Demain est un peu plus erroné chaque jour. On se réveille avec la gueule en vrac, des maux plein la tête, ce sentiment de « peu mieux faire » alors que l'on sait que l'on se bat contre. Pourtant chaque minute, à chaque seconde loin d'eux qui s'écoule, on perd un peu plus leur amitié, on oublie d'avantage les sentiments passés. On disparaît quelque part à leurs yeux.
Souvent j'ai tenter de croire que tout peu arriver, que rien ne se perd vraiment et que tout fini par rentrer dans l'ordre établit. Et j'y crois toujours attention, mais à regret, il faut accepter que tous, ne pense pas de la même manière. J'aime pas l'été, j'ai peur du noir et je me méprise quand je me plains.
J'aime pas l'été, assise seule à une terrasse, en face à face avec mon verre, en contrariété avec le monde, à attendre ce qui ne vient pas, ce qu'on n'espère plus. J'aime pas l'été quand je suis enfermée, quand on ne vie pour rien. Quand le beaux temps joue de ses charmes sans vous atteindre.
J'ai peur du noir, lorsque les réverbèrent s'éteignent, lorsque mon ordinateur passe en veille. J'ai peur des craquements, de ce dont on ne peut parler. Parfois j'ai peur qu'en m'endormant je ne puisse plus jamais me réveiller. Alors je lutte à m'en crever de fatigue. J'aime pas dormir seule. Surtout je n'aime pas dormir seule quand ma maison est vide, et que le silence vient la hanter.
Je me méprise quand je me plains ...