Cette nuit j'avais l'espoir que tout rentrerais dans l'ordre. Qu'au son d'une voix tu t'abandonnerais, et qu'à ton issu tu te laisserais aller. Qu'en retrouvant ce que tu ignorais avoir perdue mes mots te paresseraient plus clairs, plus cohérents.
Sensible aux lendemains chargés de sens, je rêve ma vie à l'image des romans que je lis. J’attends les bons dénouements final, comme une gamine croie au père noël. Et je me désole chaque fois un peu plus de m'imaginer la lune. J'ai fini par me convaincre que c'était une bonne chose de croire que tout peut arriver, toujours. Un bel espoir qu'il fait bon perdurer envers et contre tout. Mais cette passion est devenu ma prison. De demain, je suis chaque jour plus affaiblie par la douloureuse réalité. Je me bas pour devenir comme vous. Blasé de tout. Sans y croire vraiment. Je ne peux me résilier à voir seulement ce qu'il y a sous mon nez. Heureux dans vos tour de verre, noirci de honte et faux semblant, à l’abri de l’incertain et de l'étranger, quelques par je devrais vous être jalouse. Je finirais sans doute vielle fille, ronger par l'amertume de n'avoir pu changer les choses.
Pourtant dans le regret, je ne vous envie pas non plus.