A une heure qui n'étais pas forcément la bonne.
C'est en allant me prommener dans un quartier plutôt lointain du mien que j'ai rencontré mon raconteur d'histoires. Parti voir un ami en "détresse", j'y ai trouvé un compteur. Son style à lui c'était pas les mythes africains, les vielles légendes urbaines ou les résumé de voyage, c'était le style d'un bonhomme qui semble déjà trop vieux pour son âge. Le genre qui discute souvent avec toi mais jamais de lui. Le distrait atypique. Le timide sans retenue. Celui qui sait plus de choses qu'il n'en a l'air.
Bien qu'étonné de ma visite, pour une fois l'inattendu à joué en ma faveure, et il a fini par se livrer à ce que l'on pourraît qualifier de "pauvre fillette qui n'y connait pourtant rien".
C'étais pas vraiment beau, juste des mots posés à la suite, sincères et touchants. Plein de sentiments. Certe pas forcément les meilleurs mais ceux qui émoustillent le plus.
La seule fois où il s'est arrêté c'était pour demander : "Bah, pourquoi tu pleures ?" Et tu penses je n'ai pas trouvé mieux que de lui répondre : "Mais c'est parce que ton histoire elle est simplement très belle, triste mais très belle. Et parce que malheureusement c'est bien connu, les belles histoires finissent mal en générales" ...
... sinon on n'aurait plus rien à raconter.