Il faut que ce soit bien pire, avant que ca ne s'améliore.

Jeudi 17 mai 2007 à 18:11



Une invitation, trouvée dans la boîte aux lettres. Un coup de téléphone, pour savoir si il vient. Non, dans ce cas c'est à qu'elle heure que je dois venir. Sur place, se rendre compte qu'il est là, que l'on s'est fait avoir.


En haut, la lumière que j'éteints, juste avant de partir. ° Pourquoi je suis venue ? ° Le bruit de mes pas dans l'escalier, lorsque je descends pour les rejoindre. Je m'avance dans le noir, tâtant ici et là pour ne pas tomber. Leurs fous rires, je les entends d'ici ; eux et leurs cris de joies que l'on émet juste pour cacher sa tristesse. Simplement pour montrer aux autres, leurs faire croire que non, regardez, moi je suis heureux ; hé, Carpe Diem.

Je m'approche d'eux, mais seulement de peu. Je n'ose m'y mélanger. Leurs corps qui se frôlent, se touchent, se serrent les uns contre les autres, sans compter. Pour moi c'est différent, ça l'a toujours été, c'est plus dur. Il me faut du temps, encore un peu.

Je les observe de mon coin, dans ce fauteuil trop dur à mon goût. Ils gesticulent tous sans exception ; dans tous les sens. Risquent de se bousculer, mais ils n'ont pas peur, jamais. Ils crient de plus en plus forts, à qui mieux mieux, à s'en casser la voix. Mais ils s'en foutent, toujours. Et toujours ces rires incessants, qui me percent de plus en plus les oreilles. On dirait des animaux ! Ils ne s'en rendent pas compte ? Il s'en moque surtout. Les flammes des bougies dansent elles aussi. Leur lumière se reflète sur tous. Encore, je les observe et je t'observe, tu n'as d'yeux que pour elle.

Notes de musique. Des sons, rien que des sons. J'écoute les chansons qui défilent derrières eux. Elles se suivent les unes après les autres sans interruption. Trop vite. Chacune voulant prendre la place de celle qui la précède. Toutes ces chansons trop commerciales, auxquelles on a oublié d'ajouter une bonne mélodie, de belles paroles, un cœur. Et elle qui danse si bien, et qui continu de se trémousser, devant toi, pour que tu l'as remarque ; alors que c'est déjà fait, depuis longtemps. Si elle savait, ça lui éviterai de se ridiculiser. Ce qu'elle fait ne sert plus à rien, puisqu'elle est déjà tienne, puisque je m'en ronge assez les doigts.

Elle monte, toi aussi. Ca y est, son manège a fonctionné. Tu es tombé si facilement dans ses filets que tu me fais pitié, j'en ai mal pour toi. Un gars comme toi, avec une fille, comme elle.

Combien de temps maintenant, que vous êtes montés ? Je ne les ai pas vu descendre. Bon je me lève. Je les traverse, eux ; vite pour rejoindre l'autre côté. La foule commence à m'ensevelir, ils sont trop nombreux et moi, je ne suis, que moi. J'étouffe sous le poids de ces bêtes, sous le poids de ces sons, sous le poids de cette fête, sous … Une main. Elle me vient en aide et m'y extrait de justesse, merci, à … Toi !

° Mais je te croyais … ° Je ne te regarde qu'à peine, esquisse un sourire et me dirige au buffet. Un verre, puis deux, puis trois, oui mais le jus ça ne vous fait pas oublier vos problèmes. Oh et puis zut, « une bière s'il vous plaît ». C'est bon, ça fait du bien. Une autre. Une autre. Encore ! Je m'abandonne à l'alcool comme je m'abandonnerai à mes souvenirs ; mais l'alcool c'est plus facile.
Bientôt je m'y perds, état d'ébriété. Des sons, des lumières, des sons, des lumières, des sentiments, des cris, des pensées, des souvenirs, des oublies, des oublis.

La réalité, c'est quoi déjà. Flou. Un voile brumeux se pose devant mes yeux, l'image se trouble peu à peu. Je n'y vois rien. Un souvenir de toi qui s'éloigne ; bientôt je ne te verrai plus, l'image n'est pas net. Je cligne des yeux pour ne pas te perdre du regard, les ouvre en grand pour mieux te voir partir et pleurer. Quand je les r'ouvre, tu me regardes fixement. Les lumières dansent, les sons se bousculent, le temps ralenti. Au fond de cet univers illusoire je t'aperçois, enfin. ° Mais où étais-tu depuis tout ce temps ? °

Je te prends par la main et t'entraîne sur la piste. Etonné, tu me regardes. Les autres nous regarde aussi, mais comme des bêtes curieuses, puis nous oublient vite.  Nous dansons, nous dansons tous. Oui car maintenant je peux le dire, nous faisons, je, fais parti de cette horde d'animales dégénérés, de bêtes sauvages. Nous sommes tous ivre, ivre de gaieté, de vivre ces instants, ensemble, nous, toi. Ces quelques minutes de gaieté où l'on oubli notre quotidien, notre passé, le futur. Seul compte le présent, ce qui se passe là, le maintenant. Ces quelques moments de joie que dans un moments d'instabilité, de tristesse on se remémora pour se dire qu'enfin notre vie n'était pas si désastreuse, que l'on en a un peu profité quand même ; juste un peu.

Regardes-nous. Des enfants. Les 400 coups, les je t'aime moi non plus, amis ennemis, et là, s'amusant comme si de rien n'était. Demain on aura tout oublié peut-être, on se détestera comme avant. Seul notre mal de tête sera là, pour témoigner de ce qu'on aura fait. Sûrement des flashes, un peu, mais pas assez pour se souvenir de tout ça. Mieux vaut ne pas y penser. Profiter. Profiter. S'amuser. Ne pas oublier.

 

 


Etat de somnolence. Je me souviens. Invitée, dans une fête. Des retrouvailles. Avec qui, réfléchie avec qui ? J'ouvre les yeux, putin de soleil, je les referme aussitôt. Je me tourne de l'autre côté. Un corps chaud, séré, contre moi. Je le caresse, sa peau est douce, il sent bon. Sa peau est douce ! Il n'a donc rien. J'ouvre les yeux, d'un coup cette fois, ton visage. Prise de stupeur je recule, roule et tombe par terre. M'enroule dans les draps un coup d'oeil, et serre. Merde je me souviens ! ...


... Une grosse bétise.

Jeudi 26 avril 2007 à 22:06



Souviens-toi.


Souviens-toi de ce jour pluvieux. De cette soirée où tu m'attendais, seule, debout, les mains dans les poches. Souviens-toi comme la pluie était battante. Surtout rapelles-toi comme tu l'étais plus encore.

Immobile, les gouttes glissaient sur tes cheveux, sur ton visage, ta peau. Une marre d'eau avait finie par se former dessous de tes pieds ruisselant et continuait son chemin, plus bas dans la ruelle. Rappeles-toi les nuages grisâtres qui s'amoncelaient au dessus de toi, comme pour mieux te mouiller mais toi stoïque, tu restais là sans bouger.

Je te distinguais au loin, toi non.
Je ne te l'avais pas dis mais je m'étais alors arrêté dans ce chemin, plutôt que de t'appeler tout de suite. Plus je t'observais et plus je te trouvais belle, ici, comme ça, trempée jusqu'aux os, le mascara dégoulinant sur tes joues rosies par le froid. Tu semblais vouloir la défier cette foutue pluie. Comme si elle avait été l'incarnation de tous tes problèmes, de ceux du moment, qui ne tarderaient pas à arriver, ceux du passé aussi. Tu avais l'air triste, rêveuse, un brin heureuse et tout ça à la fois. Je ne me souvenais pas t'avoir déjà revu ainsi par la suite. Déterminée. A quoi pensais-tu? Qu'est ce qui te dérangeait tant ?

Quelques minutes se sont écoulées comme ça, puis tu t'es retournée. La fatigue, l'impatience peut-être. Finalement tu m'as apercue au loin dans la pénombre de cette ruelle. Tu m'as appelé d'un grand signe de la main. J'ai souri, je t'ai souri et toi aussi en retour. Une fois près de toi j'ai ouvert mon parapluie. Tu me l'as alors pris des mains, et refermé. En croisant ton regard je l'ai trouvé magnifique. Des grands yeux, couleur pluie, sans doute pour s'harmoniser avec le temps. En m'observant ainsi, j'avais cette impression étrange que tu pouvais lire en moi, comme jamais moi je ne pourrais le faire en toi.

Souviens-toi, j'ai déposé un baiser sur ton front mouillé, et je t'ai serré fort dans mes bras pour te réchauffer. Tu tremblais affreusement mais tu ne m'avais rien dit, laissant ainsi la pluie imperturbable prendre possesion de ton âme, de ton esprit et de tes souvenirs par la même occasion. Et elle encore qui tentait inlassablement de se frayer un chemin entre nos deux corps enlaçés qui voulaient ne plus jamais se quitter.

Souviens-toi comme nous étions trempé, et comment tu t'es enrhumée après. Souviens-toi de ce jour pluvieux, où la pluie était battante mais où tu ne semblais pas vouloir te laisser faire.
Souviens-toi de ce jour, où il faisait si bon être deux.



Samedi 17 mars 2007 à 17:09

TCHHHHHHHHH


Major - Allo, sergent ?
          - Il se fait tard je sais mais ... sergent ?

Sergent - Oui major, je vous écoute...
            - Major ?

Major - Excusez-moi je pensais à autre chose.

Sergent - Que voulez-vous major ?

Major - Oh rien de spécial, je voulais prendre de vos nouvelles.

Sergent - Euh, c'est étonnant venant de vous ; mais oui tout va bien. Et vous ?

Major - Bah ici, dans notre partie du "monde", il fait moche, très moche et sombre, un brouillard total. Nous ne comprenons plus rien, je ne comprends plus rien.

Sergent - Qu'est ce que vous ne comprenez pas major ? Expliquez-moi ; là c'est moi qui ne vous comprends pas trop !

Major - Hé bien ,comment vous dire , une sorte de brouillard est apparut petit à petit dont ne sais où et puis un jour où celui-ci était épais, sans qu'on ne sache pourquoi, les soldats ont commencé à se quereller.

Sergent - Quel genre de conflits ? Pour des broutilles ou pour des raisons graves ?

Major - De tout et n'importe quoi. Tout le monde se bat contre tout le monde et parfois sans raison apparente.

Sergent - Très bien, nous ferrons passer des tests psychologiques à tous dès qu'ils rentreront.

Major - Quand arrive le vaisseau ? Nous nous inquiétons un peu.

Sergent - Aux dernières nouvelles, la navette est à moins de 1000 km de la lune et devrait arriver si tout va bien vers les 10 heures.

Major - Ok, c'est une bonne nouvelle. Je l'annoncerais aux soldats tout à l'heure ; ils commençaient à s'impatienter.

Sergent - Et mis à part ce mystérieux brouillard et ces conflits ?
            - Rien d'important ou de grave ?

Major - Excusez-moi mais je trouve qu'avoir tout notre équipage qui s'engueule tout à coup sans aucunes raisons, c'est un minimum grave ! Non ?

Sergent - Oui, je me suis mal exprimé. Je voulais savoir si il n'y avait pas eu un autre évènement bizarre.

Major - A part celui-ci, qui est déjà bien bizarre, non rien.

Sergent - Ravi de vous l'entendre dire.

Major - Hé sinon sur Terre, tout va bien ?
          - Nous avons aperçut une sorte de tornade qui se dirigeait vers chez vous mais nous n'avons pas réussit à vous joindre plus tôt.

Sergent - Un cyclone a touché la côte Est des Etat Unis. Des hommes ont été envoyés sur les lieux pour voir l'étendue exacte des dégâts mais je crains qu'il n'en ait fait plus que prévu.
             - Sinon il y a les campagnes pour les élections du nouveau gouverneur général qui sont en route.

Major - Qui est en tête pour l'instant ?

Sergent - D'après les sondages c'est la reine Lilou 3ème du nom. Elle à plus de 53 % des votes ce qui lui assurerait la victoire au premier tour. Puis vient le gouverneur actuel avec 35 % et les autres candidats habituels.

Major - D'accord merci. Espérons que Miss Lilou va gagner cela nous débarrasserait de ce gouverneur qui est là depuis ... je ne sais même plus, longtemps.

Sergent - Oui et puis pour ce qu'il a fait pour notre pays !

Major - Effectivement. ... Donc sergent pour en revenir à la navette, nous sommes bien d'accord ?
          - La première équipe rentre à la base et l'autre reste réparer le vaisseau. Nous partons le plus tôt possible ; les lieux ne sont vraiment pas très rassurants.

Sergent - Euh ... Quoi ; vous disiez major ? Désolé mais nous avons l'équipage en route pour Venus sur l'autre ligne. Je vais vous laisser, ils ont apparemment beaucoup de chose à nous dire.

Major - Mais, sergent ...

Sergent - Pas le temps major, vraiment pas le temps. Contactez-nous plus tard ; lorsque le vaisseau sera arrivé. Au revoir major.

Major - Put'...


TCHHHHHHHHHHHHHH

Mercredi 14 mars 2007 à 22:47

Major -  Oh mon sergent, enfin.

Sergent - Bonjour major.
             - Mes archives de conversation n'ont pas été sauvées ; désolé, vraiment. Je vous expliquerais pourquoi dans une conversation plus privée.

Major - Merci, ce n'est pas grave. Je voulais juste en publier certaines sur Internet. Faire connaître au public nos recherches actuelles et où on en était ; nous, sur la lune.

Sergent - Tien, nous avions la même idée major.

Major - Sur le web ? Vous aussi mon sergent ?

Sergent - Oui, je voulais créer un site internet où figurerait un rapport de mission et conversation des missions spatial de C.S.U.E.

Major - Moi de même mon sergent ; les grands esprits se rencontrent. Attendez sergent, quelques problèmes techniques.


TCHHHHHHHHHHHHH

Mercredi 7 mars 2007 à 11:33

Major - Allo, sergent.
          - Sergent ?
          - Pas de réponse.

Sergent - ...
               "A perdu la conversation."

Conversation coupée !


TCHHHHHHHH

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