Mardi 24 novembre 2009 à 21:19
16/11
Les inconnus du métro
Monsieur je ne vous connais pas mais rien qu'à votre regard vous me plaisez déjà.
Quand nos yeux se rencontrent et qu'il se passe des choses. Quand vous descendez du train. Lorsque vous guettez mon passage pour me faire signe du quais.
Lorsque je découvre un monde qui ne m'appartient pas. Quand vous m'y invitez. Quand les circonstances ne sont pas de cet avis.
Vendredi 20 novembre 2009 à 22:29
A une heure qui n'étais pas forcément la bonne.
C'est en allant me prommener dans un quartier plutôt lointain du mien que j'ai rencontré mon raconteur d'histoires. Parti voir un ami en "détresse", j'y ai trouvé un compteur. Son style à lui c'était pas les mythes africains, les vielles légendes urbaines ou les résumé de voyage, c'était le style d'un bonhomme qui semble déjà trop vieux pour son âge. Le genre qui discute souvent avec toi mais jamais de lui. Le distrait atypique. Le timide sans retenue. Celui qui sait plus de choses qu'il n'en a l'air.
Bien qu'étonné de ma visite, pour une fois l'inattendu à joué en ma faveure, et il a fini par se livrer à ce que l'on pourraît qualifier de "pauvre fillette qui n'y connait pourtant rien".
C'étais pas vraiment beau, juste des mots posés à la suite, sincères et touchants. Plein de sentiments. Certe pas forcément les meilleurs mais ceux qui émoustillent le plus.
La seule fois où il s'est arrêté c'était pour demander : "Bah, pourquoi tu pleures ?" Et tu penses je n'ai pas trouvé mieux que de lui répondre : "Mais c'est parce que ton histoire elle est simplement très belle, triste mais très belle. Et parce que malheureusement c'est bien connu, les belles histoires finissent mal en générales" ...
... sinon on n'aurait plus rien à raconter.
Mardi 20 octobre 2009 à 0:37
Dans une quelconque grande surface un. peu trop rempli à mon goût.
Quand j'y arrive, pannier dans une main, longue liste de l'autre, je send déjà la fatigue et l'empressement me monter aux joues. Les files d'attentes qui n'en finissent jamais, les caissières qui ne connaissent pas la politesste, le truc qu'on n'arrive pas à trouver, et au milieux de ça tout ceux qui te bousculent sans même te dire pardon. Et puis il y a lui. Un petit lui, sûrement pas de ceux qui vont changer ma vie, mais juste pour une soirée un rien aigueillée, ca a le mérite d'être retenue. Il attendait là, patient, caché entre la petite vieille avec ses bons de réductions, et celle qu'on voit déjà bailler à l'autre bout de la rue. Ca faisait déjà au moins cinq fois que je le croisais toujours son sourire de biais, petit grain de folie. Cinq fois que je lui passais devant, trois fois que je tournais en rond entre les torchons et la nourriture pour chat, j'ai du avoir l'air perdu en l'abordant. "Juste au fond, sur ta gauche, à côté de la moutarde et du truc qui ressemble à rien ... ton panier, pas de soucis, mais je ne suis pas si vieux, on se tutoie ?" En revennant j'ai appris pour son gateau,pour la tarte au poires et pour le chocolat. J'ai su pour la chantilly qu'il n'avait pas trouvée, quand je vous dis qu'il y a toujours un truc. "Monsieurs le vigile, la chantilly, juste sur ma droite ? Merciiiii." Tien alors ca t'évitera de te faire tapper par tes amis, oublier la chantilly, non mais quelle parjure. Juste bon à marrier. Moi, seulement à moitier, la cuisine je ne connais pas. Ou avec ma mami, mais les mamis ça ne compte pas, elle font et on regarde, on est seulement bon à lécher le plat quand c'est fini. Le juste prix ? Si, si je connais, allez à tout casser vingts euros, ... ou pas. Surement l'habitude ? Que du mérite ? Oui si on veut, c'est aussi ce que disent les chanceux. Au revoir madame, moi, non j'habite de l'autre coté, à une prochaine fois alors. Sourire de biais.
On échangera jamais nos noms..
Jeudi 3 septembre 2009 à 20:53
Mine de rien on n'a jamais dormi ensemble, même si j'ai l'impression que c'est tous les soirs le cas. C'est étrange. Tu t'imisses dans mon quotidien et rien ne t'arrête. Même les soirs où tout va bien. Cette nuit, tu t'es glissé près de moi, et on a discuté de tout de rien et surtout de toi - parce que j'aime beaucoup quand tu parles de toi - en regardant les étoiles en plastiques accrochées au plafond. On aurait dit deux enfants ... Tu étais plus incroyable que jamais, moi toute revêtue d'innocence. J'étais juste moi, et ça te suffisiait parce que tu n'avais pas besoin de tes grands bras pour me faire cracher le morceau. Mon ventre pour t'appuyer et ta tête posée dans le creu de mon épaule étaient on ne peu plus suffisant. Je me sentais tellement ... apaisée serait le mot le plus correcte. Tu me permettais de sentir la chaleur de ton cou et la douceur de ta peau.C'était franchement extatique. J'avais ce que je voulais : ton corps entre mes bras, ma tête et mes lèvres qui pouvaient à tout moment toucher la peau nu de ta nuque.
C'était tout bonnement renversant.