nous somme le 24 avril 2010 et comme d'habitude tu apparraîs et disparaîs selon ton bon vouloir.
C’est comme me tomber dessus par inadvertance. C’est pareil ça fait toujours quelques choses. Et si ce n’est pas mal, ça reste néanmoins troublant. C’est bizarre je n’ai pourtant pas grand chose à te dire mais ça fait tellement longtemps, je me rends compte que j’étais bien plus proche de toi que ce que je ne le croyais ... Ou que ce que je ne voulais bien l'admettre. Le temps passe, les larmes coulent et les cris s'estompent. Maintenant c’est juste l’envie de passer à autre chose. Oublier tout le reste et te revoir bordel ! Après deux ans, te voir simplement. En attendant j’en suis réduite à ça, t’écrire alors que tu n’es pas là pour me lire. Je rencontre des gens qui sont censé t’avoir croisé et je leurs parle de toi. Je leurs demande, je les questionne. Bien souvent ils ne te connaissent même que de ce surnom mais j’insiste quand même. Je sais pas, j’ai cette impression en parlant de toi avec d’autres que ça te ferrais presque revenir. Tu débarquerais là, d’un coup pour la surprise. Je sais pas. Je ne sais plus parler à l’écran blanc de mon ordinateur. Avec la fatigue je me retrouve à t’écrire pleins de choses, beaucoup de blabla certe, mais du blabla sincère. Parfois des choses que tu ne savais pas et puis parfois si. Du nouveau. Du frai. Des trucs que je ne t’aurais peut-être jamais dites si tu avais été présent pour les écouter. Parce qu’on est bien souvent stoppé par la peur du directe des ressentis de l’autre. Mais si il n’y a plus de directe, il n’y a plus de peur. Plus de honte. Plus de bonne raison de se taire. Bon voilà je parle, je parle, disons que c’est un bon début.
C’est pas si mal.
PS si il t'arrive encore de passer par là : Bon je te l'accorde, c'est vrai que j'aurais pu mettre comme titre "Spaghetti's return" ne serait-ce que pour l'accroche mais tu avoueras que ça faisait tout de suite vachement moins serieux. Nop ?