Égarée dans un monde qui n'est pas le bon, dans une vie qui n'est pas la mienne.

Dimanche 23 mai 2010 à 21:40



J'ai rencontré un fou qui s'appelait joseph et il était térriblement gentil.

- Non je ne suis pas folle, disons juste que je suis une sadique névrosée et que plus tard j'aurais le monde à mes pieds. Mais rien ne presse, avant ça j'ai quelques rendez-vous chez mon psy à rattraper et une planète à dépeupler.

Il y a toujours deux poids, deux mesures, différentes manières de voir les choses Il y a les gens, la foule et les coup de coeur.

Dimanche 16 mai 2010 à 23:23


J’ai son parfum perdu sur un recoin de mes lèvres. Son odeur qui me hante comme un piteux arôme de vanille déjà trop vieux, trop usé, trop apprécié de tous mais qui plaît toujours. Sans qu’on ne sache vraiment pourquoi.  Cette pitoyable envie de plus qu'on ne maitrise pas, de toucher, de saisir. A l’instar d’une fane hystérique qui n’aurait pas su se contenter du regard de son chanteur déchirant la foule. Ce regard que l’on s’approprie tous et qui nous fait tant vibrer à l’écoute de cette note particulière qui nous brise un peu plus que les autres. Y a ces choses qui se passent, qui se mêlent entre elles, pour ne former que du bon. Les respirations proches et saccadées, le timbre d’une voix dans une presque obscurité. Du bonheur triste de savoir que l'on abandonnera tout ça d'ici quelques heures, mais du bonheur quand même. A sa façon. Celui qui vient juste après les poils qui se hérissent, son nez blotti contre notre nuque, les accolades. Un bonheur de l’instant. Des plus simples, des plus beau et surement des plus intenses.


Je ne sais toujours comment faire.
Playliste : Mumford & Sons - je t'ai tout donné

Lundi 26 avril 2010 à 3:43


nous somme le 24 avril 2010 et comme d'habitude tu apparraîs et disparaîs selon ton bon vouloir. 

C’est comme me tomber dessus par inadvertance. C’est pareil ça fait toujours quelques choses. Et si ce n’est pas mal, ça reste néanmoins troublant. C’est bizarre je n’ai pourtant pas grand chose à te dire mais ça fait tellement longtemps, je me rends compte que j’étais bien plus proche de toi que ce que je ne le croyais ... Ou que ce que je ne voulais bien l'admettre. Le temps passe, les larmes coulent et les cris s'estompent. Maintenant c’est  juste l’envie de passer à autre chose. Oublier tout le reste et te revoir bordel ! Après deux ans, te voir simplement. En attendant j’en suis réduite à ça, t’écrire alors que tu n’es pas là pour me lire. Je rencontre des gens qui sont censé t’avoir croisé et je leurs parle de toi. Je leurs demande, je les questionne. Bien souvent ils ne te connaissent même que de ce surnom mais j’insiste quand même. Je sais pas, j’ai cette impression en parlant de toi avec d’autres que ça te ferrais presque revenir. Tu débarquerais là, d’un coup pour la surprise. Je sais pas. Je ne sais plus parler à l’écran blanc de mon ordinateur. Avec la fatigue je me retrouve à t’écrire pleins de choses, beaucoup de blabla certe, mais du blabla sincère. Parfois des choses que tu ne savais pas et puis parfois si. Du nouveau. Du frai. Des trucs que je ne t’aurais peut-être jamais dites si tu avais été présent pour les écouter. Parce qu’on est bien souvent stoppé par la peur du directe des ressentis de l’autre. Mais si il n’y a plus de directe, il n’y a plus de peur. Plus de honte. Plus de bonne raison de se taire. Bon voilà je parle, je parle, disons que c’est un bon début.
C’est pas si mal.


PS si il t'arrive encore de passer par là : Bon je te l'accorde, c'est vrai que j'aurais pu mettre comme titre "Spaghetti's return" ne serait-ce que pour l'accroche mais tu avoueras que ça faisait tout de suite vachement moins serieux. Nop ?

Samedi 24 avril 2010 à 0:34

Six ans : « Non j’ai pas d’autre amoureuse. Tu m’as manqué fort. Noooon plus encore. Jamais je pourrais pu te parler. Mais siiii. Tous les jours je pense à toi, même si t'es loin. » 

 
Autrefois je l’appelais petit prince. MON petit prince. Lorsque j’étais prise d’un accès de tendresse incontrôlable et que je ne savais pas encore que faire de toute cette arrivée de Grands sentiments. On se disait qu’on s’aimait, les rares fois où l’on s’appelait, qu’on avait drôlement changé depuis la dernière fois qu’on s’était vue, quand on se voyait. La dernière fois, tien ca remonte à quand déjà ? … Presque trois ans quand même. Quand même, tout ça. Trois ans. Et tous ces souvenirs qui remontent d’un coup. A cinq ans, sous la grande table du salon. A huit ans, les roulades dans le jardin. A onze, nos bisous qui ne signifiaient encore pas grand-chose. Cette nuit sur le rebord de la fenêtre, seize ans et mon premier baiser que je disais lui réserver. Mais bon tant pis « le plus rapide gagne » que je t’avais dit. Et tu avais été le plus rapide cette soirée là. Malgré l'appareil dentaire. La lune, mon chien, les draps aussi. Et toi. Toi dont je n’avais encore jamais parlé ici. Tellement différents des autres. Jamais vraiment finie, jamais vraiment entamée. Notre histoire. Comme ça pas de larmes, pas de cris, ça on le laisse aux grandes personnes.

C’était mon rendez-vous des grandes vacances.
Comme retrouver mon prince charmant.

C’était nous deux et rien que ça durant ces quelques jours que l’on passait ensemble. Nos univers jumelés le temps de journées passées côte à côte. Moins d’une semaine souvent. Quand tes parents venaient voir les miens dans la montagne. Parfois seulement l’espace de quelques heures, quand ils ne faisaient que passer. Parce que vous habitez loin. Loin. Qu’est ce que c’est quand on est amoureux ? Tellement peu et beaucoup trop en même temps. Alors à peine arrivé tu m’enlevais des Grands, disais-tu. Et moi qui m’énervais, « Pourquoi ce serait pas moi qui t’enlèverais d’abord ? Parce que t’es qu’une fille, t’es pas assez forte. » Forcément il n’avait pas tord, c’est bien connu que c’est pas fort une fille loin de son amoureux. Ca sait que pleurer. Evidement. Sauf quand il lui souri avec la dent de devant en moins. Sauf quand il lui tient fort la main sous la table parce qu’ils se font gronder. Sauf quand ça lui dit un secret que y a que elle qui peut garder. Parce que c’est Elle après tout, c'est pas n'importe qui. Et qu’à cet âge on est tellement plus que ce que l’on est réellement.

Dix-sept ans : « Ca doit être une nouvelle sensation de t’embrasser maintenant. Miam :D »
 

Mardi 20 avril 2010 à 15:54


 Hier passé, 15h.
Adossée contre un mur au soleil, au fond la mairie du 18e, devant moi la manège enchanté qui passe du madonna, histoire d'exiter un peut les petits.

Il y a de ces moment qui sont vraiment des moments à cloppe, où fumer devient un plaisir prôche de l'extase. Alors je demande à ma voisine si elle peut m'en filler une. "Pas de soucis". Vous avez besoin d'un sms ? "Pas de soucis". La vie c'est pas plus compliquée parfois.

Je vois les gosses qui s'anniment et se ranniment au rythme des musiques d'ambiances de la radio. J'observe les pleurs, j'entend les cris, et ce tout petit bout tennant à peine sur ses pattes qui courre quand ce n'est pas sautille vers sa mère, trop content d'avoir arraché la queue de Mickey qui lui permetra d'avoir un deuxième tour gratuit. Et les dents blanches de cette petite dame noire qui se découvrent incommensurent pour lui offrir son plus beau sourire.

Inspiration d'une boufée d'air. Expiration de la fumée.
C'est décidé je veux un enfant.

Et la foule qui s'indigne aussitôt. Quoi maintenant ? Si jeune ? Comme ça sur un coup de tête ? Je recommence donc : Ca y est, c'est décidé, je veux un enfant, plus tard. Pas maintenant, pas comme ça, pas avec n'importe qui. I just say that I know that I would like a child, a day.
Et la foule qui s'injurniait respire alors d'un coup.

Elle veut juste être mère. Voilà tout. Ressentir le plaisir de voir son enfant faire ses premiers pas, l'étraindre dans nos bras, les premiers mots, nous foncer droit dessus en éclatant de rire. Lui donner tout notre amour. Ne vous en fait pas je n'oublie pas non plus les couches, les réveils en pleine nuit, les soirées annulées sans baby-siter. J'étais juste certaine hier, au milieu de tous ces bambins, que je voulais être enceinte et enfanter. J'étais juste sûr à ce moment précis qu'être maman devait être quelques chose de formidable pour ne pas dire exeptionnel.

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