Les artistes mentent pour dire la vérité et les politicien pour la cacher.

Lundi 28 janvier 2013 à 2:48

 



Le parfum de certaines de tes chemises. Ton air bougons à la moindre contrariété. Quand je te vois sourire à contre cœur mais que tu me pardonnes. Le réveil brutal, de ton absence dans ma vie. Lorsque l'on est encore la tête dans les étoiles, que l'on frôle les draps à nos côté pour s'assurer que tout va bien. Du bout des doigts sentir que la place est encore tiède mais déjà vide. J'ai cette sensation de ne toujours te voir que de dos. Lorsque tu tournes les talons pour la rejoindre dix rues plus loin. Quand la voiture remonte la côte jusqu'à l'horizon, ou quand on se parle à visages cachés. Le pire moment c'était la seconde juste avant ton départ. L'instant d'étourderie où j'oubliais que tu ne te retournerais pas.

Puis j'ai commencé à faire avec. Aimer comme je sais si bien le faire. Toi et tout le pack-age qui va avec. Seulement pour ce que tu saurais m'apporter et non ce que tu aurais voulu. Pour le partage de tes quelques égarements.

Lundi 17 décembre 2012 à 21:48

Dix à douze ans de plus, c'est rien à prêt tout. C'est passer de l'adolescence, à l'âge mur. C'est prendre ses responsabilités. Un bien grand mot crois moi. Il y dix ou douze ans, tu tournoyais encore dans les jupes de ta mère. Moi j'étais déjà un grand. Un géant même à tes yeux. J'entamais déjà ma vie, que tu ne débutais qu'à peine la tienne. Et alors, tu me rattraperas bien vite, sois en sûr. Bon je vais vouloir des enfants, tu en es encore un. On peut s'arranger dans un sens. J'aurais aimé te ressembler au même âge. Ton expérience, quelles soient bonnes ou mauvaises. Ta fougue sans prétention. Je n'ai à t'offrir que mon sourire enfantin, certes, mais attention j'en suis très fier. J'ose dire que j'ai garder mon âme d'enfant et ce n'est pas rien lorsque l'on sait ce que la vie nous réserve. Il faut savoir s’armer et j'ai préféré mon rire à mon armure passée. Quand aux racontars, tu sais, il y aura toujours du monde pour être un peu jaloux. Fermes les yeux … c'est tout.

Mercredi 25 juillet 2012 à 20:42


Demain est un peu plus erroné chaque jour. On se réveille avec la gueule en vrac, des maux plein la tête, ce sentiment de « peu mieux faire » alors que l'on sait que l'on se bat contre. Pourtant chaque minute, à chaque seconde loin d'eux qui s'écoule, on perd un peu plus leur amitié, on oublie d'avantage les sentiments passés. On disparaît quelque part à leurs yeux.

Souvent j'ai tenter de croire que tout peu arriver, que rien ne se perd vraiment et que tout fini par rentrer dans l'ordre établit. Et j'y crois toujours attention, mais à regret, il faut accepter que tous, ne pense pas de la même manière. J'aime pas l'été, j'ai peur du noir et je me méprise quand je me plains.

J'aime pas l'été, assise seule à une terrasse, en face à face avec mon verre, en contrariété avec le monde, à attendre ce qui ne vient pas, ce qu'on n'espère plus. J'aime pas l'été quand je suis enfermée, quand on ne vie pour rien. Quand le beaux temps joue de ses charmes sans vous atteindre.

J'ai peur du noir, lorsque les réverbèrent s'éteignent, lorsque mon ordinateur passe en veille. J'ai peur des craquements, de ce dont on ne peut parler. Parfois j'ai peur qu'en m'endormant je ne puisse plus jamais me réveiller. Alors je lutte à m'en crever de fatigue. J'aime pas dormir seule. Surtout je n'aime pas dormir seule quand ma maison est vide, et que le silence vient la hanter.

Je me méprise quand je me plains ...

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Mardi 19 juin 2012 à 0:30


Cette nuit j'avais l'espoir que tout rentrerais dans l'ordre. Qu'au son d'une voix tu t'abandonnerais, et qu'à ton issu tu te laisserais aller. Qu'en retrouvant ce que tu ignorais avoir perdue mes mots te paresseraient plus clairs, plus cohérents.

Sensible aux lendemains chargés de sens, je rêve ma vie à l'image des romans que je lis. J’attends les bons dénouements final, comme une gamine croie au père noël. Et je me désole chaque fois un peu plus de m'imaginer la lune. J'ai fini par me convaincre que c'était une bonne chose de croire que tout peut arriver, toujours. Un bel espoir qu'il fait bon perdurer envers et contre tout. Mais cette passion est devenu ma prison. De demain, je suis chaque jour plus affaiblie par la douloureuse réalité. Je me bas pour devenir comme vous. Blasé de tout. Sans y croire vraiment. Je ne peux me résilier à voir seulement ce qu'il y a sous mon nez. Heureux dans vos tour de verre, noirci de honte et faux semblant, à l’abri de l’incertain et de l'étranger, quelques par je devrais vous être jalouse. Je finirais sans doute vielle fille, ronger par l'amertume de n'avoir pu changer les choses.

Pourtant dans le regret, je ne vous envie pas non plus.

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Jeudi 22 décembre 2011 à 15:22

 
Besoin d'un corps, d'une odeur. Besoin de cette chaleur échangée à notre gré. Un besoin. Un besoin de lui ou d'autres. D'elle peut-être et de quelque chose de plus. Mes doigts contre sa peau, ses lèvres entrouvertes qui m'aguichent un peu trop. Son sourire sur mon cou, ses mains sur mes seins. Sa langue, ses yeux mi-clos, sa force et ou sa fougue. Comme tous, j'aime que l'on me papouille, me sentir belle, apprivoisée, aimé. J'aime être écoutée plus que demandé, l'imprévus d'une journée, les nuits passées blottis l'un contre l'autre, faire des projets. Bref être deux. Même si rétrospectivement, il y a toujours un soupçon de regret lorsque je me retourne vers le passé : le déjà vue, savoir comment réagir, connaître l'autre sur le presque bout des doigts ... Il y a aussi ces moments où vous vous perdez dans l'image du renouveau, avec son adresse, sa voix, ce charisme. En oubliant que tout n'est pas parfait

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