Se haïr est aussi narcissique que de s'aimer.

Mardi 14 avril 2009 à 20:54


Elle n'avait jamais vraiment su ce qui lui plaisait chez elle.
Si cela  provenait de ses yeux verts, de ses grains de beauté, ou bien de sa chevelure de feu qui lui donnaient un air si félin et coquin à ses heures.
Elle se demandait si ce qui l'intéressait n'était pas ces airs finalement qu'elle se donnait, surtout pour les autres. Et plus encore devant lui.
Souvent il passait proche d'elle et elle passait alors sa main dans ses cheveux, comme tant d'autres avant elles, comme toutes celles qu'il ne remarquait pas. Et Elle elle observait la scène de loin en étant  sûre d'être différente des autres.

 

Mardi 10 mars 2009 à 20:34


La jeune fille attend prostrée au coin d'une rue. Patiemment.
Il pourrait pleuvoir que cela ne changerait rien à la situation.
Cela fait plus de 20 minutes qu'il avait raccroché.
Les gens qui l'aperçoivent la regardent d'un rôle d'air, quand ce n'est pas de haut.
On se dit d'elle "pauvre petite", prostrée là en robe légère par ce vent violent.
Même si elle semble sereine en l'attendant.



Pauvre petite qu'est celle qui attend bêtement l'arrivée de son amant.

Mardi 3 février 2009 à 22:31







J'ai toujours cru que je ne savais pas ce que je voulais. Que mon esprit n'était qu'un eternel brouillon inrangeable. Je pensais ne jamais t'avoir vraiment aimé, et t'oublier d'autant plus vite qu'après tout il ne s'était jamais rien passé.
Du moin je le croyais.

Le week-end dernier pourtant je me suis réveillée avec cette certitude en tête, celle de te retrouver. Quitte à partir te chercher là-bas. Je me suis alors habillée en vitesse, ai sauté dans le premier train en partance vers ton chez toi, sans vraiment savoir ce que je cherchais, à quoi m'attendre, ce que j'allais découvrir. Et puis j'ai espéré, comme on espère toujours ans ces cas là. Te retrouver d'abord bien sûr, dans cette ville qui m'était totalement inconnue. Dans un monde dont je ne faisais plus partie accessoirement.
J'ai cherché un certain temps. Tu n'étais pas dans ces endroits que tu disais t'être fétiches, ni dans ceux que tu traîtais malgré toi d'habituels. J'ai cherché un certain temps et puis je me suis rendue à l'avidence que je ne te retrouverais sûrement pas. Ou jamais plus. qu'il était sans doûte un peu trop tard, en ce premier week-end de mai, où le début des beaux jours avait bêtement fini par me faire imaginer des choses plutôt impensables, car bien trop ancrées dans les moeurs.



Vendredi 14 novembre 2008 à 22:26

 

Il devait être minuit passé, le ciel n'était pas étoilé pour cause de mauvais temps et il faisait froid dehors, assis dans l'herbe.

Cela devait bien faire vingt minutes que nous avions quitté la fête et ces autres énergumènes qui s'accrochaient au fait, qu'une fois bourrés, demain, ils iraient mieux. Peut-être.
Tu avais sûrement dû croire que j'étais tombé dans le panneau du mec pas fréquentable, mais que l'on fréquente l'histoire d'une soirée à moitier inconscient de nos actes, parce qu'on à cru au baratin du coeur tout timide caché sous la coque dure. J'aurais peut-être du t'avouer que je savais pertinament où tu voulais en venir et que je n'attendais que l'occasion pour te le faire comprendre.
J'aurais pu mais la soirée aurait été beaucoup moins drôle. Et puis j'aimais bien faire durer les choses.
Alors je t'ai suivi lorsque tu me l'avais demandé. C'était peut-être pas non plus la bonne idées du jour, mais bon, comme je l'ai dit on était tous un peu bourrés et plus inconscient que consciencieux.

- Dis, ca te gènerait si je t'embrassais, là comme ça ?

On y était. Je ne dirais pas que j'avais attendu cet instant toute ma vie, mais j'avoue que j'étais bien contente d'y arriver enfin. Une occasion comme une autre de combatre un passé, tous ces salops aux autres pseudos coeur d'or planqué et de me venger un peu aussi. Pour le mal fait. Pour le dire au moins.
Et puis ça m'amusais bordel.

- Tu sais, une fille peut bien draguer un mauvais garçon, toute la soirée si ça lui tente, elle peut être touchante, gentille, attentionnée, attentive, l'écouter, lui répondre. Elle peut même l'atendrir, bien rigoler à ses côtés, lui envoyer des signes et lui faire croire qu'il lui plaît, oui oui carrément, il n'empêche qu'elle ne le ramènera jamais chez elle. Elle finira toujours par épouser le gentil gars. Quoi qu'elle en dise, quoi elle ai pu lui faire croire. Quoi qu'il arrive.

- Peut-être ... peut-être mais ça ne l'empêchera pas de se laisser séduire par le mauvais gars et de succomber à ses charmes. Même si ce n'est que l'espace d'une soirée arrosée.



Que voulez vous, prise de cours, je l'embrassai. ...


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... et plus si affinitées

Mercredi 5 novembre 2008 à 21:10



On courrait dans tous les sens et on se croyait invincible. Ce qu'on ignorait c'est qu'on n'était pas les premier à le croire. On pensait tout pouvoir atteindre mais que rien ne nous atteignerait.
On se trompait.
Il y a rien de mieux pour vous remettre les idées un peu en ordre que de vous prendre un bond coup dans la gueule. Fallait voir nos tête après ça, complètement défigurés.
Dans notre entourage on avait fait courir le bruit qu'on s'était fait agresser un soir en rentrant chez nous. "Au moins une vingtaine qu'ils étaient. Bien sûr armés, tu crois quoi. Sinon on les aurait massacré." Je crois que y avait pas grand monde qui nous avait cru mais c'était toujours mieux que de dire qu'on avait un peu trop bu cette nuit-là, et qu'on était allé jouer aux gros bras.
N'empêche, ça nous avait fait du bien de se rendre compte qu'on n'était pas indestructible.
Du moins l'espace de quelques secondes.


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