sur le genre humain et regretter tout ce que j'aurais mieux fait de faire. Par tes mots j'ai compris qu'il ne fallait pas faire confiance. Par tes mains, que la violence n'était jamais bien loin. Par tes yeux, comment il est simple de prendre le pouvoir sur autrui. Je deviens de ceux qui ne croient plus en rien, blasés de la vie comme des lendemains. Je reste pleine d'amertume coincée en travers de la gorge. Une ombres parmi les autres, d'une banalité et d'une peine affligeante.


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