"Dans le noir on ne voit plus qu'avec le coeur." (une illustre inconnue)

Mercredi 17 juin 2009 à 14:29


On partira cet été. Sur un de ces chemins de campagnes qui s'envolent loin dans les collines. On partira main dans la main comme dans un de ces souvenirs lointain que l'on s'invente parce qu'on sait qu'ils ne se réaliseront pas. Parce que j'ai toujours cru que l'opinion des autres importait bien plus que ce qu'elle n'est vraiment. Or ce temps est révolue et tout ce qui allait avec aussi. Ce qui différencie l'ancien du nouveau c'est moi. Moi et  tout ce qui fait que j'oublie remords, regrets, passés et circonstances. Et c'est sans scrupules que je t'emmènerais, contre ton grès si il le faut, là où même nos espoirs passés ne pensaient pas qu'on se retrouverait. Voir des facettes de mon esprit que tu ignorais jusqu'à présent, celles que je ne t'avais jamais dévoilés, faute d'une certaine confiance en l'autre qui ne s'acquière pas facilement.
Viens avec moi, celle qui n'est plus effrayée que par une chose et qui se fout maintenant du reste. Suis-moi dans ce dédale de notre future que l'on découvrira ensemble. Ces nuit d'été dans la chaleur des nuits de pleine lune.

Lundi 15 juin 2009 à 20:08


C'est l'histoire d'une fille pas pareil qui s'est mise un jour a espérer des trucs pas impossibles mais pas non plus toujours très crédibles ... comme jouer à saute mouton avec les nuages ou grignoter des pâquerettes avec ses amies coccinelles. Voilà à quoi rêve cette demoiselle. Elle parle aux oiseaux qui toujours répètent ses secrets au soleil et le soleil lui s'en va murmurer tout cela aux nuages... il ne faut pas se fier aux oiseaux, ils ne savent rien garder !
Telle est la leçon de cette histoire sans intérêt.

Mardi 26 mai 2009 à 21:49



Je t'accorde le bénéfice du doute. Demain soir nous dinerons ensemble.
J'ignore si je fais bien, si je ne regretterais pas à la seconde même où tu m'abandonneras sur le palier, mais je tente. Je tente le coup parce qu'il parraît que l'on à jamais rien sans rien et ne possédant plus grand chose j'ai plutôt tout à y gagner. Demain il ferra beau il ferra chaud, et on jouera avec le feu. Une bonne journée je crois. Comment cela finira, on s'en fout !
Tu as voulu me faire croire que toute relation quelle qu'elle soit n'était pas forcément à jeter. Que certaines doivent être manipulé avec le plus grand soin. Je ne sais pas trop à quoi tu t'attends, moi à une surprise. J'espère tellement que je préfère ne rien te demander. Les choses sont mieux ainsi. Du coup ne t'étonnes pas si j'en viens à fermer les yeux. Je les fermerais parce qu'un jour on m'a appris à lire les regards et depuis ça me picotent assez souvent. Quand ils ne sont pas noirs, ils sont sadiques. Quand on les croit tendre le pire est de ce rendre compte qu'ils sont seulement intéressés. Alors je fermerais les yeux pour maintenir l'illusion jusqu'au bout. Pour que seul l'issue finale ne me soit dévoilée. Je les fermerais pour ne pas me faire de fausses idées, pour ne rien précipiter, et surtout au cas où, toi aussi un jour, l'on t'aurait appris à lire dans les regards.

Jeudi 21 mai 2009 à 21:45


- La vérité c'est qu'elle n'existait pas pour nous.
On la voyait comme la petite gamine qui traînait toujours dans nos pattes. La gamine qui l'ouvrait trop souvent pour ne rien dire, surtout pour nous déranger. Plutôt maligne, peut-être trop et c'est sûrement ce qui nous dérangeait le plus, nous les "Grands". Faut dire que ça la foutait plutôt mal dans la coure de se faire reprendre par une petiote de trois ans notre cadette. Ca le faisait vraiment pas. Alors on la maltraitait un peu. Enfin on l'emmerder quoi, dès que l'occasion se présentait. Et quand elle ne se présentait pas ... on forçait un peu les choses. *Sourire malsain.* Je persiste à dire que c'était pas bien méchant, on avait notre rôle à tenir quand même. Ah oui je vous avais pas dit ? On n'était pas seulement les "Grands", on était aussi les Caïds du bahut. Les cool quoi, ceux à qui tout le monde voulait parlait, le groupe auquel les gens voulait appartenir. On faisait la loi quoi. Et avec cette mioche dans nos pattes, qui nous suivait comme un chien, faut dire que notre réputation en avait pris un bon coup. On avait plus l'air de grand chose, passé de ceux qui se moquaient, à ce dont on se foutait. alors oui forcément on avait des raisons de .. ouais enfin on aurait pu. Mais c'est pas nous. On n'en avait juste rien à faire de cette petite.

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Mardi 14 avril 2009 à 22:08


Finalement on n'était pas bien mieux que les autres.
Seulement sur la durée, pour jouer sur les mots et les apparences, pour se faire du mal sans doute. On disait toujours qu'on finirait ensemble, quoi qu'il arrive et malgré nous, qu'on se marierait et qu'on aurait des gosses. Autant de projets d'avenir que tous les couples de gamins de notre âge. On s'y croyait vraiment en plus.
" tu verras, une belle robe, un truc tout simple, quelques amis, toujours ensemble."
Jusqu'à hier.


Ca n'avait pas manqué, l'engueulade à la con qu'on avait vu venir depuis deux semaines et qu'on n'avait pas cherché à éviter. On s'était juste donné cette excuse qui nous manquait depuis un long moment pour tout lâcher maintenant et peut-être mieux se retrouver plus tard.

Si'il nous reste encore un peu de temps.


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A croire que se séparer l'un l'autre, pour mieux vivre, était sûrement la seule façon ne nous sauver mutuellement.

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