Dans mon monde, les étoiles ne sont que de simples grosses boules de gaz en fusion.

Samedi 3 mars 2007 à 22:37



Lorqu'un gros blanc sur msn se transforme en dérivages un peu farfelux ...




Sergent Julio - 1,2, 1,2. Allo la Lune, ici la Terre. Comment se déroule la mission "vie sur Lune" ?
             - major, un problème ?

Major Aléa - Hé bien, si vous voulez tout savoir sergent, je dois vous avouer que nous sommes tombés sur quelques problèmes.

Sergent - Ah bon major, rien de grave j'espère. Pas de pertes humaines ou cybernétique au moins ?

Major - Hum, en fait si sergent. Nous avons perdu 2 robots, un humain et 3 autres sont gravement blessés.

Sergent - Ne me dîtes pas que l'humain était le caporal Yo.

Major - Je ... je suis vraiment désolée mais si, il s'avère que c'est lui. Je sait à quel point vous étiez proche.
           -  Sergent ? ... Ca va ?

Sergent - Oui, je ... ça va aller. Mais dîtes moi que c'est-il passé là-bas ?

Major - Nous ne savons pas vraiment nous même. Notre voyage ainsi que l'atterrissage, se sont plutôt bien déroulés. Puis nous avons décidé de sortir faire un premier tour des environs. A notre retour nous avons trouvé le premier robot qui montait la garde détruit ; un RWQ14 de l'année 3031. Et à l'intérieur, le caporal Yo ainsi que les blessés et le second robot. Lui c'était un DFH6 5000, notre meilleur robot, le dernier cri en matière de robotique. Il devait nous servir pour la mission.
           - De plus, le vaisseau aussi a été légèrement abîmé.

Sergent - Comment ça abîmer ?

Major - Ho rien de grave ne vous inquiétez pas, le caporal chef Nat s'en est occupé. Vous savez qu'il est très doué en mécanique.

Sergent - Oui je sais. Et pour les robots les a t'il regardé aussi ? Sont-ils récupérables ?

Major - Oui tout est arrangé. Enfin, seul l'un des robots est récupérable et ce n'est pas le DFH6.
           - Sans le caporal chef, je me demande vraiment ce qu'on ferrait.

Sergent - Bon, je ferrais ce qu'il faudra pour le remercier à son retour sur Terre. Sinon vous avez besoin que l'on vous envoit quelque chose major ?

Major - Euh, eh bien des robots pour remplacer ceux perdus et quelques pièces pour le vaisseau. Je vous mettrai en contact avec le caporal chef Nat car bien qu'il ait réparé le plus gros, il lui manque une ou deux pièces pour le finir.

Sergent - D'accord major, nous verrons ce que l'on peut faire ici.

Major - Sergent puis-je vous poser une question ?

Sergent -Bien sur major, allez y.

Major - Ne peut on pas annuler cette mission, rentrer sur Terre ? Le robot DFH6 5000 étant hors service on ne peut plus continuer. Et puis je ne sais comment vous dire mais ici, il y règne une atmosphère ... étrange.
           - Et puis il y a aussi ... Ho non TCHHHH ... je ... ZWWWW ... mon sergent ... TCHHH ...

Sergent - Major ! Major ?

Major - Oui, c'est bon sergent. Je vous reçois 5/5. Ne criez pas comme ça !

Sergent - Que s'est-il passé ? Vous m'avez fait peur major.

Major - Vraiment désolé sergent. Ce n'était que le caporal Roro qui faisait le pitre. Il a coupé toute l'électricité dans le vaisseau et a brouillé tous les transmetteurs. Il vient d'être pincé.
           - Tout est rallumé, c'est bon.

Sergent - Bon pour ce que vous me disiez tout à l'heure, si vous pensez qu'il faut vraiment annuler, je vous fait confiance, faîte. Dans ce cas vous rentrerez dans la navette qui apportera les pièces pour le vaisseau et les robots. Certains resteront sur place, pour réparer le vaisseau puis rentreront avec celui-ci.

Major - Bien, merci sergent. Nous pourrons toujours remettre notre expédition à plus tard, lorsque tout ira mieux et sera réglé.

Sergent - D'accord major mais nous verrons cela lorsque vous serrez rentrer sur Terre. Pour l'instant je dois vous laisser, une autre mission m'attend ici ; "maman à table".

Major - Ho mais je ne voudrais pas vous retenir plus longtemps pour votre dîner annuel avec votre mère, sergent. Pourrez-vous malgré tout me contacter plus tard ?

Sergent - Le premier du mois de mars si vous le désirez mais n'oubliez pas major.

Major - Mais sergent, le premier c'est aujourd'hui.

Sergent - Alors dans ce cas dès que l'occasion se présentera mais là je dois y aller major Aléa.

Major - Au revoir sergent Julio.


TCHHHHHH

Dimanche 28 janvier 2007 à 17:50

Il faisait moche ce jour là, elle ne savait pas quoi faire.



Prise par l'ennui, elle se leva et elle sortit malgré ce temps. Dehors les nuages gris cachaient le soleil. Le brouillard s'accentua peu à peu. Elle ne voyait plus où elle allait. Elle se baladait ici et là des heures durant, sans savoir vraiment ce qu'elle faisait. Elle se laissait aller, guider par ses pas. Il se faisait tard. Elle avait froid. Ce jour là, elle aurait dû commencer à rentrer mais elle n'en avait pas envie. Pas la force non plus de faire demi-tour et de revenir à ce qu'elle avait fui, la réalité.

Tout à coup une musique douce au loin. Elle n'arrivait pas à bien la distinguer. Elle lui paraissait familière mais à cette distance, ce n'était qu'un murmure. Elle continuait d'avancer vers celle-ci. Plus elle se dirigeait vers elle, plus le brouillard disparaissait et plus la nuit se faisait sombre. Ca y est maintenant elle s'en souvient. C'est cette musique qu'elle aime tant. Jouée par toi au piano elle avait le don de l'apaiser. Epuisée, elle s'assied. Devant elle, de l'eau. Eau dissimulée par la brume. Où était-elle ? Aucune idée. Est-ce ses pas qui l'ont conduit jusqu'ici ou est-ce son inconscient qui a décidé pour elle ? Elle s'allongea. Ecoutant la musique, elle fut comme possédée. Elle ne pensait plus à rien, ni à l'heure qu'il était, au temps, ni à l'herbe mouillée sur laquelle elle était couchée. Bercée par cette mélodie, sous le regard des étoiles, elle s'endormit. Elle s'échappait enfin. Elle était dans un autre monde, dans son univers. La musique l'enveloppa, elle s'envolait au loin, elle rêvait.

Un rayon de lumière lui fît ouvrir les yeux. Quel jour était-on ? Plus qu'une seule chose en tête, rentrer. Elle s'éloignait peu à peu de ce lieu si fantastique. Elle y avait tout abandonnée, ses malheurs, ses peines, jusqu'à ce qu'elles ne lui reviennent. Elle ne retrouvera  peut-être jamais ce lieu. Il l'avait consolé mais pour combien de temps ?


Ce jour là, il faisait moche, elle était triste.
Il se faisait tard et elle aurait dû commencer à rentrer mais elle n'aurait pas été apaisée.
Jouée par toi au piano, elle avait le don de l'apaiser, jouée par quiconque dailleurs elle a toujours le pouvoir de la calmer.
Est-ce ses pas, ou son inconscient, qui l'ont menée dans ce lieu ? Ses pas ont oubliés le chemin, son inconscient lui s'en souvient.

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